Le Grand-Bornand

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Le Grand-Bornand
Le Grand-Bornand
Vue de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption dans le centre du village et en arrière-plan la chaîne des Aravis
Blason de Le Grand-Bornand
Blason
Le Grand-Bornand
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Annecy
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées de Thônes
Maire
Mandat
André Perrillat-Amédé
2020-2026
Code postal 74450
Code commune 74136
Démographie
Gentilé Bornandins
Population
municipale
2 068 hab. (2021 en diminution de 3,99 % par rapport à 2015)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 56′ 33″ nord, 6° 25′ 33″ est
Altitude Min. 892 m
Max. 2 749 m
Superficie 61,42 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Le Grand-Bornand
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Faverges-Seythenex
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web mairielegrandbornand.com

Le Grand-Bornand est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Commune de montagne appartenant à la communauté de communes des Vallées de Thônes, elle comptait 2 068 habitants en 2021.

La commune se situe entre le massif des Bornes et la chaîne des Aravis. Elle a obtenu le label « commune touristique » en raison notamment de la présence d'une station de sports d'hiver.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le village du Grand-Bornand, à 952 mètres d'altitude, est situé en plein cœur du massif des Aravis, en Haute-Savoie. C'est un bourg typiquement savoyard avec sa grenette (marché couvert), sa place, son église et ses commerces. Au loin, on peut y voir la vallée du Bouchet au pied de la chaîne des Aravis, domaine de ski de fond. Six kilomètres plus haut, sur la route du col de la Colombière, se trouve la station du Grand-Bornand Chinaillon, à 1 300 mètres d'altitude, principal départ des pistes de ski alpin, et le Vieux Village, datant du XVIIe siècle.

Situé sur le versant ouest du massif des Aravis, le Grand-Bornand est une station touristique d'été et hiver qui s'est développée autour d'un village ancien.

Celui-ci se trouve dans une vallée lacustre à l'origine, assez évasée à l'endroit où le village s'est établi. Au contraire, le village du Petit-Bornand, situé en aval de la rivière, se trouve dans la partie resserrée de la vallée du Borne, une cluse.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte montrant Le Grand-Bornand et les communes voisines.
Le Grand-Bornand et ses communes voisines.

Climat[modifier | modifier le code]

La situation du Grand-Bornand la place dans un milieu continental montagnard caractérisé par une humidité marquée[1]. Les hivers sont plus froids et neigeux, et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne plus humides.

Les données utilisées par Météo-France pour caractériser le climat local reprennent celles de la station météorologique de référence, située à Bourg-Saint-Maurice, dans la vallée de la Tarentaise, relevées sur la période 1981-2010[2].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

L'accès au Grand-Bornand se fait :

La commune du Grand-Bornand est traversée par la route des Grandes Alpes.

La commune n'est desservie (et ne l'a jamais été) par aucune ligne de chemin de fer. Les principales gares ferroviaires les plus proches sont la gare d'Annecy, la gare de Bonneville et la gare de Cluses, situées chacune à environ 30 km. La première est desservie à l’année par les TGV en liaison avec Paris et bientôt Marseille, les deux autres ne l’étant que durant la saison hivernale. La commune ne peut ensuite être jointe que par la route.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Grand-Bornand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine du Grand-Bornand, une unité urbaine monocommunale[6] de 2 068 habitants en 2021, constituant une ville isolée[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (42,2 %), forêts (27,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (17,9 %), prairies (8,4 %), zones urbanisées (3,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %)[11].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La commune du Grand-Bornand comprend quatre secteurs : la vallée du Bouchet, la vallée du Chinaillon le Nant Robert et le village du Grand-Bornand situé à la jonction des deux vallées. La vallée du Bouchet se situe plus en amont du village sur le cours du Borne, elle tient son nom du fait qu'elle est très encaissée[réf. nécessaire]. Le Chinaillon, lui, est plus en hauteur, il concentre la plus grande partie de l'activité de sports d'hiver. Le village du Grand-Bornand, quant à lui, est au cœur de cet espace.

Quatre-cent chalets centenaires se trouvent dans le village et ses environs[réf. nécessaire]. Les chalets sont construits sur des murs en pierres montées à la chaux (matière obtenue par combustion du calcaire) pour le soubassement (partie inférieure d'un mur) ; au-dessus, toute la maison est en bois avec le balcon couvert. Les parois sont constituées de madriers (planche épaisse) pris dans le cœur de l'épicéa et équarris (taillés à angle droit) à la hache. Le toit est couvert de tuiles en bois, appelées ancelles ou tavaillons.

À proximité du chalet étaient construites de petites répliques sans fenêtre, les mazots où chacun conservait ses confitures, ses jambons, des grains et le linge du dimanche. Ainsi, en cas de feu, malheureusement fréquent dans les chalets entièrement en bois, on conservait au moins le minimum.

Chaque hameau possède sa petite chapelle, simple et sans ostentation, les plus vieilles datent du XIIIe siècle.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le Grand-Bornand est un toponyme composé associant l'adjectif « Grand », permettant de distinguer le village de celui du Petit-Bornand, au mot « Bornand ».

Communément les toponymes Borgnes et ses dérivés comme Bornand proviendraient du mot celtique borna (indiquant un trou, une cavité naturelle), que l'on retrouve dans la langue gauloise sous la forme borna (désignant une caverne ou un abreuvoir) qui serait passé en latin sous la forme bornellus (désignant à son tour une source, un trou d'eau)[12]. Dans le parler savoyard, beurna désigne « creux dans un arbre ; excavation naturelle dans un rocher »[12], il peut revêtir dans les patois locaux le sens de « cheminée » (borne= tuyau) et là encore celui de « cours d'eau qui coule dans un passage resserré, [de] grotte ou cavité souterraine »[12].

Toutefois, il semble que le toponyme Bornand puisse provenir de la rivière Borne[13]. Pour Ernest Nègre, la racine *borne donne dans sa forme féminine Borna[14], qui marquait la frontière entre les provinces historiques du Faucigny et du Genevois.

En parler savoyard, le vocable « nand » ou « nant » désigne dans son sens primitif « une vallée » puis a pris le sens de « ruisseau ou torrent »[15].

À travers l’étude de nombreux toponymes, le linguiste-lexicographe français Xavier Delamarre a mis en évidence l’existence d’un composé celtique bo-reno qui signifie littéralement « la rivière des vaches »[16]. En Gaulois, bo est la vache et reno signifie la « rivière ». Le Borne pourrait être un ancien bo-reno. Les noms des rivières appartiennent aux couches les plus anciennes des noms propres. Ils sont presque toujours d’origine indo-européenne ou Celte. Dans l’univers des Indo-européens les vaches étaient vénérées. L’aurore, importante déesse indo-européenne, était appelée « mère des vaches »[17]. Des études récentes menées en Haute-Savoie sur le plateau d’Anterne (Massif du Faucigny) montrent que les premières traces d’exploitation pastorale remontent à 3000 ans avant Jésus Christ[18]. La période de l’antiquité a également été une période faste d’exploitation pastorale. Les vaches étaient alors très présentes dans le cheptel. Il est très probable qu’il en était de même dans la vallée du Grand Bornand car c’est une zone exceptionnelle pour le pastoralisme. Les vaches restent actuellement un élément marquant de l'identité du Grand Bornand[19].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Bornan , selon la graphie de Conflans[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

Période médiévale[modifier | modifier le code]

Le village fait partie de la dot de Béatrice ou Marguerite de Genève, fille du comte de Genève Guillaume Ier, qui épouse le comte de Savoie Thomas Ier en 1218[21].

En 1341[22], le comte de Genève concède aux seigneurs des Clets la juridiction sur la paroisse ainsi que sur celles d'Alex et de Manigod.

Le Grand-Bornand aurait accueilli plusieurs maisons-fortes[23]. Une maison-forte dite "En Cornillon", qui aurait appartenu à la famille des Clets, puis aux Marchand, aurait contrôlée l'accès au Faucigny depuis La Val des Clefs[23]. Le village de Châtillon aurait pu être le site d'implantation de la « résidence des antiques nobles de Bornens »[23]. Par ailleurs, la commune possède un lieu-dit dit « Le Château » lié à l'implantation d'un petit édifice fortifié, qui était un système de défense de la « Villeneuve » — le chef-lieu actuel —, par opposition à l'ancien centre « Villavit »[23].

Période moderne[modifier | modifier le code]

  • 1569 : Incendie de l'église.
  • 1661 : Une jeune enfant de 8 ans (Jeanne Blanc) est à moitié dévorée par un loup au lieu-dit « la Perrière ès-Favres ».
  • 1671 : Construction de la chapelle de La Duche, sous le vocable de Notre-Dame, Sainte-Anne, Saint-Guérin et Saint-Grat, dans le but de guérir d'une terrible épizootie. Le fléau cessa dès la fin de la construction.
  • 1677 : Construction de la chapelle de Notre-Dame des Neiges au Chinaillon.
  • 1715 : Ouverture d'une école paroissiale.
  • 1755 : Fin de la dispute avec La Clusaz sur la délimitation entre les territoires des deux villages.
  • 1767 : Fabrication de la plus ancienne des cloches actuelles de l'église.
  •  : Début de la construction d'une halle pour le marché des reblochons[24].
  • Février 1813 : La charpente de la Halle s'écroule sous le poids accumulé de 6 pieds de neige. Il a fallu attendre 60 ans avant sa reconstruction[24].
  • 1828 : Construction de l'école pour les filles grâce à un don de 6 000 francs de l'épouse parisienne d'Étienne Rey, natif du village devenu marchand et restaurateur de tableau à Paris.

Période contemporaine après le rattachement de la Savoie à la France[modifier | modifier le code]

  • 1870 : Construction de la nouvelle Grenette pour y entreposer les grains[24].
  • 1877 : Fin de la construction de la nouvelle église.
  •  : Inauguration du premier service régulier automobile entre Thônes et Le Grand-Bornand, nommée la Pergoline qui réduit à 35 minutes le voyage au lieu de 1h40 en voiture à cheval[25].
  • 1917 : Rationnement du pain et création de la carte de pain instaurée par la préfecture. La consommation est limitée à 500 g par jour et par adulte et le pain frais n'est autorisé à la vente que douze heures après sa cuisson.
  •  : La place du village est désormais éclairée le soir grâce à l'électricité fournie par la scierie d'Édouard Bétemps qui dispose de deux turbines de 20 ch et d'un alternateur.
  • 1927 : Restauration des chapelles du Bouchet et des Plans.
  • 1937 : Le Syndicat des professionnels devient le Syndicat des affineurs, expéditeurs et producteurs de véritables reblochons.
  • 1940 : Après les armistices du 22 juin et du 24 juin 1940, le Grand-Bornand, comme le reste de la Haute-Savoie, se trouve en zone libre
  • Novembre 1942 : Après le débarquement allié en Afrique du Nord, la Haute Savoie comme le reste des Alpes françaises et une partie du sud-est passe sous occupation italienne.
  • Septembre 1943 : Après l'armistice entre les Italiens et les Alliés, la zone sous occupation italienne passe sous occupation allemande.
  • 22-24 août 1944 : Peu après la libération de la région, une centaine de miliciens sont amenés depuis Annecy pour être jugés au Grand-Bornand, siège des FFI du département, 76 sont fusillés et enterrés près du bois de Pezerettaz dans la vallée du Bouchet.

Développement touristique[modifier | modifier le code]

  • 1907 : Année de la naissance du ski au Grand-Bornand.
  •  : Création du premier club de ski, la « société des skieurs bornandins ».
  • 1931 : Création de l'association « les Skieurs Bornandins ».
  • 1951 : Félicien Missilier devient le premier moniteur diplômé d'État de la station et deviendra le premier directeur ESF de la station.
  • 1952 : Construction de la première remontée mécanique au Chinaillon.
  • 1961 : Création de la piste « la Floria » longue de 1 750 mètres. Inauguration du nouveau groupe scolaire qui accueille 221 enfants.

Faits divers[modifier | modifier le code]

  •  : un violent tremblement de terre cause des dégâts matériels et le , la neige tombe comme en plein hiver.
  • 14 juillet 1987 : à la suite d'un violent front orageux de 3 à 4 km sur les pentes voisines, une crue brutale du Borne submerge la vallée et ravage notamment le terrain de camping du Borne sur la rive droite[26]. Le bilan fut de 21 morts et deux disparus dont certains corps furent repêchés jusqu'en Suisse. La victime la plus jeune avait 14 mois. En 1997, la Cour administrative de Lyon reconnait le caractère prévisible du drame et condamne la commune et l'État à indemniser les victimes, le terrain de camping était en effet implanté dans une zone de crue en bordure du torrent. À l'occasion du 30e anniversaire du drame, la préfecture a rappelé les consignes de sécurité dans les campings[26].
  • 2003 : Affaire criminelle Flactif. Le film Possessions, réalisé par Éric Guirado en 2011, est inspiré par cette affaire criminelle dans laquelle toute une famille a été exécutée.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Situation administrative[modifier | modifier le code]

Rattachée à l'ancien canton de Thônes, la commune appartient depuis le redécoupage cantonal de 2014, au canton de Faverges. Celui-ci comporte 27 communes dont Alex, Bluffy, La Balme-de-Thuy, Chevaline, Le Bouchet-Mont-Charvin, Les Clefs, Cons-Sainte-Colombe, La Clusaz, Doussard, Entremont, Giez, Dingy-Saint-Clair, Lathuile, Manigod, Marlens, Menthon-Saint-Bernard, Montmin, Saint-Ferréol, Saint-Jean-de-Sixt, Serraval, Seythenex, Talloires, Thônes, Veyrier-du-Lac, Les Villards-sur-Thônes. La ville de Faverges en est le bureau centralisateur[27].

Le Grand-Bornand est membre de la communauté de communes des vallées de Thônes qui compte treize communes.

La commune relève de l'arrondissement d'Annecy et de la deuxième circonscription de la Haute-Savoie.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

L'électorat du Grand-Bornand est à majorité de droite comme le montrent les résultats au 2e tour de l'élection présidentielle de 2007 :

et ceux du 2e tour de l'élection présidentielle de 2012 :

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Mairie du Grand-Bornand.

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 500, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[28].

À la suite des élections municipales de 2014, la répartition des sièges au sein du conseil municipal se fait comme suit[29] :

Répartition du nombre de conseillers municipaux selon les groupes
Groupe Président Effectif Statut
DVD André Perrillat-Amédé 19

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1971 mars 1983 Jean-Bastard Rosset    
mars 1983 mars 1989 Pierre Pochat-Cottilloux    
mars 1989 mars 2008 André Perrillat-Amédé DVD  
mars 2008 9 avril 2011
(démission)[30]
Gérard Perrissin-Fabert PR puis SE Directeur relations institutionnelles Saur
Conseiller régional de Rhône-Alpes (2010 → 2015, liste PS)
juin 2011 mars 2014 Philippe Angelloz-Nicoud    
mars 2014 En cours André Perrillat-Amédé DVD Permanent politique
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

  • Afin de préserver son aspect traditionnel, touristique et écologique, les toitures des habitations sont toutes couvertes de tuiles en bois appelées tavaillons, produits en « red cedar » (Thuya géant de Californie) importé du Canada et subventionné.
  • En 2014, la commune du Grand-Bornand bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[31].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au , Grand-Bornand est jumelé avec :

Population et Société[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont les Bornandins[35]. Le sobriquet des habitants était en patois les Braffieux (les brasseurs en lien avec les affaires), au XIXe siècle[36].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].

En 2021, la commune comptait 2 068 habitants[Note 2], en diminution de 3,99 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
1 9222 0152 0632 0602 1432 3322 0061 9541 959
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
2 0062 0101 9451 9891 8881 9462 0192 0822 055
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
1 7021 6541 7151 7021 6181 5121 5341 5331 606
1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - -
1 6951 9252 1152 2022 1852 1342 068--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Médias[modifier | modifier le code]

Radios et télévisions[modifier | modifier le code]

La ville est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, Radio Semnoz… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Rhône-Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

La chaîne thématique Montagne TV est partenaire de la manifestation Glisse en Cœur.

Presse et magazines[modifier | modifier le code]

La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Genevois, le Courrier savoyard.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Festivités[modifier | modifier le code]

  • Festival international de spectacle jeune public « Au bonheur des mômes », (depuis 1991) ;
  • Glisse en Cœur (en mars) : 24h de ski et de concerts, évènement caritatif. 8e édition en 2015 (20-21-). Christophe Maé, Tal, Jennifer, etc. sont déjà passés par les pistes du Chinaillon ;
  • Fête de l'Alpage, le premier dimanche d'août, qui fête la tradition montagnarde au Chinaillon depuis 1966 : transhumance des moutons, fête des vaches laitières pour la production des reblochons des Aravis, défilé de char sur différents thèmes locaux (ex : la vache, les transports à travers les âges, etc.) et tiercé de ski sur herbe (des skieurs sont déguisés en rapport avec le thème des chars) ;
  • Bal des conscrits, organisé en mai, réuni plus d'un millier de personnes chaque année. Tradition précédée de la semaine des conscrits : les 20 ans du village font le tour des maisons de leurs conscrits pour partager anecdotes et souvenirs ;
  • Semaine de la montagne, qui permet de faire découvrir la faune et la flore locale ainsi que les différentes manières de pratiquer la montagne. Une soirée est organisée durant celle-ci par le secours en montagne et le Bureau des Guides et des accompagnateurs ;
  • Gamineries des Aravis, compétitions inter'patelins, organisé par le KGB (Krew Grand-Bornand) et l'Office de tourisme ;
  • Semaine du Son ;
  • Fête de Lormay (fin juillet) au fin fond de la vallée du bouchet : fête des traditions montagnardes, un peu moins fréquentée que la fête de l'alpage ;
  • Course de tracteur à pédales le 15 août depuis 2018 : cette course organisée par le ski club consiste à dévaler une pente de près de 350 m avant d'arriver dans l'épingle de la place du village. Le premier arrivé en bas remporte la manche.

Tour de France[modifier | modifier le code]

Le tour de France cycliste est passé plusieurs fois par le Grand-Bornand, souvent avec le franchissement du col de la Colombière (1 613 m) qui au travers des Aravis, sépare la commune de celle du Reposoir. Le Grand-Bornand a aussi été ville de départ ou d'arrivée du tour. On peut ainsi citer :

Infrastructures[modifier | modifier le code]

  • Salle des fêtes, congrès : « L'Espace Grand-Bo »
  • Une grenette (nom donné en Suisse et en Savoie à un marché couvert) servant aujourd'hui pour diverses animations
  • Complexe sportif d'été avec court de tennis, tir à l'arc, piscine de plein air, trampoline, mini golf, terrain de volley...
  • La forêt des Dodes, parcours accrobranche voisin de la patinoire du village
  • Golf du Rocher Blanc dans la vallée du Bouchet
  • Stade de biathlon « Sylvie-Becaert », homologué par l'Union internationale de biathlon en 2013 (Sylvie Becaert est une biathlète française, championne du monde et vice-championne olympique, née en 1975)
  • 2 salles de cinéma (une au village et une au Chinaillon)De
  • Depuis 2021, La Source établie dans une ancienne ferme des Bauges propose pour les enfants des activités liées à la culture alpestre.

Économie[modifier | modifier le code]

Agropastoralisme[modifier | modifier le code]

Le Grand-Bornand est la première commune agricole du département en nombre d'exploitations avec 65 fermes en activité[insee 1]. Elle perpétue un savoir-faire dans la fabrication du reblochon fermier.

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • La Source[42](ancienne Ferme des Animaux ouverte en 2009) inaugurée en 2021 est un espace ludique pour toute la famille permettant la découverte du monde rural, montagnard et paysan.
  • Maison du patrimoine bornandin dans une ancienne ferme restaurée construite en 1830, gérée par l’association du patrimoine bornandin.
  • Loisirs : nombreuses possibilités de randonnées de montagne de différents niveaux dont l'ascension de la Pointe Percée (avec le refuge de la Pointe Percée – Gramusset), balades en cavale, forêt des Dodes, ramassage de champignons

Le Grand-Bornand est l'une des 48 communes classées « commune touristique » du département[43].

En 2016, la capacité d'accueil de la station, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 23 411 lits touristiques répartis dans 3 990 structures[Note 3] (16 242 lits en 1995[45]). Les hébergements marchands se répartissent comme suit : 770 meublés ; une résidence de tourisme ; 12 hôtels ; 2 structures d'hôtellerie de plein air ; 10 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse ; 3 refuges ou gîtes d'étape et une chambre d'hôtes[44]. La capacité des deux campings est de 210 emplacements[insee 2].

La commune et la station du Grand-Bornand a obtenu plusieurs des labels : « Famille Plus Montagne »[M 1] ; « Stations nouvelles glisses » et « Station village »[46]. Elle fait partie également des stations françaises ayant le label Top of the French Alps (TOTFA)[46].

En 2014, la commune obtient « 2 fleurs » avec le label « ville fleurie », attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[31].

Entreprises[modifier | modifier le code]

  • Société des remontées mécaniques du Grand-Bornand.
  • Aravis Boissons (remplacée par un supermarché) producteur de limonade artisanale de 1870 à 2013.

Station de sports d'hiver[modifier | modifier le code]

Le Grand-Bornand
Une vue aérienne de la station serait la bienvenue.
Administration
Pays France
Site web www.legrandbornand.com
Géographie
Coordonnées 45° 58′ 20″ nord, 6° 27′ 03″ est
Massif Bornes
Altitude 1 000 m
Altitude maximum 2 100 m
Altitude minimum 908 m
Ski alpin
Domaine skiable Domaine des Aravis
Remontées
Nombre de remontées 24
Télécabines 2
Télésièges 13
Téléskis 14
Fils neige 3
Débit 39 700 (personnes/heure)
Pistes
Nombre de pistes 47
Noires 5
Rouges 12
Bleues 15
Vertes 15
Total des pistes 90 km
Installations
Nouvelles glisses
1 snowpark et 1 bigairbag
Ski de fond
Total des pistes 74,5 km
Neige artificielle
Canons 184
Superficie 86 ha, soit 22 km2

Domaine[modifier | modifier le code]

Le domaine skiable s'étend sur 84 km de ski alpin (360 ha) et 70 km de ski de fond.

Accessible en télécabine depuis le village, le domaine de ski alpin se situe sur les hauteurs du Chinaillon, sur les pentes du mont Lachat de Châtillon (2 100 m).

Il comporte 44 pistes de ski réparties sur les secteurs du Rosay, de la Joyère, des Gettiers, de la Floria et du Maroly. Le Grand-Bornand compte sur son domaine skiable 2 télécabines, 13 télésièges (dont 3 débrayables), et 14 téléskis.

Un grand snowpark (le snowparkgb) a été aménagé sur le secteur du Maroly, sur 5 ha. de superficie. Il compte notamment un boardercross.

Il est possible d'y pratiquer le ski nocturne sur le télésiège du Charmieux (anciennement les Gettiers).

La station coopère avec le regroupement de stations des Aravis (avec les stations voisines de La Clusaz, Manigod et Saint-Jean-de-Sixt), à travers une offre forfaitaire commune. L'offre permet alors l'accès à 220 km de pistes. Un skibus les relie toutes les 30 minutes.

Le domaine de ski de fond est partagé entre la vallée du Bouchet et le Chinaillon. Plusieurs boucles de 3, 5, 8, 10, 15 et 20 km sont aménagées pour le pas alternatif et le skating. Sur les 70 km de pistes, 58,5 km permettent de pratiquer le skating. Une liaison via le domaine des Confins est possible avec La Clusaz.

La station a aussi aménagé 59,1 km de chemins de randonnée hivernale, 63,6 km pour la pratique de la raquette, ainsi que 4 pistes de luge.

Stade de biathlon[modifier | modifier le code]

En collaboration avec Annecy et en vue de la candidature aux Jeux olympiques d'hiver de 2018, un stade de biathlon voit le jour en 2010. Inscrit dans une volonté de développement durable, il est modulable et se transforme en zone d'atterrissage de parapente l'été. Ce stade a accueilli en les finales européennes de l'IBU Cup, et fut étape de la coupe du monde en et 2013. Le stade de biathlon Sylvie Becaert a accueilli une étape de la Coupe du monde de biathlon 2017-2018 du 14 au , devant une foule importante, qui a pu fêter la première victoire en Coupe du monde de Justine Braisaz dans la mass-start féminine, et celle de Martin Fourcade à l'arrivée de la même épreuve chez les hommes. La coupe du monde s'est de nouveau déroulée en 2019 et devait également avoir lieu en 2021 mais a été annulée en raison de la pandémie de Covid-19.

Activités[modifier | modifier le code]

  • Retour des champions : tous les ans à la fin de la saison d'hiver la station accueille ses nombreux champions participant à différentes épreuves sur le circuit coupe du monde.

Ski alpin : Tessa Worley : Double championne du monde de Géant en 2013 et 2017, double championne du monde de Team Event en 2011 et 2017, Globe de Cristal de Géant 2017 et 13 victoires en coupe du monde géant. Steve Missillier : vice-champion olympique de Géant lors des Jeux Olympiques de 2014 à Sotchi. Thomas Mermillod-Blondin : 3 titres en Combiné (2e en 2013 et 2014 et 3e en 2016). Maddy Chirat : Membre de l'Équipe de France de ski alpin.

Skicross : Jonathan Midol: Médaille de bronze en skicross aux JO[Quoi ?] Sotchi 2014, 1 victoire en coupe du monde de skicross. Bastien Midol: Vice-champion du monde en skicross 2013, 1er au classement général coupe du monde skicross 2019 et 2e aux X-Games 2016, 3 victoires en coupe du monde de skicross.

Snowboard cross : Nelly Moenne-Loccoz : Vainqueur du classement général de la coupe du monde 2015, championne du monde et Globe de Cristal de Snowboard cross Team Event 2017. Léo Le Blé Jaques : Membre de l'Équipe de France de snowboard cross.

Ski de fond : Lucas Chanavat : 3e au classement général coupe du monde sprint 2018 et champion du monde KO sprint U23 en 2016. Léna Quintin : Membre de l'Équipe de France de ski de fond.

Ski de fond et biathlon handi : Benjamin Daviet: 6 fois médaillé aux JO Paralympiques de Sotchi 2014 et de Pyeongchang 2018, dont trois titres en sprint, middle et relais open. Triple champion du monde de biathlon (individuel, 10 km skate et relais open), Globe de Cristal 2017, 1er au classement général de la coupe du monde de biathlon 2019 et 3e au classement général de la coupe du monde de ski de fond 2019.

La station du Grand Bornand fût la station la plus titrée lors des Jeux Olympiques de 2014 de Sotchi.

  • Grand Bo ski show : show nocturne des équipes de France de fond masculine et féminine. Avec la présence des champions de la station.
  • Week-end SnowparkGB : 2 jours dédiés au freestyle.
  • Ski nocturne : tous les mardis soir hors vacances scolaires durant la saison hivernale, sur la piste des Gettiers de 18 h à 20 h pour les nouvelles glisses (yooners ou parets, véloskis et snowscoot) et de 20 h à 22 h 30 pour le ski.
  • L'Alpi Grand-Bo, course de ski de randonnée se déroulant généralement en février.

Culture et Patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[47] et aucun lieu n'est répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[48]. Par ailleurs, elle compte quatre objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[49] mais aucun objet répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[50].

Patrimoine bâti[modifier | modifier le code]

Maison du patrimoine bornandin

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption : l'existence de cette église est attestée depuis 1146. Elle fut partiellement détruite par un incendie en 1569, le clocher totalement reconstruit en 1661, mais le bâtiment actuel date de la fin du XIXe siècle. Elle fut en effet totalement reconstruite en 1877. Le clocher, terminé en 1845, est remarquable par sa couveture en bulbe d'inspiration baroque surmonté d'un lanterneau entouré d'une galerie. L'église abrite quatre objets classés au titre des Monuments historiques :
  • Croix du clos du Pin, une croix grecque de chemin en pierre (XVe siècle)[51] Logo monument historique Classé MH (1944), située initialement au clos du Pin mais déplacée en 1988 au hameau de Lormay dans la vallée du Bouchet.
  • Chapelle du Bouchet
  • Chapelle du Chinaillon, fondée en 1677, restaurée en 1972 et 2007.
  • Chapelle de la Duche, dédiée à Notre Dame, à saint Guérin, à saint Grat, à sainte Anne et au Bienheureux Jean d'Espagne. La cloche date de 1883. À proximité, la source de la Bénite-Fontaine (eau ferrugineuse) avec sa statue de saint Bruno. Chemin de croix.
  • Chapelle des Plans
  • Chapelle du Nant-Robert
  • Temple de l'Arbelay
  • « Cimetière des miliciens » où sont enterrés les 76 miliciens fusillés après leur procès au Grand-Bornand du 22 au 24 août 1944.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Le col des Annes depuis la pointe des Delevrets et sur la droite, la pointe d'Almet.
  • Chaîne des Aravis dont une grande partie nord-ouest est sur le territoire de la commune, la ligne de crête marquant la limite avec la commune de Sallanches, avec les sommets du mont Fleuri (2 511 m), mont Charvet (2 538 m), pointe de Chombas (2 468 m), pointe des Verts (2 555 m). Le plus haut point de la chaine, le sommet de la pointe Percée (2 750 m), très visible depuis le Grand-Bornand, se trouve sur le territoire de la commune.
  • Col de la Colombière (1 613 m).
  • Col des Annes (1 720 m).
  • Le lac de La Cour est situé à 1 445 m d'altitude, 55 000 m3 de capacité pour une surface de 1 hectare, une profondeur de 8 m.
  • Le lac du Maroly est un lac artificiel, situé à 1 665 m d'altitude, servant à la production de neige de culture, inauguré le , 300 000 m3 de capacité pour une surface de 3 hectares, une profondeur de 18 m.

Activités agropastorales[modifier | modifier le code]

Le reblochon est mentionné pour la première fois dans un acte du tabellion de Thônes — recueil des actes notariés passés par un bureau de notaires dans une année — passé en par lequel Jean Louis Favre ascençait aux frères Fournier du Chinaillon paroisse du Grand-Bornand, la montagne du Maroly en échange notamment d'un quarteron de reblochons. Mais la production de ce fromage remonterait au XIVe siècle[56]. Durant longtemps ce fromage sera utilisé pour la consommation de la famille de l'agriculteur. À partir du XVIIIe siècle, le reblochon se retrouve sur les bonnes tables des seigneurs et ecclésiastiques en payement pour partie en nature des locations d'alpages par les paysans au seigneur, à des propriétaires nobles ou bourgeois, ou à des congrégations religieuses. Il est remarquable que tous les actes notariés au XVIIIe siècle faisant référence au reblochon sont des contrats passés avec les paysans du Grand-Bornand.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Sylvie Becaert (1975), championne de biathlon, une médaille de bronze et une d'argent aux Jeux olympiques, 5 médailles (deux en or, une en argent, une en bronze) aux championnats du monde, 6 podiums individuels en Coupe du monde. Le stade de biathlon du Grand-Bornand porte son nom.
  • Christophe Perrillat-Collomb (1979), membre de l'équipe de France de ski de fond depuis 2002.
  • Roddy Darragon (1983), ancien membre de l'équipe de France de ski de fond, médaille d'argent en sprint ski de fond aux Jeux olympiques d'hiver de 2006 de Turin.
  • Steve Missillier (1984), ancien membre de l'équipe de France de ski alpin depuis 2007. 3e au slalom à la Coupe du monde de ski alpin 2010-2011, vice champion olympique de slalom géant en 2014.
  • Océane Pozzo (1989), ancien membre de l'équipe de France féminine de boardercross depuis 2002, championne du monde junior en 2009.
  • Tessa Worley (1989) : membre de l'équipe de France de ski alpin depuis 2007, médaille de bronze aux championnats du monde 2011 en slalom géant, championne du monde 2011 par équipe, championne du monde 2013 et 2017 en slalom géant.
  • Benjamin Daviet (1989) : membre de l'équipe de France handisport de ski de fond, médaillé de bronze en relais ski de fond aux JO paralympiques de Sotchi 2014, trois médailles d'or et deux médailles de bronze aux jeux paralympiques de Pyeongchang en 2018, deux médailles d'or et une médaille d'argent aux jeux paralympiques de Beijing en 2022.
  • Thomas Mermillod-Blondin (1984) : ancien membre de l'équipe de France de ski alpin, 6 podiums en coupe du monde[57].
  • Bastien Midol (1990) : membre de l'équipe de France de ski cross, 10 podiums en coupe du monde et vainqueur du globe de la spécialité en 2019[58].
  • Jonathan Midol (1988) : membre de l'équipe de France de ski cross, 4 podiums en coupe du monde[59].
  • Lucas Chanavat (1994) : membre de l'équipe de France de ski de fond, 3e de la coupe du monde de sprint lors de la saison 2017-2018.
  • Jean-Philippe Vulliet (1959) : double champion de France de ski alpin

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason[modifier | modifier le code]

Blason de Le Grand-Bornand Blason
De sinople, à la croix d'argent chargée de cinq étoiles d'azur ; à un mont de trois pics brochant en pointe
Ornements extérieurs
Écu parfois surmonté d'une couronne murale
Détails
Le blason est une création de l'archiviste Raymond Oursel, adopté par la commune le 3 mai 1963.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Logotype[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Collectif d'auteurs locaux (Gérard Bastard-Rosset, Florence Baugey, Pierre Baugey, Nathalie Favre-Bonvin), Le Grand-Bornand. Au fil du temps..., 400 pages, 150 photographies, 2010.
  • François Cochat, Nos vallées autrefois. Histoire du Grand-Bornand, Dépollier, Annecy, 1945.
  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 571-576, « Le canton de Thônes », 603-606, « Grand-Bornand (Le) ».
  • François Pochat-Baron, Mémoires et documents de l'Académie Salésienne : Les paroisses de la vallée de Thônes (Suite), vol. Tome 61e, Belley, Imprimerie A. Chaduc, , 280 p. (lire en ligne)
  • François Pochat-Baron, Mémoires et documents de l'Académie Salésienne : Les paroisses de la vallée de Thônes, vol. Tome 60e, Belley, Imprimerie A. Chaduc, , 255 p. (lire en ligne), p. 151-213. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • François Pochat-Baron, Mémoires et documents de l'Académie Salésienne : Histoire de Thônes depuis les origines les plus lointaines jusqu'à nos jours, vol. Tome 44e, Annecy, Imprimerie commerciale, , 557 p. (lire en ligne)
  • François Pochat-Baron, Mémoires et documents de l'Académie Salésienne : Histoire de Thônes depuis les origines jusqu'à 1792, vol. Tome 43e, Annecy, Imprimerie commerciale, , 532 p. (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[44].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

Site de la mairie[modifier | modifier le code]

  • Données issues des sites de la mairie du Grand-Bornand
  1. « Famille Plus » (consulté en ).

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. Insee, RP2011 et RP2016, exploitations complémentaires, géographie au 01/01/2019
  2. « Chiffres clés Tourisme » (consulté en ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. [PDF] Ministère de l'agriculture et de la forêt - Direction de l'espace rural et de la forêt, « Section « 1.2.2. - Climat » », Département de la Haute-Savoie - Résultats du deuxième inventaire forestier (tome 1), sur inventaire-forestier.ign.fr, (consulté en ), p. 4.
  2. « Données climatiques de la station de Bourg-Saint-Maurice »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Météo-France (consulté en ).
  3. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  5. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Unité urbaine 2020 du Le Grand-Bornand », sur insee.fr (consulté le ).
  7. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. a b et c Henry Suter, « (...) Bornand », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le ) (consulté en ).
  13. Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes : Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619 p. (ISBN 2-7171-0159-4), p. 71..
  14. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. Formations préceltiques, celtiques, romanes, vol. 1 : Formations dialectales (suite) et françaises : étymologie de 35000 noms de lieux, Genève, Librairie Droz, , 708 p., p. 33.
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  16. Xavier Delamarre, Les noms des Gaulois, Les Cent Chemins, (ISBN 978-1-5468-6932-0 et 1-5468-6932-8, OCLC 1023509935), _ _ _[réf. non conforme].
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  19. « Art vache Grand Bornand, vacances ski et montagne Aravis », sur legrandbornand.com (consulté le ).
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    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
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  21. « Bienvenue au Grand-Bornand » (consulté le ).
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  23. a b c et d Jean Brunier, « Les anciens châteaux du Val de Thônes », Revue annuelle des Amis du Val de Thônes, no 6,‎ , p. 73-74 (ISSN 0339-6428).
  24. a b c et d ..., « ... », L'Essor savoyard,‎ , p. 30.
  25. L'Essor Savoyard, du 16 mai 2013, page 30
  26. a et b Julien Estrangin, « Il y a 30 ans tout juste, la catastrophe du Grand-Bornand avait fait 23 morts », sur Le Dauphiné libéré, .
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  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  42. « La Source | activités Le Grand-Bornand- office de tourisme du Grand Bornand », sur legrandbornand.com (consulté le ).
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  45. [PDF] Conseil général de la Haute-Savoie - L'Observatoire Départemental, « Grand-Bornand (Le) : Nombre de lits touristiques »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Accueil> Le territoire> Données statistiques départementales> Liste résultats> Grand-Bornand (Le), sur site du CG 74 - L'Observatoire Départemental, (consulté le ) : « Source : Savoie Mont Blanc Tourisme ».
  46. a et b « Le Grand-Bornand », sur site france-montagnes.com (consulté le ). Pour le critère Top of the French Alps : Lire en ligne.
    France Montagnes est une association qui regroupe des acteurs du tourisme de montagne en France.
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  48. « Liste des lieux et monuments de la commune du Grand-Bornand à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  50. « Liste des objets de la commune du Grand-Bornand à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  51. a et b « Croix de chemin », notice no PA00118401, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. Notice no PM74000238, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  53. Notice no PM74000237, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  54. Notice no PM74000236, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  55. Notice no PM74000235, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
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  58. « MIDOL Bastien - Athlete Information », sur fis-ski.com (consulté le ).
  59. « MIDOL Jonathan - Athlete Information », sur fis-ski.com (consulté le ).