Grace Oladunni Taylor

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Grace Oladunni Taylor
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Queen's School, Ibadan‎ (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Grace Oladunni Taylor (aussi connue sous le nom de Grace Oladunni Lucia Olaniyan-Taylor), née en 1937, est une biochimiste de l'université d'Ibadan, au Nigéria. Elle est la deuxième femme à avoir été intronisée à l'Académie nigériane des sciences et l’une des scientifiques ayant reçu les premiers prix L'Oréal-UNESCO pour les femmes et la science décernés.

Biographie[modifier | modifier le code]

Grace Oladunni Lucia Olaniyan est née le [1] à Efon Alaaye, dans l'État d'Ekiti, au Nigeria, de Elizabeth (née Olatoun) et Raw Olaniyan. Entre 1952 et 1956, elle est étudiante à Ede dans l'État d'Osun. Elle commence ses études supérieures en 1957 au Collège nigérian de Arts et des Sciences à Enugu en 1959 puis dans un établissement d'Ibadan (aujourd'hui intégré à l'université d'Ibadan). Diplômée en 1962 en chimie, elle entame une activité professionnelle immédiatement dans une station de recherche agricole régionale[2].

En 1963, elle est embauchée comme assistante de recherche au Département de biochimie clinique à l'université d'Ibadan, ce qui lui permet de poursuivre des études en parallèle. Elle obtient son doctorat en biochimie clinique en 1969[2].

Dans les années 1970 et 1980, elle exerce comme chercheur et enseignante dans différents centres universitaires au Nigéria (où elle gravit progressivement les échelons), à Seattle aux États-Unis, à Kingston en Jamaïque et à Port-d'Espagne en Trinité-et-Tobago. En 1979, elle épouse aussi le professeur Ajibola Taylor. En 1990, elle est embauchée comme professeur agrégé à l'école de médecine de l'université du Zimbabwe, à Harare, et y enseigne. En 1991, elle revient à l'université d'Ibadan, où, de 1991 à 1994, elle est chef du département de biochimie clinique et sert en tant que Consultant honoraire à l’hôpital universitaire d’Ibadan. Elle prend sa retraite en 2004[2], mais continue à donner des conférences à Ibadan dans le Département de biochimie clinique[3].

Biochimiste, elle est spécialiste du métabolisme des lipides. Ses recherches ont permis des avancées dans la compréhension des mécanismes et les facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires en fonction de l'origine ethnique et du mode de vie (régime alimentaire, exercice physique, etc.) des personnes concernées[4].

Elle reçoit de nombreuses distinctions pour les résultats de ses recherches[2]. Elle est intronisée à l'Académie des sciences du Nigeria en 1997[5], la deuxième femme à être ainsi honorée comme membre titulaire de l’Académie [2]. Elle devient la première femme scientifique africaine à recevoir le prix L'Oréal-UNESCO pour les femmes et la science[4] en 1998.

Principales publications[modifier | modifier le code]

  • (en) Grace Oladunni Taylor et Afolabi E. Bamgboye, « Serum cholesterol and diseases in Nigerians », The American Journal of Clinical Nutrition, vol. 32,‎ , p. 2540–2545 (lire en ligne).
  • (en) Grace Oladunni Taylor, Olu Emmanuel Agbedana. et A. O. K. Johnson, « High-density-lipoprotein-cholesterol in protein–energy malnutrition », British Journal of Nutrition, vol. 47, no 3,‎ , p. 489–494 (DOI 10.1079/BJN19820061, lire en ligne).
  • (en) Grace Oladunni Taylor, Joseph Eberendu Ahaneku et Olu Emmanuel Agbedana, « Relationship between body mass index (BMI) and changes in plasma total and HDL-cholesterol levels during treatment of hypertension in African patients », Acta Medica Okayama, vol. 49, no 5,‎ (ISSN 0386-300X, lire en ligne).
  • (en) Grace Oladunni Taylor et Bose E. Orimadegun auteur3=John I. Anetor, « Increased serum iron associated with coronary heart disease among Nigerian adults », Pakistan Journal of Medical Sciences, vol. 23, no 4,‎ , p. 518–522 (ISSN 1681-715X, lire en ligne).
  • (en) Grace Oladunni Taylor, Maria Onomhaguan Ebesunun, Emmanuel Oluyemi Agbedana et Olulola O. Oladapo, « Variations in plasma lipids and lipoproteins among cardiovascular disease patients in South-western Nigerians », Biokemistri (Nigerian Society for Experimental Biology), vol. 25, no 2,‎ (ISSN 0795-8080).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Article utilisé pour la rédaction[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Adetunji Akinyotu, Who's who in Science and Technology in Nigeria, Federal University of Technology, (lire en ligne), p. 489.
  • « Prix Unesco des femmes scientifiques », Eurêka (publication trimestrielle du Centre National de Recherche Scientifique et Technologique), nos 24-25,‎ (lire en ligne).

Webographie[modifier | modifier le code]