Goodwill Zwelithini kaBhekuzulu
| Goodwill Zwelithini kaBhekuzulu | |
 Le roi Goodwill en 2021. | |
| Titre | |
|---|---|
| Roi de la Nation zouloue | |
| – (52 ans, 5 mois et 23 jours) |
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| Couronnement | |
| Prédécesseur | Cyprian Bhekuzulu kaSolomon |
| Successeur | Mantfombi Dlamini (régente) Misuzulu Sinqobile kaZwelithini |
| Biographie | |
| Dynastie | Chambre des Zoulous |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Nongoma, Natal (Union d'Afrique du Sud) |
| Date de décès | (à 72 ans) |
| Lieu de décès | Durban, KwaZulu-Natal (Afrique du Sud) |
| Père | Cyprian Bhekuzulu kaSolomon |
| Conjoint | Sibongile Dlamini Mantfombi Dlamini Buhle KaMathe Thandekile Jane Ndlovu Nompumelelo Mchiza Zola Zelusiwe Mafu |
| Enfants | 28 dont : Prince Lethukuthula kaZwelithini Prince Misuzulu Sinqobile kaZwelithini 
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| Monarques de la Nation zouloue | |
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Goodwill Zwelithini kaBhekuzulu, né le à Nongoma en Afrique du Sud et mort le [1] à Durban, est roi de la Nation zouloue de 1968 à 2021, selon la clause des directions traditionnelles de la constitution d'Afrique du Sud.
Biographie[modifier | modifier le code]
Il monte sur le trône en 1968, à la mort de son père, le roi Cyprian Bhekuzulu kaSolomon. Le prince Israel Mcwayizeni KaSolomon a été régent de 1968 à 1971 alors que le roi se réfugie à Sainte-Hélène pour éviter d'être assassiné.
Zwelithini est sacré roi et huitième monarque des Zoulous lors d'une cérémonie traditionnelle à Nongoma le , en présence de 20 000 personnes.
En , peu avant les premières élections multiraciales, il obtient la création de l'Ingonyama Trust Board. Celle-ci administre 2,8 millions d'hectares sur lesquels vivent 4,5 millions de personnes, mais de nombreux cas d'abus ont été signalés. En 2017, une commission d’enquête déclare Ingonyama Trust Act inconstitutionnel et recommande la dissolution du trust. Des militants du Parti Inkatha de la liberté ont répliqué par des menaces et manifesté armés de sagaies. « Certains dans mon entourage étaient prêts à la guerre, mais j'ai dit non », a déclaré Zwelithini[2]. Il a reçu le soutien d'AfriForum, une organisation conservatrice de défense des droits des Boers[2].
En 2015, dans un contexte de vague de xénophobie en Afrique du Sud contre des immigrés venus du Mozambique ou de Somalie et donnant lieu à des violences, il demande alors notamment aux étrangers de « faire leurs bagages »[3].
Connu pour mener un train de vie fastueux, le roi Zwelithini détenait près de 1 500 propriétés dont il pouvait tirer des loyers. Il percevait également 75 000 euros de l’État par an pour son usage personnel[4].
Décès[modifier | modifier le code]
Goodwill Zwelithini kaBhekuzulu meurt le à l'âge de 72 ans, après plusieurs semaines d'hospitalisation à la suite de complications dues à son diabète[5] et du Covid-19[6].
Succession[modifier | modifier le code]
Polygame, il a 6 épouses officielles et 28 enfants. Son fils, le prince Misuzulu, né en 1974, est son héritier principal depuis la mort de son fils aîné, le prince Lethukuthula, né en 1970, survenue en [7]. Le prince Misuzulu accède au trône à la mort de son père en 2021.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- www.news24.com, 12 mars 2021
- Cédric Gouverneur, « En Afrique du Sud, la terre n’éponge pas le sang », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
- Caroline Dumay, « Nouvelle poussée de xénophobie en Afrique du Sud », Le Figaro, samedi 18 / dimanche 19 avril 2015, page 7.
- « En Afrique du Sud, le peuple zoulou couronne un roi controversé », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- « Afrique du Sud : mort du roi zoulou Goodwill Zwelithini », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Vincent Hervouet, « L'Afrique du Sud a enterré le roi des Zoulous », sur Europe 1,
- "Le roi des Zoulous est mort à 72 ans", histoiresroyales.fr, le 12 mars 2021
