Giuseppe Sala (homme politique)
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| Giuseppe Sala | |
 Giuseppe Sala en 2015. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Maire de Milan | |
| En fonction depuis le (7 ans, 10 mois et 3 jours) |
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| Élection | |
| Réélection | 4 octobre 2021 |
| Prédécesseur | Giuliano Pisapia |
| Maire de la Ville métropolitaine de Milan | |
| En fonction depuis le (7 ans, 10 mois et 3 jours) |
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| Prédécesseur | Giuliano Pisapia |
| Commissaire délégué unique du Gouvernement italien pour l’Exposition universelle de 2015 | |
| – (2 ans, 5 mois et 25 jours) |
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| Président du Conseil | Enrico Letta Matteo Renzi |
| Gouvernement | Letta Renzi |
| Prédécesseur | Lucio Stanca |
| Successeur | Poste supprimé |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Giuseppe Sala |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Milan (Lombardie, Italie) |
| Nationalité | Italienne |
| Parti politique | EV (depuis 2021) |
| Diplômé de | Université Bocconi |
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Giuseppe Sala, surnommé Beppe, né le à Milan, a été chef d'entreprise et est un homme politique italien, indépendant de centre-gauche. Il est maire de Milan depuis le . En mars 2021, il annonce rejoindre le parti Europe verte-Les Verts, les écologistes italiens.
Biographie[modifier | modifier le code]
Il passe son enfance à Varedo[1], et est diplômé en 1983 de l'Université Bocconi en sciences économiques.
Carrière administrative[modifier | modifier le code]
Il commence sa carrière chez Pirelli chargé du contrôle de gestion, de la planification stratégique, de la mise en valeur des investissements et des nouvelles opportunités d'affaires. En 1998, il est nommé administrateur délégué des pneumatiques de Pirelli[2]. En 2001, il est vice-président senior de la structure industrielle et logistique du secteur pneumatique.
En 2002, il quitte l'industrie du pneu pour les télécommunications, et est nommé directeur financier de TIM, devient PDG de Telecom Italia Wireline de 2003 à 2006, puis de la société formée de la fusion entre TIM et Telecom Italie[2]
En 2007 et 2008, il travaille dans la finance, en tant que consultant pour Nomura Bank, et président de Medhelan Management & Finance[2].
En 2009, il est appelé par le maire de Milan Letizia Moratti, pour être directeur général de l'administration publique. Il occupe ce poste pendant un an et demi, jusqu'à [2],[3]. De à , il occupe le poste de président de l'A2A, société publique de l'électricité et du gaz de Lombardie[4].
Il représente la ville de Milan au conseil d'administration de l'Expo 2015 S.p.A. une association publique chargée de la réalisation de l'exposition universelle 2015 de Milan, dont il est président de jusqu'à sa démission en [5].
Le , le président du Conseil des ministres Enrico Letta le nomme commissaire unique délégué du gouvernement pour l'exposition universelle[6],[7].
Le il entre au conseil d'administration de Cassa Depositi e Prestiti [8], qu'il quitte le [9].
Carrière politique[modifier | modifier le code]
Campagne pour les élections municipales[modifier | modifier le code]
À la fin , il annonce sa candidature à la primaire du parti démocrate[10] en vue de se présenter aux élections municipales de Milan[11], pour succéder ainsi à Giuliano Pisapia, bien que cinq ans plus tôt il ne veut pas de ce poste[5]. Le coordinateur de sa campagne est l'ancien candidat à la présidence de la région Lombardie pour le centre-gauche, Umberto Ambrosoli[11].
La primaire se déroule de avec 60 634 votants participants. Sala les remporte avec 25 600 voix, soit 42%, devant les trois autres candidats : la vice-maire de Milan Francesca Balzani (20 516 voix, 34%), l'adjoint communal à la politique sociale Pierfrancesco Majorino (13 916 voix, 23%) et le directeur général d'UISP Milan, Antonio Iannetta (443 voix, 1%)[12]. Il se présente alors, soutenu non seulement par le parti démocrate, mais aussi par les partis Italie des Valeurs, la gauche pour Milan et la liste Beppe Sala - nous Milan[13].
Lors des élections municipales du , Sala obtient 224 156 voix, soit 41,69%, ce qui n'est pas suffisant pour être élu au premier tour[14]. Le , il est en ballotage contre Stefano Parisi, et remporte l'élection par 51,70% des voix, contre 48,30% pour son rival[14],[15].
Mandat[modifier | modifier le code]
Le , il présente son exécutif municipal, composé de 12 membres, dont 5 femmes et 6 hommes de l'exécutif sortant de Giuliano Pisapia, signe de continuité avec l'administration précédente[16],[17]. Le , il se rend pour la première fois dans le quartier de banlieue Giambellino[18].
Il est réélu maire dès le premier tour le 4 octobre 2021[19].
Prises de position[modifier | modifier le code]
Le , conjointement avec le directeur de la Scala Dominique Meyer, il appelle le chef d'orchestre Valery Gergiev, proche de Vladimir Poutine, à clarifier sa position à propos de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en lui demandant de faire une déclaration plaidant pour une solution pacifique du conflit ; à défaut la présence de Valery Gergiev à Milan pourrait être compromise[20].
Publications[modifier | modifier le code]
- Milano e il Secolo della città, La nave di Teseo, 2018, (ISBN 9788893444170)
- "Società per azioni", Einaudi, 2020, (ISBN 9788806246396)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Giuseppe Sala (politico) » (voir la liste des auteurs).
- (it) Carlo Verdelli, « Il sindaco dell'Expo "Io dopo Pisapia ? Non ci penso proprio (almeno per ora)" », sur repubblica.it,
- (it) Gianni Barbacetto, « Elezioni Milano 2016, Giuseppe Sala : il preferito di Renzi è l’highlander di Expo con gli arrestati intorno », ilfattoquotidiano.it, (consulté le )
- E. So., « Il manager, le cimici e i dossier delicati », sur corriere.it, (consulté le )
- (it) « A2A: Giuseppe Sala nuovo presidente del Consiglio di gestione », sur BresciaToday, (consulté le )
- (it) Oriana Liso, « Expo, Sala rinuncia a Palazzo Reale "E guadagnerò meno di Lucio Stanca" », sur repubblica.it, (consulté le )
- (it) « Giuseppe Sala nominato Commissario Unico per Expo », sur Commune de Milan, (consulté le )
- (it) « Commissario Unico delegato per Governo per Expo 2015 », sur Gouvernement italien (consulté le )
- « Elezioni Milano, Sala esce allo scoperto : "Sono disponibile a candidarmi come sindaco" », sur larepubblica.it, (consulté le )
- (it) « Giunta, ultimo vertice e si chiude. Firmato il bando per il nuovo dg », sur corriere.it,
- (it) « Sondaggi Primarie PD Milano 2016 : Giuseppe Sala stacca tutti », sur 02blog.it (consulté le ).
- « Milano, Sala : 'Sono ufficialmente candidato'. Parte corsa a primarie », sur ANSA, (consulté le ).
- (it) Francesca Gambarini e Pierpaolo Lio, « Primarie del centrosinistra a Milano, Beppe Sala sarà il candidato sindaco », sur Corriere della Sera, (consulté le ).
- (it) « Al via la corsa per la poltrona di sindaco delle grandi città », sur rainews (consulté le ).
- (it) « primo turno », sur archive, .
- (it) « Tabella risultati ballottaggi Milano », sur La Stampa (consulté le ).
- (it) « Sala presenta la sua giunta : Scavuzzo vicesindaco e metà assessori di Pisapia », sur Il Giorno,
- (it) « Milano, Sala presenta la sua giunta: ecco assessori e incarichi », sur Il Sole 24 ORE,
- (it) « Sala, prima giunta al Giambellino : « Fondi per case popolari e periferie » », sur Il Corriere della Sera,
- Eric Jozsef, « La gauche italienne s’offre un premier tour en ville, le M5S en déroute », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- Le Figaro avec AFP, « La Scala prie le chef d'orchestre Valery Gergiev de clarifier sa position sur l'Ukraine », Le Figaro, (lire en ligne)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
