Giry (Nièvre)

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Giry
Giry (Nièvre)
Le château de Giry.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Cosne-Cours-sur-Loire
Intercommunalité Communauté de communes Les Bertranges
Maire
Mandat
Jean-François Perrier
2020-2026
Code postal 58700
Code commune 58127
Démographie
Population
municipale
188 hab. (2021 en diminution de 7,84 % par rapport à 2015)
Densité 7,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 13′ 18″ nord, 3° 21′ 55″ est
Altitude Min. 238 m
Max. 351 m
Superficie 23,78 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nevers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Charité-sur-Loire
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Giry

Giry est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Giry est une commune située dans le département de la Nièvre, dans l’arrondissement de Cosne. La superficie de la commune est de 2 378 hectares. Son altitude varie entre 258 et 351 mètres[1]. Elle compte 195 habitants en 2017, appelés les Gyricois et les Gyricoises.

Le village est implanté dans le quart nord-ouest de la Nièvre, à environ 40 km de Nevers (par la route). Il est situé à 7 km de Prémery et à 52 km au sud-est de Cosne-Cours-sur-Loire, son chef-lieu d'arrondissement. Il est traversé par la D977.

Le sous-sol est essentiellement composé de roches calcaires, marnes et gypses.

Villages, hameaux, lieux-dits, écarts[modifier | modifier le code]

Bois de Giry (les), Boucard (le), Caffards (les), Charnets (les), Gipy, Gounots (les), Grand-Domaine (le), Grande-Mare (la), Grange-Mouton (la), Guinganderie (la), Montigny, Passage à niveau de Gipy, Passage à niveau de Montigny, Passage à niveau du Boucard, Plaine, Poularderie (la), Sillons (les) et Vendée (la)[2].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 940 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Premery », sur la commune de Prémery à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 911,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,1 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Giry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,3 %), terres arables (22,6 %), prairies (18,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de Giry proviendrait du nom d’homme gaulois Gerus ou germanique Gero et du suffixe -iacum[16]

On relève les occurrences suivantes du nom de la commune : Giriacum (1287), Giri (début du XIVe siècle) et Gery (1369)[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

La première mention connue du nom de la commune remonte à 1176.

En 1765, les 24 et 25 juin, une attaque de loup est signalée dans les villages de Giry et de Saint-Bonnot. Plusieurs bœufs, vaches, juments et chiens meurent de la rage. Cinq habitants sont également mordus par l’animal. Un médecin est envoyé sur place plus de deux mois après les faits. Dans l’intervalle, quatre blessés sont morts, respectivement 30, 42, 53 et 57 jours après l’attaque. À l’arrivée de l’homme de l’art, il ne reste donc qu’un survivant, auquel le médecin prescrit de « fréquentes frictions mercurielles » [18].

En 1789, publication d’un cahier de doléances de la paroisse[19].

Le 6 mars 1794 , le citoyen F. Larippe, ancien prêtre et curé démissionnaire de Giry, prononce dans l’enceinte de l’église, devenue temple de la Raison, un vibrant discours à la gloire de la République[20].

En 1841, sept ou huit enfants sont occupés à garder des bestiaux dans le bois de Giry lorsqu’un énorme loup emporte une petite fille de neuf ans dont on ne retrouvera pas la trace[21].

En 1898, le conseil municipal est dissous par décret[22].

En 1902, la commune est touchée par une épidémie de croup. L'école communale ferme ses portes durant deux semaines dans le but d'enrayer la propagation de la maladie.

En 1906[23], le nombre d'habitants de Giry, qui compte 221 maisons, s'élève à 705 individus. La commune compte un instituteur et deux institutrices publics, un curé, un garde champêtre, un garde forestier et deux cantonniers. Il n’y a que dix commerçants : 6 épiciers ou épicières, 2 boulangers, 1 aubergiste et 1 cafetière. Les artisans sont plus nombreux : 8 couturières, 8 maçons, 3 maréchaux-ferrants, 3 menuisiers, 2 charrons, 1 charpentier, 1 sabotier, 1 scieur de long, 1 tailleur de pierre, 1 tisserand et 1 chaudronnier en cuivre. La catégorie socioprofessionnelle la plus représentée est celle des cultivateurs (56 individus, dont 45 sont propriétaires), suivie par les charbonniers (44, dont 32 sont « en chômage » et 10 « absents »), les domestiques (42, dont 31 domestiques de ferme), les bûcherons (30), les journaliers et ouvriers agricoles (15), les fermiers (10) et les propriétaires-exploitants (4). On recense également dans la commune 11 ouvriers d’usine (10 sont employés par l’entreprise Lambiotte à Prémery), 1 commis d’usine, 1 négociant en grains, 1 garde particulier et 1 berger. La compagnie des chemins de fer (PLM) emploie 1 garde-barrière, 1 brigadier-poseur[24] et 3 employés. Au total, on relève à Giry 36 professions différentes. Il y a 47 chômeurs, dont 32 charbonniers et 7 bûcherons. On n’y trouve, selon le recensement de 1906, ni médecin ni notaire ni sage-femme. Il n’y a aucun étranger dans la commune. Comme c’est souvent le cas dans la Nièvre, plusieurs familles du village accueillent un « enfant assisté » : ils sont 73 à Giry en 1906, soit 10 % de la population.

Curés[modifier | modifier le code]

  • Nicolas Dubois (1686), Jacques Faulquier (1696)[25], F. Larippe (1789), Alexandre Boitiat (1906)[23]...

Instituteur[modifier | modifier le code]

  • Pierre Jouvet (1906)[23].

Seigneurs[modifier | modifier le code]

  • Hugues de Lurcy (XIe siècle) ; Hugues de Til (XIIe siècle) ; Jean de Thianges (XIVe siècle) ; Jacques de La Rivière (XVe siècle) ; Antoine de Veilhan, chevalier, seigneur et baron de Giry (1651) ; Ludovic de Veilhan, chevalier, baron de Giry, demeurant en son château fort de Giry (1672) ; Hubert de Choiseuil, chevalier, marquis de Choiseuil, seigneur d’Arzembouy, Champlemy, Couloutre, Giry et autres lieux (1722)...

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1800 VAILLEUX    
1800 1803 Pierre THIBAUDAT    
1803 1808 Jacques GOURY    
1808 1813 Arnaud BEDET    
1813 1815 Claude BACHEMANT    
1815 1828 Arnaud BEDET    
1828 1833 Antoine GOUX    
1833 1837 Edme BORNET    
1837 1840 Jacques FÈVRE    
1840 1844 Antoine GOUX    
1844 1846 Jean BERNARD    
1846 1848 Jean THOMAS    
1848 1870 Jacques FÈVRE    
1870 1885 Jules FÈVRE    
1885 1888 Edme BORNET    
1888 1898 Jules FÈVRE    
1898 1900 Denis DEVAUGES    
1900 1908 Louis LHOSPIED    
1908 1919 Joseph CHARTON    
1919 1947 Louis GOUNOT    
1947 1959 Émile LANGRENÉ    
1959 1961 François FORÊT    
1961 1965 Louise RABDEAU    
1965 1977 Édouard MACQUIGNON    
1977 1995 Louis MERCIER    
1995 2001 Jean GOUX    
Mars 2001 décembre 2021 Élisabeth GAUJOUR-HERAULT
(décédée en fonction)
PS Attachée parlementaire
Mars 2022 en cours Jean-François PERRIER    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

En 2021, la commune comptait 188 habitants[Note 4], en diminution de 7,84 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
651566666742714690761841876
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
900917921929909869816847820
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
717714687523544507445408395
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
379327279225197196215218199
2021 - - - - - - - -
188--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29]. |recens-prem=2006 .)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Civils
Religieux
  • Église Saint-Germain (XIIe siècle) ; on y trouve notamment plusieurs dalles funéraires, dont celle de Marguerite de Sancerre, dame de Giry, morte vers 1335[31]. Pour visiter s'adresser en mairie les lundi, jeudi de 14 h à 18 h et samedi de 9 h à 12 h[32].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes.
  2. « Guide de recherche de lieu-dit et de hameau de la Nièvre », GenNièvre.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Giry et Prémery », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Premery », sur la commune de Prémery - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Premery », sur la commune de Prémery - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1989, p. _ _ _[réf. incomplète].
  17. Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865, p. _ _ _[réf. incomplète].
  18. Homme et loup : 2000 ans d’histoire, Jean-Marc Moriceau, CRHQ UMR 6583.
  19. Cayer de plaintes, doleances et remontrances de la paroisse de giry, Archives départementales de la Nièvre, 1 L 161.
  20. Procès-verbaux du Comité d’instruction publique de la Convention nationale, 1891-1958, sur gallica.bnf.fr.
  21. La Chambre de lecture : journal scientifique, artistique et littéraire, 26 septembre 1841, sur gallica.bnf.fr.
  22. Le Constitutionnel, 31 juillet 1898, sur gallica.bnf.fr.
  23. a b et c Archives départementales de la Nièvre, Recensement de 1906, 6 M 127/1.
  24. Le "poseur" est chargé de poser et réparer les rails sur la ligne de chemin de fer.
  25. Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nevers, 1891.
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. Notice no PA00112897, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. Georges de Soultrait, Répertoire archéologique du département de la Nièvre, 1875.
  32. Dépliant touristique du diocèse de Nevers, Visitez les églises de la Nièvre, Pastorale Tourisme & Loisirs, 2013.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Le canton de Prémery » (pages 26 à 28), Les Annales des pays nivernais, n° 125, 2006.
  • Jean-Louis Charton, « Rien n'a changé et tout a changé (Giry, 1789) », Blanc-Cassis, bulletin du Cercle généalogique & historique Nivernais-Morvan no 154, 2019.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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