Giovanni Andrea Pieri

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Giovanni Andrea Pieri
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Giovanni Andrea Pieri (né à Lucques en 1808 et mort à Paris le ) est un patriote et un militaire italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Giovanni Andrea Pieri est né à Santo Stefano de Moriano, une frazione de Lucques en 1808. À la suite d'un chapardage dont il est accusé, il émigre en France où il sert dans la légion étrangère.

Il s'installe à Paris, travaillant comme chapelier. Il entre en contact avec la Giovine Italia de Giuseppe Mazzini et il milite dans l'Unione degli operai italiani (Union des ouvriers italiens) organisée dans la capitale française toujours par des exilés mazziniens.

En 1848, il prend part à la révolution de Paris et à la première guerre d'indépendance en Italie comme officier des bersagliers dont il est chassé en 1849, accusé de corruption. Il retourne en France. Le coup d'État de Louis Bonaparte du l'oblige à émigrer à Londres, où il rencontre Felice Orsini. Dans la capitale britannique, Pieri vit en donnant des cours de langues.

Le , à Paris, il participe avec Carlo di Rudio et Antonio Gomez à l'attentat contre Napoléon III préparé par Felice Orsini. Capturé peu avant l'attentat, l’inspecteur de police Herbert trouve sur lui une bombe, un révolver et un passeport allemand au nom de Pierey. L’arrestation de Pieri empêche l'emploi d'une quatrième et dernière bombe.

Jugé le avec l'accusation de complicité dans l'attentat qui tua huit personnes et provoqua une centaine de blessés, il est reconnu coupable et condamné « à mort pour parricide et conduit sur le lieu de l'exécution en chemise, pieds nus, la tête couverte d'un voile noir. Il sera exposé sur l'échafaud, tandis qu'un greffier donnera lecture de la sentence et il sera exécuté immédiatement après ».

Le matin du , sur la place devant les prisons de la Roquette, devant un large public, Pieri est guillotiné peu de temps après Felice Orsini.

Sources[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (it) Guido Artom, Orsini sfida l’ultimo Napoleone, Storia Illustrata,