Gimel-les-Cascades
Gimel-les-Cascades | |||||
Le bourg de Gimel. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Corrèze | ||||
Arrondissement | Tulle | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Tulle Agglo | ||||
Maire Mandat |
Alain Sentier 2020-2026 |
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Code postal | 19800 | ||||
Code commune | 19085 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gimelois | ||||
Population municipale |
797 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 38 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 18′ 01″ nord, 1° 51′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 220 m Max. 606 m |
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Superficie | 20,86 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Tulle (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Naves | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Gimel-les-Cascades est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Gimelois(es).
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune est située dans le Massif central et arrosée par la Montane qui lui sert de limite au sud-ouest en la séparant de Chanac-les-Mines.
Elle est traversée par l'autoroute A89 (dont l'échangeur no 21 se trouve sur le territoire communal ainsi que le viaduc du Chadon), la route départementale 1089 (l'ancienne route nationale 89) et les routes départementales 53, 53E3 et 53E4, ainsi que la 26 et la 978 au sud-est.
À vol d'oiseau, le bourg de Gimel est situé à sept kilomètres au nord-est de Tulle et huit kilomètres au sud de Corrèze.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Gimel-les-Cascades est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tulle, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,3 %), prairies (19,4 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %), zones urbanisées (2 %), eaux continentales[Note 3] (1,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Économie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
En 1595, pendant les Guerres de religion une troupe de ligueurs s'empare de Gimel.
En 1974, la commune de Gimel prend le nom de Gimel-les-Cascades.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Gimel se blasonnent ainsi : burelé d'argent et d'azur, à la bande de gueules brochant sur le tout
Ces armes étaient celles des sires de Gimel et ont été adoptées par la municipalité en 1978. Ce sont les mêmes que celles des sires de Parthenay et de la ville éponyme. On y reconnaît une brisure des armes des Lusignan (burelé d'argent et d'azur), dont les Gimel proviendraient[7],[8],[9].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué une fleur à la commune[10].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2018, la commune comptait 797 habitants[Note 4], en augmentation de 6,27 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,08 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Les cascades de Gimel[modifier | modifier le code]
Gimel est surtout connu pour ses cascades, propriété privée, visitable. La Montane, affluent de la Corrèze, dévale en trois chutes successives : le Grand saut, la Redole et la Queue de cheval qui plonge dans le gouffre de l'Inferno.
L'église[modifier | modifier le code]
L'église Saint-Pardoux date du XVe siècle ; elle possède un clocher à peigne et est surtout célèbre pour son trésor dans une petite salle à gauche en entrant.
- Le trésor se compose de plusieurs pièces, notamment :
- une châsse en émail de Limoges datant du XIIe siècle contenant les reliques de saint Étienne. Elle est classée monument historique depuis 1891. Elle est protégée derrière une vitre épaisse, car elle fut volée puis retrouvée[15].
- un buste-reliquaire de saint Dumine en argent repoussé et ciselé datant du XVe siècle, dans une autre vitrine.
À voir aussi dans l'église :
- des fresques du XIIIe siècle qui ornent le chœur,
- une pietà du XVe siècle.
Les ruines du château[modifier | modifier le code]
Il ne reste que des ruines du château dit de La Roche Haute surplombant le bourg ; il fut le théâtre en 1594 d'un siège de l'armée royale contre le seigneur de Gimel qui dut se rendre. Le château fut démoli à cette occasion.
L'église Saint-Étienne de Braguse[modifier | modifier le code]
En aval des cascades, surplombant un méandre de la Montane, se trouvent les restes de l'église Saint-Étienne de Braguse, édifiée au VIe siècle, puis église paroissiale au XIIe siècle et désaffectée au XVIIIe siècle. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1926[16].
Autres sites et monuments[modifier | modifier le code]
Sur la place principale du bourg, la minuscule chapelle Notre-Dame-du-Rosaire (ou des Pénitents blancs) a été implantée au XVIIIe siècle. Elle est décorée d'un grand tableau représentant une Déploration du Christ qui porte cette inscription en bas à gauche : Adèle de Kérado d'après Carrache. Toujours dans le village, une croix de style XIIIe siècle a été installée par la commune en 1865. Une autre croix remarquable peut également se découvrir au cimetière situé à 500 mètres du bourg.
En amont du site des cascades, la Montane contourne le bourg par l'est. Un ancien pont à péage y est flanqué d'une maison au toit de chaume. En aval de ce pont, le site des Cascadelles présente un ruisseau qui rejoint la Montane après une petite chute d'eau. En bordure du parc Vuillier, une statue de la Vierge à l'Enfant surplombe la cascade du Grand Saut.
Après les trois chutes d'eau importantes du site des cascades, la Montane se précipite dans la vallée de Gimel et il existe une quatrième cascade.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Louis Léger Combret de Marcillac (1789-1866) est un homme politique né à Gimel.
- Gaston Vuillier (1845-1915), dessinateur, peintre, auteur d'ouvrages sur les pays méditerranéens. Il s'est installé à Gimel en 1892 et y est mort. Il s'est battu pour la sauvegarde du site des cascades et a aménagé le parc qui les entoure et qui porte son nom.
- Michel Faci (né en 1956), militant politique, dirigeant d'une société à Gimel[17].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes de la Corrèze
- Anciennes communes de la Corrèze
- Liste des monuments historiques de la Corrèze
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Gimel-les-Cascades sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 17 avril 2021). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références[modifier | modifier le code]
Les coordonnées géographiques, altitudes mini et maxi et superficie dans l'infobox sont issues de la page sur Gimel-les-Cascades du site de l'IGN[18]
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 25 mars 2021).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le 25 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 25 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le 25 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 25 mars 2021).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statitiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 17 avril 2021)
- site de la famille de Gimel
- (en) « Gimel », Flags of the World.
- buste-reliquaire de saint Dumine (description)
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 31 janvier 2021.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Voir site très bien documenté su la châsse
- Restes de l'église Saint-Étienne-de-Braguse sur la Base Mérimée du ministère de la culture
- http://dirigeant.societe.com/dirigeant/Michel-Roch.FACI.01369225.html
- Consulter la partie [archive]