Germaine Willard

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Germaine Willard

Biographie
Naissance	1^er janvier 1921 20e arrondissement de Paris (Seine)
Décès	3 mai 2003 (à 82 ans) Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)
Sépulture	Cimetière du Père-Lachaise
Nationalité	française
Formation	Lycée Fénelon (baccalauréat) (1932-1939) Université de Paris (diplôme d'études supérieures) (1939-1945) Agrégation d'histoire (1948)
Activités	Historienne, professeure, résistante
Conjoint	Claude Willard

Autres informations
A travaillé pour	Lycée Jules-Ferry (à partir de 1954)
Parti politique	Parti communiste français
Membre de	Musée de la Résistance
Conflit	Seconde Guerre mondiale
Distinction	Chevalier de la Légion d'honneur‎ (1997)

Germaine Willard, née Germaine Chanoinat^[1] le 1^er janvier 1921 à Paris (20^e arrondissement) et morte le 3 mai 2003 à Boulogne-Billancourt, est une historienne et résistante communiste française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issue d'une famille ouvrière, elle parvient à suivre des études au lycée Fénelon grâce à une bourse. Elle poursuit dans l'enseignement supérieur, tout en travaillant, à la Sorbonne où elle se spécialise en histoire^[1].

Participant à la Résistance dans un réseau avec ses parents, elle entre dans la clandestinité après l'arrestation et la déportation de ceux-ci en 1944. Devenue agent de liaison des FFI, elle prend part à la Libération de Paris^[1].

En 1948, elle est lauréate de l'agrégation^[2]. Elle accomplit la majeure partie de sa carrière d'enseignante au lycée Jules-Ferry (1954-1983), où elle est nommée en classe préparatoire en 1968.

Elle écrit des comptes-rendus de livres et des articles pour La Nouvelle Critique, les Cahiers d’histoire de l’Institut Maurice Thorez, La Pensée.

En 1997, elle reçoit la Légion d'honneur pour l'ensemble de son travail sur l'histoire de la Résistance et de la déportation^[3].

Germaine Willard était entre autres vice-présidente du musée de la Résistance nationale de Champigny-sur-Marne.

Elle était mariée à l'historien Claude Willard, fils de l'avocat Marcel Willard^[4].

Publications[modifier | modifier le code]

De Munich à Vichy : La drôle de guerre, Paris, Éditions sociales, coll. « Collection de l'Institut Maurice Thorez », 1969, 269 p.
La Drôle de guerre et la trahison de Vichy (préf. François Billoux), Paris, Éditions sociales, 1960, 176 p.
Avec Claude Willard, Formation de la nation française, du Xe siècle au début du XIXe siècle, Paris, Éditions sociales, 1955, 317 p.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Chevalier de la Légion d'honneur

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ ^{a b et c} Notice « WILLARD, Germaine (née CHANOINAT, Germaine, Alphonsine) », par Annie Burger-Roussenac, Le Maitron en ligne.
↑ Disparitions. Germaine Willard, Le Monde, 10 mai 2003
↑ Claude Lecomte, « La Légion d'honneur à Germaine Willard », sur L'Humanité, 25 septembre 1997 (consulté le 21 août 2019).
↑ Germaine Willard a présenté dans le livre La plaidoirie celle que prononça son beau-père en avril 1940 au procès des députés communistes (La plaidoirie, éditions Le Temps des cerises).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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[GW-1] {a b et c} Notice « WILLARD, Germaine (née CHANOINAT, Germaine, Alphonsine) », par Annie Burger-Roussenac, Le Maitron en ligne.

[2] Disparitions. Germaine Willard, Le Monde, 10 mai 2003

[3] Claude Lecomte, « La Légion d'honneur à Germaine Willard », sur L'Humanité, 25 septembre 1997 (consulté le 21 août 2019).

[4] Germaine Willard a présenté dans le livre La plaidoirie celle que prononça son beau-père en avril 1940 au procès des députés communistes (La plaidoirie, éditions Le Temps des cerises).

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