Germain Dupré
Germain Dupré | |
Germain Dupré, Archives départementales des Hautes-Pyrénées | |
Fonctions | |
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Sénateur des Hautes-Pyrénées | |
– (Ne se représente pas) (8 ans, 11 mois et 26 jours) |
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Gouvernement | IIIe République |
Groupe politique | Gauche républicaine |
Biographie | |
Date de naissance | « Argelès-de-Bigorre[1] » (Hautes-Pyrénées) Empire français |
Date de décès | (à 82 ans) |
Sépulture | Cimetière Saint-Lazare, Montpellier |
Profession | Professeur de médecine |
Résidence | Hautes-Pyrénées |
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Germain Dupré, né le à « Argelès-de-Bigorre[1] » (Hautes-Pyrénées) et mort le à Montpellier, est un médecin et homme politique français du XIXe siècle.
Biographie
[modifier | modifier le code]Germain Dupré étudie la médecine à la faculté de médecine de Montpellier, est reçu docteur (1834), puis agrégé, et devient professeur de clinique médicale de cette faculté.
Le canton de Tarbes le nomme, en 1871, membre du conseil général des Hautes-Pyrénées. D'abord vice-président de cette assemblée, puis président (1878-1879 et 1880-1882), il se présente une première fois, sans succès, aux élections sénatoriales du , comme candidat républicain, dans les Hautes-Pyrénées : il obtient 265 voix.
Il entre au Sénat lors du renouvellement du , avec 371 voix sur 530 votants. Il siège à gauche, vote :
- pour la réforme judiciaire,
- pour le divorce,
- pour la « politique opportuniste » des républicains modérés et les ministères de gauche qui se sont succédé.
En dernier lieu il s'est prononcé :
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- il s'est abstenu sur la procédure à suivre devant le Sénat pour juger les attentats contre la sûreté de l'État (affaire du général Boulanger).
En 1888, il préside la « Commission relative au projet de loi portant modification de la convention entre la France et l'Espagne pour l'exercice de la pêche dans la Bidassoa ».
Sa dernière activité parlementaire digne d'être retenue fut la présidence de la « Commission relative à la création d'une école de santé de la marine ».
On cite de lui des Considérations cliniques sur les fluxions de poitrine de nature catarrhale (1860), et un ouvrage sur la Liberté de l'enseignement médical (1865). Il avait aussi traduit du latin le Manuel de clinique médicale, ou Principes de clinique interne de Johann Valentin Hildenbrand (de), avec une préface (chez G. Baillière, 1849).
Il prononça le discours d'inauguration des statues de Lapeyronie et Barthez, le à la Faculté de médecine de Montpellier (discours imprimé par Gras, 18 pages).
Membre de l'Académie des Sciences et Lettres de Montpellier (1849, chaire de médecine no XII), correspondant de l'Académie de médecine et officier de la Légion d'honneur, il fut confirmé dans le titre de chevalier héréditaire[1] à la mort de son père (1852).
Une huile sur toile représentant Germain Dupré, en buste, vêtu du manteau d'apparat rouge bordé de fourrure blanche de Professeur de clinique médicale (1852-1886) est visible à la faculté de médecine de Montpellier.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Union et postérité
[modifier | modifier le code]Fils de Jacques-Romain Dupré (°1771 - Loriol ✝ [2] - « Argelès-de-Bigorre[1] » (Hautes-Pyrénées)), retraité capitaine, chevalier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII, ), chevalier de l'Empire et de Marie-Anne Ducor[3].
Germain Dupré avait une sœur, Marie Sophie Jacqueline[4] (né en 1812[5] ou 1813, morte en 1883 à Valentine (Haute-Garonne)), épouse de Napoléon Foch (1803-1880), fonctionnaire de l'administration préfectorale, et mère de Ferdinand Foch, maréchal de France.
Dupré se maria trois fois[6] du fait que ses deux premières épouses décédèrent jeunes encore. Agrégé en 1839 et touchant au but qu'il avait poursuivi : l'enseignement supérieur après ses débuts de vie adulte consacrés aux études, aux concours, à l'exercice de ses fonctions dans les hôpitaux[7], les partis de son âge n'étaient plus disponibles.
À 38 ans, il épousa à Bayonne en [8] Maria Ignacia Guadeloupe Garcia de Quevedo 1825-1852, espagnole, fille du consul de France[9] Manuel Garcia de Quevedo, elle avait 24 ans, baptisée à Guadalajara, province de Jalisco, Mexique, domiciliée à Montpellier. Malheureusement, Germain, - quelques mois après avoir enterré son père, le chevalier Jacques-Romain Dupré, - non seulement se trouva veuf, son épouse décédant à Tarbes en juin 1852[10] mais il perdit moins d'un an après, le fils unique de cette union, âgé de 18 mois.
Dupré s'allia alors en 1854 à l'une des grandes familles locales, les Alicot, au moment où leur lignée de notaires dont le premier remonte au début du 17e siècle puis, notamment à Montpellier, devenait celle d’hommes de droit et politiques. C’est au Magistrat Eugène Alicot[11]qu’il demanda la main de leur fille ainée Eugénie[12] ; le mariage eut lieu le , à Montpellier, il en naquit un fils :
- Jacques Louis ( - Montpellier ✝ après 1924 - Montpellier), docteur en médecine, médecin-major au 122e régiment d'infanterie ; marié le avec Eugénie Baylou.
Décidément nouveau malheur, deux mois après l'avoir mis au monde, cette mère, Eugénie Dupré, s'éteignait ; sa sœur cadette Cécile Alicot[13], fille d'Eugène Alicot précédemment cité, avait 22 ans ; de nouveau veuf, Germain l'épousa le à Montpellier[14], elle était sa belle-sœur et lui survécut, quatre enfants naquirent de cette troisième et dernière union :
- Marie Jeanne Sophie Suzanne Paschale -, — l'ainée de ses filles, recevant les prénoms de sa parenté (Marie Ducor, Jean, premier prénom de son grand-père, celui de sa tante Mme Sophie Foch[15] et de Suzanne Rouvière) — mariée le à Paris 6ème[16] avec l'architecte parisien Norbert Maillart dont postérité ;
- Jacques Louis Alfred François Germain Michel[17] (né le - Montpellier), préfet des Basses-Alpes (1906), préfet des Pyrénées-Orientales ( - ), préfet de l'Allier ( - ), chevalier de la Légion d'honneur, marié le avec Jeanne Zambeaux dont Jean-Jacques Alicot ;
- Suzanne (née le ), mariée avec Antoine de Andreis (né en 1847), banquier à Marseille, dont postérité :
- Sophie Michelette Claire Germaine Cécile, mariée avec Pierre Marie Élie Guibal (1854-1914), polytechnicien (X 1874), Ingénieur en chef des ponts et Chaussées .
En 1888, Germain Dupré déclare le décès d'Eugène Foch, son petit-neveu, fils de Ferdinand Foch, mort à l'âge de 11 jours.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Germain Dupré », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Germain Dupré », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- « Germain Dupré », sur site du Sénat (consulté le )
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Armorial du Souvenir
- « Cote LH/860/21 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Le Maréchal Foch Argeles Gazost », sur argeles-gazost.fr (consulté le ).
- « roglo.eu », Marie Sophie Jacqueline Dupré (consulté le )
- R.Driant (base d'Angélique Rabary)
- Acte décès Germain Dupré n°2075 Montpellier, , signé par ses deux gendres :A. de Andreis et Elie Guibal.
- Discours du Professeur Marius Carrieu, membre de l’Académie de médecine de Montpellier au décès de Germain Dupré. Nouveau Montpellier médical, 16 décembre 1893.Lire en ligne
- Le 10 octobre 1849 [1].
- nommé par le consul Bonaparte à qui il avait prêté ses services en Nouvelle-Galice : « Ne pouvant débarquer dans un port espagnol, il est accueilli dans le port français de Bayonne, à côté de l'Espagne ; la France a immédiatement accueilli le Senor de Quevedo, car il avait lui-même été consul bonapartiste en Nouvelle-Galice. »
- Archives de l'Hérault 1852, 2 E 4/112.
- Jean Pierre François Eugène Alicot (°8 janvier 1801 - Montpellier ✝ 15 décembre 1865 - Montpellier), substitut du procureur à Lodève, président du Tribunal civil, puis président de la Cour d'appel de Montpellier. Président de la Société archéologique de Montpellier et chevalier de la Légion d'honneur. Marié à à Louise-Antoinette Clarier Bruyas 1814-1890, fille de Jacques Bruyas, Banquier.
- Suzanne Louise Eugénie (° - Montpellier ✝ - Montpellier)
- Françoise Élisabeth Cécile Alicot (° - Montpellier ✝ 1913), fille de
- Acte mariage n°280, .
- Marie Sophie Jacqueline Dupré (1812-1883). sœur de Germain Dupré elle eut sept enfants, trois filles et quatre garçons dont les deux derniers Ferdinand Foch et Germain Foch (Robert de Sinéty, Le père Foch : 1854-1929, Editions de l'Apostolat de la Prière, Toulouse 1931, 1 vol. 197 p. portrait.).
- Acte mariage Paris, , n°261.
- « Cote 19800035/214/28116 », base Léonore, ministère français de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative à la santé :
- « roglo.eu », Germain Dupré (consulté le ) ;
- « armorial-du-souvenir.fr », Jacques-Romain Dupré (consulté le ) ;
- « gw0.geneanet.org », Germain Dupré (consulté le )
- « Cote LH/859/34 », base Léonore, ministère français de la Culture.
- Naissance en janvier 1811
- Naissance à Argelès-Gazost
- Médecin français du XIXe siècle
- Professeur des universités – praticien hospitalier
- Agrégé de médecine
- Président du conseil général des Hautes-Pyrénées
- Sénateur des Hautes-Pyrénées
- Sénateur de la Troisième République française
- Officier de la Légion d'honneur (date non précisée)
- Décès en décembre 1893
- Décès à Montpellier
- Chevalier français
- Noble français du XIXe siècle
- Décès à 82 ans
- Étudiant de l'université de Montpellier
- Professeur à l'université de Montpellier
- Membre de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier
- Membre de l'Académie nationale de médecine