Géraudot

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Geraudot)

Géraudot
Géraudot
Blason de Géraudot
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Communauté de communes Forêts, lacs, terres en Champagne
Maire
Mandat
Noémie Brague
2020-2026
Code postal 10220
Code commune 10165
Démographie
Gentilé géraudoise, geraudois
Population
municipale
333 hab. (2021 en augmentation de 1,52 % par rapport à 2015)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 18′ 34″ nord, 4° 19′ 25″ est
Superficie 16,74 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brienne-le-Château
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Géraudot
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Géraudot
Géolocalisation sur la carte : Aube
Voir sur la carte topographique de l'Aube
Géraudot
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Géraudot
Liens
Site web geraudot.fr

Géraudot est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Géraudot est à 26 km à l'est de Troyes[1] (18 km à vol d'oiseau[2]).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Géraudot
Rouilly-Sacey
Dosches Géraudot Piney
Lusigny-sur-Barse Mesnil-Saint-Père

Description[modifier | modifier le code]

Géraudot, autrefois orthographié Gérosdot[3], est une commune de la Champagne humide située sur les rives du lac d'Orient[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 758 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mesnil-Saint-Père », sur la commune de Mesnil-Saint-Père à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 772,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Géraudot est une commune rurale[Note 2],[11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac d'Orient, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (30,4 %), eaux continentales[Note 4] (24,6 %), forêts (22,8 %), prairies (14,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), zones urbanisées (3,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

La première mention du village remonte à la donation de André de Rosson, chevalier du Temple qui fait don en 1220 de ce qu'il possède à Aillefol et Rosson à sa nouvelle confrérie. Sa fille Agnès confirme cette donation à la commanderie de Bonlieu.[réf. nécessaire]

En 1231, sur l'ancienne paroisse d'Aillefol, est fondée la commanderie de l'Hôpiteau par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem sur des terres vendues par le comte de Brienne Gautier IV.[réf. nécessaire]

Le village était une mairie royale.[réf. nécessaire]

En 1669 le village est réuni à la seigneurie d'Aillefol, qui relève de la grosse tour royale de Troyes.[réf. nécessaire]

En 1789, le village dépend de l'intendance et de la généralité de Châlons-sur-Marne, de l'élection de Troyes. Pour le bailliage, une partie relève de Troyes et pour partie de Chaumont. Il est aussi chef-lieu de district du 29 janvier au 29 novembre 1790 avant d'être rattaché au canton de Piney.[réf. nécessaire]

Le château, sur la route vers Lusigny est vendu à Révolution à Henri Clément, puis à Anatole Chanoine en 1851. Ainsi qu'une maison seigneuriale qui appartenait en 1526 à Pierre de Beauffremont au lieu-dit Aillefol et des terres au Haut-du-Porche. Louis II de Vienne obtenait par lettre patente de 1669 le rattachement de cette seigneurie au fief de Géraudot.[réf. nécessaire]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

D’azur à la cotice en barre d’or accompagnée en chef d’un petit voilier contourné d’argent et en pointe d’une grue contournée au naturel.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
    Joseph Goussin    
    Adolphe Grandnom    
    Adrien Goussin    
    Louis Goussin    
  1886 Adolphe Grandnom    
1886 1887 Alexandre Millard    
1887 1892 Louis Goussin    
1892 1900 Victore Goisier    
1900 1902 Hippolyte Goussin    
1902 1909 Louis Goussin    
1909 après 1915 Emile Ferdinand Delarue 1850-1931   Menuisier
mars 2001 mars 2008 Marcel Launoy    
mars 2008 mai 2020 Roland Bernard DVD Retraité
mai 2020 En cours Noémie Brague DVC Assistante à la Coordination du Parcours Patient Grand Est secteur GHT 3 et 4
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Château de Géraudot, XVIIIe siècle. Propriété de la famille de Vienne, puis de la famille Chanoine.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Edme Victor Bertrand, général des armées de la République et de l'Empire, né à Géraudot le 21 juillet 1769, mort à Vermandovillers le 15 janvier 1814 des suites d'une blessure contractée à Leipzig. Voir la Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géraudot, carte », sur google.fr/maps (consulté en ).
  2. a et b « Géraudot, carte interactive » sur Géoportail.
  3. [Fichot 1884] Charles Fichot, « Gérosdot », dans Statistique monumentale du département de l'Aube, t. 1, Troyes, libr. Lacroix, , 562 p. (lire en ligne), p. 152-466.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Géraudot et Mesnil-Saint-Père », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Mesnil-Saint-Père », sur la commune de Mesnil-Saint-Père - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Mesnil-Saint-Père », sur la commune de Mesnil-Saint-Père - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  17. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]