Georges Wilson

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Georges Wilson
Description de cette image, également commentée ci-après
Georges Wilson en 1967.
Nom de naissance Georges Willson
Naissance
Champigny-sur-Marne, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 88 ans)
Rambouillet, France
Profession Acteur, metteur en scène
Films notables L'Honneur d'un capitaine
Chair de poule
Faites sauter la banque !
Tintin et le Mystère de La Toison d'or

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Georges Wilson [ ʒɔʁʒ wilsɔn][1], né Georges Willson, est un acteur, metteur en scène, réalisateur et directeur de théâtre français, né le à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), et mort le au centre hospitalier de Rambouillet (Yvelines).

Il a pris la suite de Jean Vilar à la direction du TNP de 1963 à 1972.

Il est le père du musicien de jazz Jean-Marie Wilson[2] et de l'acteur Lambert Wilson.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines familiales et formation[modifier | modifier le code]

Georges Willson, né le à Champigny-sur-Marne[3], est d'origine irlandaise par sa mère dont il porte le nom[4],[5]. Il prend pour la scène le pseudonyme de Georges Wilson[6].

Il suit, dès 1945, les cours de Pierre Renoir à l'école de la rue Blanche.

Le TNP (1952-1972)[modifier | modifier le code]

De 1947 à 1950, il commence sa carrière de comédien dans la compagnie Grenier-Hussenot[7].

En 1952, il est recruté par Jean Vilar au Théâtre national populaire (TNP) et se produit au Festival d'Avignon.

En 1963, il succède à Jean Vilar à la direction du TNP[4]. Jusqu'à son départ en 1972, il joue et met en scène de nombreuses pièces classiques. Il monte sur les planches notamment pour L'École des femmes de Molière, et En attendant Godot de Samuel Beckett. Il met en scène la pièce de Sartre Huis clos, ainsi que l'opéra Falstaff de Verdi.

Il est à l'origine de la construction de la petite salle Gémier du palais de Chaillot.

Autres activités au théâtre[modifier | modifier le code]

Georges Wilson (à droite) en compagnie de Rufus dans En attendant Godot au festival d'Avignon.

De 1957 à sa mort, il enseigne à l'école de théâtre de Charles Dullin.

En 1978, il prend la direction artistique du Théâtre de l'Œuvre dirigé par Georges Herbert.

Avec Irène Chabrier sur les planches en 1964.

Télévision et cinéma[modifier | modifier le code]

À la télévision, il interprète plusieurs téléfilms, dont La Nuit des rois de Claude Loursais, en 1957, et L'Huissier de Pierre Tchernia, en 1990.

Georges Wilson se lance dans l'écriture et la réalisation de film avec La Vouivre, en 1988.

Il a également joué dans un très grand nombre de films[8].

Il meurt le à 88 ans[9], au Centre hospitalier de Rambouillet. Après des obsèques célébrées en l'église Saint-Roch de Paris, il est inhumé dans le cimetière communal de Clairefontaine-en-Yvelines.

Récompense[modifier | modifier le code]

En 2001, Georges Wilson reçoit un Molière du meilleur comédien dans un second rôle pour La Chatte sur un toit brûlant[10].

Filmographie[modifier | modifier le code]

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Acteur[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Doublage[modifier | modifier le code]

Voix off[modifier | modifier le code]

Réalisateur[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

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Comédien[modifier | modifier le code]

Théâtre national populaire Festival d'Avignon[modifier | modifier le code]

Mise en scène Jean-Pierre Darras[modifier | modifier le code]
Mise en scène Gérard Philipe[modifier | modifier le code]
Mise en scène Jean Vilar, Cour d'Honneur du Palais des Papes et/ou Théâtre de Chaillot[modifier | modifier le code]
Mise en scène Georges Wilson Festival d'Avignon et/ou Théâtre de Chaillot[modifier | modifier le code]

Metteur en scène[modifier | modifier le code]

Théâtre national populaire : 1952-1972[modifier | modifier le code]

Publication[modifier | modifier le code]

DVD[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompense[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Décoration[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Prononciation en français de France standardisé retranscrite selon la norme API.
  2. ↑ « Lambert Wilson, le feu de la cinquantaine », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le ).
  3. ↑ O.R. avec Oihana Gabriel, « Le comédien Georges Wilson est mort », sur 20 Minutes, (consulté le ).
  4. ↑ a et b Yves Kirchner, « Georges Wilson (1921-2010) », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  5. ↑ « Willson Georges », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  6. ↑ « Georges Wilson », sur lesarchivesduspectacle.net (consulté le ).
  7. ↑ « Georges Wilson, héritier de Jean Vilar », sur L'Obs, (consulté le ).
  8. ↑ Georges Wilson : le destin d'un artisan, Pascal Maurice éditeur, 1992.
  9. ↑ Décès de Georges Wilson sur le site du Figaro.
  10. ↑ « Georges Wilson, un fidèle de Jean Vilar disparaît », sur Libération, (consulté le ).
  11. ↑ Archives des nominations et promotions dans l'ordre des Arts et des Lettres.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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