Georges Victor-Hugo

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Georges-Victor Hugo
Georges Victor-Hugo vers 1885 au lycée Janson-de-Sailly.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Père
Fratrie
Conjoints
Dora Dorian (d) (à partir de )
Pauline Ménard-DorianVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Jean Hugo
Marguerite Hugo (d)
François Hugo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Tola Dorian (belle-mère)Voir et modifier les données sur Wikidata

Georges Victor-Hugo, né Georges Charles Victor Léopold Hugo, né le à Bruxelles et mort le à Paris, est un peintre et skipper français.

Il est le fils de Charles Hugo et petit-fils de Victor Hugo.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Charles Hugo, le premier fils de Victor Hugo, et de son épouse Alice Lehaene, Georges Victor-Hugo naît après la mort par méningite dans sa première année d'un premier enfant du couple lui aussi baptisé Georges.

À l'âge de 3 ans, il perd son père et est élevé par son grand-père Victor qui s'inspirera de cette expérience pour son livre L'Art d'être grand-père. Son parrain est le journaliste Henri Rochefort, ami du grand écrivain.

Il fait ses études au lycée Janson-de-Sailly à Paris et étudie la peinture au côté du peintre Ernest Ange Duez.

Il se marie en 1894 à Paris avec Pauline Ménard-Dorian[1]. Leur fils, Jean Hugo fera lui aussi une carrière de peintre.

Ayant été matelot pendant les trois ans de son service militaire dans la Marine de guerre, il publie en 1896 un recueil de souvenirs à ce sujet, Souvenirs de matelot[2].

Il participe aux deux courses de classe 1-2 tonneaux aux épreuves de voile aux Jeux olympiques de 1900[2] à bord du Martha (il est référencé sous le nom de Charles Hugo dans les rapports olympiques). Il remporte la médaille d'argent à l'issue de la première course et la médaille de bronze à l'issue de la seconde[3].

Divorcé, il se remarie en 1901 avec Dora Charlotte Dorian (fille d'un député)[4], cousine germaine de sa première épouse[5].

En 1902 il obtient de changer son nom en Victor-Hugo et signe désormais ses toiles Georges Victor-Hugo ou du monogramme G.V.H.

Lors de la guerre de 1914-1918, il s'engage - il a 46 ans - et en profite pour dessiner des scènes de tranchée qui seront exposées au musée des Arts décoratifs[6]. Il est décoré de la Croix de Guerre avec citation à l'ordre de l'armée pour sa bravoure en tant qu'officier de liaison.

En février 1925, à 56 ans, Georges Hugo meurt d'une congestion pulmonaire, dans la misère et criblé de dettes, dans une chambre modeste au 2, rue de l'Élysée à Paris[7].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Décoration[modifier | modifier le code]


Publications[modifier | modifier le code]

Exposition[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de Paris, acte de mariage no 179 dressé dans le 16e arrondissement le , vue 3 / 31.
  2. a et b Stéphane Gachet, JO d’été : tous les médaillés français de 1896 à nos jours, Paris, Talent Sport, (ISBN 978-2378153427), p. 30-31
  3. (en) « Charles Hugo », sur olympedia.org (consulté le )
  4. Charlotte Dorian était de la proche famille de sa première femme Pauline, ils ont un fils, François Hugo, orfèvre spécialiste des bijoux d’artistes à Aix-en-Provence. Ce dernier a en effet collaboré avec Pablo Picasso, Max Ernst, André Derain ou encore Jean Cocteau[réf. nécessaire].
  5. « Georges Hugo, un peintre dans l’ombre de son illustre grand-père », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Trois artistes de la famille Hugo que vous ne connaissez pas », Franceculture.fr.
  7. Agnès de Noblet, Un univers d'artistes : Autour de Théophile et Judith Gautier, éditions L'Harmattan, 2003. Consulté sur Google-Books.
  8. Notice sur le site Collections.musee-armee.fr.
  9. « Georges Hugo | Maisons Victor Hugo », sur www.maisonsvictorhugo.paris.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]