Georges Martin (écrivain)

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Georges Martin
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Fonctions
Majoral du Félibrige
-
Pierre Causse (d)
André Dupuis (d)
Président
Jouvènço Nimesenco (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 76 ans)
Montpellier
Nom de naissance
Marius Louis Georges MartinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Écrivain, bijoutierVoir et modifier les données sur Wikidata
Rédacteur à
Armana Prouvençau (d), Le Feu (d), La Chronique nîmoise (d), Midi libre, Le Gard à Paris (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Geneviève Ribard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinctions
Liste détaillée
Prix d'Académie ()
Prix Lucien-Tisserant ()
Prix de la littérature régionaliste (d) ()
Prix Saintour ()
Prix Roland-de-Jouvenel ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Georges Martin (1905-1981) est un écrivain français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à Nîmes, Georges Martin fonde à l'instigation de Frédéric Mistral la Jouvènço Nimesenco[1]. Il fréquente divers poètes provençaux, comme Baptiste Bonnet, Guillaume Laforêt ou Bernard de Montaut-Manse[1].

Il devient lui-même journaliste et conférencier, et fonde en 1930 la société félibréenne La Tour Magno (qui fusionne la Jouvènço et la société Nemausa d'Albert Eloy-Vincent)[2]. Entrant ensuite en littérature, il se promet : « Je n'écrirai rien qui ne soit à la terre dont je proviens[1]. » Il publie divers recueils de poèmes[1]. Il exerca la profession de bijoutier.

Après la Libération, il collabore au Monde, aux Nouvelles littéraires et au Midi libre ; il reprend en 1946 la direction de La Chronique nîmoise, fondée par Paul Guiraud, qui paraît jusqu'en 1952[1]. En 1952, il est élu majoral du Félibrige[1], (Cigalo de la Patrio), et en 1970 membre de l'Académie de Nîmes[3]. En 1968, il publie Dins li carriero au tems passa, où il cherche à immortaliser les « petits métiers » (rémouleur, tondeur de chien, arracheur de dents, etc.) de Nîmes.

Il est à l'origine de la création en 1941 du groupe folklorique nîmois Lou Velout de Nîmes, dont les activités perdureront jusqu'en 1972.

La Chronique Nîmoise de Paul Guiraud 1948

Il est l'époux de Geneviève Ribard, autrice de Fleurs amères et d'Heures lentes[4].

Il meurt à Montpellier le [5].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Ombres fidèles, Aix-en-Provence, Le Feu, 1937 (BNF 32423791).
  • (oc) Dins li carriero au tems passa (ill. Louis Jou), Avignon, Roumanille, 1968 (BNF 33091714).
  • (oc) L'Amenlié de Nimes, Nîmes, La Tour Magne, 1970 (BNF 35407403).
  • Nîmes dans la littérature, Nîmes , Georges Martin, 1972.

Prix[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Bernié-Boissard, Boissard et Velay 2009.
  2. Discours de réception de Robert Dalverny et éloge de son prédécesseur Pierre Hugues, Bulletin des séances de l'Académie de Nîmes, 1988, p. 137.
  3. https://academiedenimes.org/site/wp-content/uploads/2013/04/LISTE-ALPHABETIQUE-DES-FAUTEUILS.xls
  4. Gaussen 1962, p. 95.
  5. Relevé généalogique sur Filae
  6. a b c et d « Georges MARTIN », sur academie-francaise.fr (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]