Georges Biet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Georges Biet
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
NancyVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activité
Père
Joseph Isidore Biet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Marguerite Deloussat (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement

Georges Emile Biet, né à Nancy le et mort dans la même ville le , est un architecte français représentant du style Art nouveau.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Joseph Isidore Biet (1838-1920), architecte, et de Marguerite Deloussat. Dans un premier temps, il fait des études d'ingénieur à l'École professionnelle de l'Est. Puis il entre à l'École des Beaux-Arts en 1890. Il est l'élève de Victor Laloux[1] et se forme dans l'atelier de son père durant sa dernière année d'études[2]. Il sort diplômé de l'école le 10 décembre 1896 après avoir obtenu une médaille de première classe en 1893[2].

Son agence à Nancy est située d'abord au 3 rue de Lorraine puis au 22 rue de la Commanderie[2]. Parallèlement, il donne des cours de dessin à l'École professionnelle de l'Est à partir de 1898[2].

Il a beaucoup collaboré avec Eugène Vallin[3].

Bien que relevant du mouvement de l'école de Nancy, en particulier dans son utilisation des ferronneries et sa double formation industrielle et artistique, il s'est peu impliqué dans la vie associative du mouvement[3]. Il est membre de la Société des architectes de l'Est de la France à partir de 1896 et de la Société des architectes diplômés par le gouvernement à partir de 1897[2].

Nommé architecte des Hospices de Nancy en 1909, il reprend les chantiers de Ferdinand Genay à l'hôpital central de Nancy (rénovation et agrandissement en 1911 du service pédiatrique qui deviendra le dispensaire Haushalter), à l'hôpital Saint-Julien et au sanatorium de Lay-Saint-Christophe. Il crée l'hôpital Villemin, qui n'ouvre qu'en 1919, la guerre ayant retardé les travaux. Il démissionne en et Pierre Le Bourgeois prend sa succession.

Il est enterré au cimetière de Préville[4].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il épouse Marie Juliette Valérie Petitjean en 1899, puis Renée Petitjean en 1911 et a sept enfants[2].

Principales réalisations remarquables[modifier | modifier le code]

Autres réalisations[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. INHA, « Georges Biet », sur AGORHA (consulté le )
  2. a b c d e f g h i j k l m n et o « Biet, Georges Émile », dans Répertoire des architectes nés ou actifs dans les Vosges : 1800-1940, Épinal, Archives départementales des Vosges, (ISBN 978-2-86088-052-7), p. 8
  3. a et b Christian Debize, Guide de l'école de Nancy, Nancy/Metz, Presses universitaires de Nancy / Ed. Serpenoise, , 159 p. (ISBN 2-86480-373-9)
  4. Bertrand Beyern, Guide des tombes d'hommes célèbres, , 377 p. (ISBN 2-7491-1350-4)
  5. Notice no PA00106182.
  6. Notice no PA00106088.
  7. Notice no IA54000033.
  8. Notice no IA54000100.
  9. Notice no IA00048960.
  10. Notice no PA00132640.
  11. Notice no IA00121664.
  12. Notice no IA54000101.
  13. Notice no IA54000036.
  14. maison Docteur Léon Hoche, sur le site art.nouveau.world
  15. Notice no PA00106440.
  16. « Évocation de Georges Schwarz », notice no IA54000070.
  17. a et b La reconstruction urbaine de Parux par G. Biet en 1919 en ligne sur sitlor.fr

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Monuments historiques à Nancy
Art nouveau à Nancy

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]