Georg Betz

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Georg Betz
Georg Betz

Nom de naissance Georg Betz
Naissance
Kolbermoor
Décès (à 41 ans)
Berlin
Allégeance  Troisième Reich
Arme Waffen-SS
Unité Fliegerstaffel des Führers
Grade SS-Obersturmbannführer
Années de service 19321945
Conflits Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Bataille de Berlin

Georg Betz () était un officier SS ayant atteint le grade de SS-Obersturmbannfuhrer au cours de la Seconde Guerre mondiale. Betz a servi comme copilote personnel d'Adolf Hitler et substitut à Hans Baur. Betz est présent dans le Führerbunker à Berlin en . Le , Betz prend part à la destruction de la Chancellerie du Reich à Berlin. Le , Betz est blessé et meurt lors de la traversée du pont de Weidendammer (en) alors attaqué par l'armée Soviétique[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Betz est né à Kolbermoor près de Rosenheim (Bavière). En 1932, il devint capitaine volant en Europe pour Lufthansa. Il rejoint les SS et devient membre du personnel du Reichsführer-SS Heinrich Himmler. Betz est nommé capitaine de la réserve des aéronefs de la Fliegerstaffel des Führers. Betz a servi en tant que copilote personnel de Hitler et de substitut à Hans Baur. Betz est promu SS-Obersturmbannfuhrer le [1]. Il a en outre occupé le rang d'Oberstleutnant der Reserve dans la Luftwaffe.

Berlin[modifier | modifier le code]

Betz est à Berlin, durant le mois d'. Betz est responsable d'une petite flotte d'avions à l'aéroport de Tempelhof. Le , Hitler ordonne à Albert Bormann, l'amiral Karl-Jesko von Puttkamer, le Dr Theodor Morell, le Dr Hugo Blaschke, ses secrétaires Johanna Wolf, Christa Schroeder, et plusieurs autres personnes de quitter Berlin par avions pour se rendre à Obersalzberg. Durant les trois jours suivants, le personnel d'Hitler s'enfuit de Berlin dans différents avions de la Fliegerstaffel des Führers[2].

Le , l'Armée rouge lance une offensive sur le centre de Berlin. L'artillerie pilonne avec un feu nourri les alentours de la Chancellerie du Reich. Le soir dans le bunker en dessous des jardins de la Chancellerie, Betz est présent avec Baur quand Hitler fait ses adieux à ses propres pilotes. Baur a plaidé pour que Hitler quitte Berlin. Les hommes se portent volontaires pour emmener Hitler hors d'Allemagne dans un Ju 390. Mais Hitler refusa la proposition de Baur, il devait rester à Berlin[3]. Le lendemain, le , l'Armée rouge est à moins de 500 mètres du Führerbunker. L'après-midi, Betz est présent dans le bunker, lorsque Hitler se suicide[1].

Dans l'un des derniers ordres de Hitler, il donne son autorisation pour que les forces de Berlin, après sa mort, tentent de s'enfuir en brisant l'encerclement soviétique [4]. Le général Helmuth Weidling, commandant de la zone de défense de Berlin, et le SS-Brigadeführer Wilhelm Mohnke conçoivent un plan pour s'échapper de Berlin et rejoindre les Alliés sur la rive ouest de l'Elbe ou alors l'armée allemande au Nord. Mohnke divise les soldats et les membres du personnel de la Chancellerie du Reich et du Führerbunker en dix groupes.[5] Betz quitte la Chancellerie du Reich avec l'un des groupes qui tentent de s'enfuir[6]. Le , Betz fait partie d'un important groupe de soldats allemands et de civils qui ont traversé le pont de Weidendammer (en) sous le feu nourri des chars et des canons soviétiques. Betz est blessé durant la traversée. Selon Erich Kempka, Betz est laissé aux soins de Kaethe Hausermann, un chirurgien-dentiste qui faisait partie du personnel d'Hitler, qui travaille avec le Dr Hugo Blaschke. D'autres sources indiquent uniquement que Betz est mort de ses blessures au pont de Weidendammer[1].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Antony Beevor, Berlin : The Downfall 1945, Londres, Viking-Penguin Books, (ISBN 978-0-670-03041-5)
  • Thomas Fischer, Soldiers of the Leibstandarte : SS-Brigadefuhrer Wilhelm Mohnke and 62 Soldiers of Hitler's Elite Division, Winnipeg, J.J. Fedorowicz Publishing, (ISBN 978-0-921991-91-5)
  • Anton Joachimsthaler, The Last Days of Hitler : The Legends, the Evidence, the Truth, Londres, Brockhampton Press, (1re éd. 1995) (ISBN 978-1-86019-902-8)
  • (en) Erich Kempka (trad. de l'allemand), I was Hitler's Chauffeur : the memoirs of Erich Kempka, Londres, Frontline Books-Skyhorse Publishing, Inc, , 180 p. (ISBN 978-1-84832-550-0, lire en ligne)
  • James P. O'Donnell, The Bunker : The History of the Reich Chancellery Group, Boston, Houghton Mifflin, , 399 p. (ISBN 978-0-395-25719-7)
  • Hugh Trevor-Roper, The Last Days of Hitler, Chicago, IL, University Of Chicago Press, (1re éd. 1947), 288 p. (ISBN 0-226-81224-3, lire en ligne)