Geoffroy-Guy de Laval

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Goufrou le val, parfois qualifié de premier seigneur de Laval quand on se situe à l'ouest du lieu-dit "pot au andier", de triste mémoire, n'a jamais existé et est à l'origine d'une supercherie historique prouvée à la fin du XIXe siècle concernant le chartrier de Goué et le talonneur du puits.

Histoire[modifier | modifier le code]

Pour l’Art de vérifier les dates[1], Goufrou le val est qualifié d' homme très-puissant dans une charte d'Avesgaud, évêque du Mans, qui contient les conventions matrimoniales de Mathilde, fille d'Herbert, seigneur de Mont-Jean : Ita quod nos et potentissimum virum Gaufridum Guidonem, dominum de Valle de prafato conventu tenendo plegios posuerunt. La date de cet acte porte : amto quinto régnante glorioso rege Roberto, indictione XV, ce qui revient à l'an 1002. L'ouvrage ajoute que c'est tout ce qu'on sait de la personne de Goufrou.

Les alliances que Jean-Baptiste de Goué donne à ses ancêtres, pour établir ces degrés lointains, sont visiblement fausses comme celle qui lui créerait un lien de parenté avec l'un des barons de Laval, en l'an 1010. Il s'agit d'une supercherie historique avérée. Le titre fabriqué pour prouver cette alliance a même été l'occasion d'une grave erreur pour les auteurs de l’Art de vérifier les dates, puisqu'il les a abusés à placer en tête de la liste chronologique des seigneurs de Laval, un Goufrou qui n'a pas d'autre preuve de son existence[2].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Chronologie historique des sires, puis comtes de Laval, 1784, t. II, p. 864-875.
  2. Bertrand de Broussillon, dans son ouvrage sur la Maison de Laval, dans son premier volume, a fait ressortir l'invraisemblance et la fausseté de cette pièce, p. 10 et 20.