Geaune
Geaune | |
![]() L'hôtel de ville | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Landes |
Arrondissement | Arrondissement de Mont-de-Marsan |
Canton | Chalosse Tursan |
Intercommunalité | Communauté de communes Chalosse Tursan |
Maire Mandat |
Gilles Couture 2014-2020 |
Code postal | 40320 |
Code commune | 40110 |
Démographie | |
Population municipale |
676 hab. (2016 ![]() |
Densité | 64 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 38′ 27″ nord, 0° 22′ 39″ ouest |
Altitude | Min. 82 m Max. 221 m |
Superficie | 10,53 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.geaune.fr |
modifier ![]() |
Geaune (en gascon Gèuna) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Commune située dans le Tursan, dans le vignoble du même nom.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le Bas, affluent droit du Gabas, traverse les terres de la commune.
Toponymie[modifier | modifier le code]
L'origine du nom de la ville de Geaune vient de Gênes (Genoa, Gèuna en Gascon), ville italienne (en latin Genua) d´où le sénéchal était originaire[2],[3]. Le nom gascon procède d'une métathèse : Genua > Gèuna [jɛwnə][3],[4].
Histoire[modifier | modifier le code]
La bastide, alors possession des Plantagenêt, est fondée en 1318 par le sénéchal Antonio di Pesagno, qui passa un acte de paréage avec le seigneur local Pierre de Castelnau[5].
Conçue sur le modèle gascon, la ville est découpée en un échiquier de 25 carrés identiques, dont le centre est occupé par la place publique carrée ; l’église est en retrait. Les 4 entrées de la ville (nord, sud, est et ouest) correspondaient aux anciennes 4 portes.
En 1338, le comte de Foix Gaston II de Foix-Béarn conquit Geaune, probablement sans bataille, au nom du roi de France et y installa une garnison. Les troupes du roi d´Angleterre reprirent la ville en 1352, après un siège et d´importantes destructions, puisque les portes sont rasées en même temps que murailles, tours, forteresses et pont-levis. Ces fortifications ne furent jamais reconstruites en totalité mais remplacée par des clôtures de bois. Les fossés subsistèrent cependant jusqu´au XVIIIe siècle.
La ville repassa par la suite au roi de France qui en confia ses droits seigneuriaux aux comtes de Foix, tandis que les Castelnau et leurs descendants conservèrent leurs droits sur la seigneurie (élevée au rang de marquisat en 1619) jusqu´à la Révolution.
Elle faisait partie de l'arrondissement de Saint-Sever.
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blasonnement : |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10]. En 2016, la commune comptait 676 habitants[Note 1], en diminution de 7,78 % par rapport à 2011 (Landes : +4,4 %, France hors Mayotte : +2,44 %). |
Vie locale[modifier | modifier le code]
Il existe dans la commune plusieurs associations sportives ou culturelles comme l'ACLET (Association Culture et Loisirs En Tursan) par exemple, qui possède de nombreuses sections :
- le judo pour les enfants,
- la gymnastique d'entretien et le yoga,
- les Cours de Gascon pour adultes et ados[13],
- le soutien scolaire aux collégiens et lycéens
- ainsi que l'organisation d'événementiels festifs.
Il existe également à Geaune Les aînés amis de la Bastide, une association du troisième âge, une association pour la chasse, une association de parents d'élèves, une association des commerçants, le comité de jumelage, etc[14].
Économie[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Bastide de style gascon, comprenant 24 îlots, une place carrée au centre entourée de trois couvents intacts.
- La tour des Augustins[15] est le principal vestige du couvent des Augustins de Geaune, fondé en 1401 à l´initiative des seigneurs de Castelnau, cofondateurs de la ville. La guerre de Cent Ans retarde probablement la fin des travaux puisque la célébration de la dédicace de l´église n´a lieu que le 17 juin 1490. Cette église devient la necropole de la famille de Castelnau, qui embrasse la religion protestante au XVIe siècle. C´est pourquoi l´église est respectée par les troupes protestantes durant les guerres de religion, et en particulier en 1569, contrairement aux bâtiments conventuels. La Révolution est en revanche fatale à l´abbaye : l´ensemble du couvent et de l´église est largement démoli. Vers 1815, le curé Lamarque obtient une autorisation pour nettoyer les ruines et y construire une salle d´école, nouvelle affectation qui perdure encore aujourd´hui.
- L'église Saint-Jean-Baptiste de Geaune[16], de style gothique languedocien, et sa tour clocher du XVe siècle.
- Arènes originales par les platanes qui la bordent.
Galerie[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Article connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la géographie :
- Communauté de communes du Tursan
- Tourisme à Geaune
- Site officiel de la commune de Geaune
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- « Histoire », sur Mairie de Geaune (consulté le 2 mars 2019).
- Bénédicte Boyrie-Fénié, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes des Landes et bas-Adour, Pau, Éditions Cairn, , 288 p. (ISBN 2-35068-011-8, présentation en ligne), p. 106.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne), n° 30446.
- Bastides Repertoire : dates et noms des fondateurs.
- de France
- de la mairie
- Annuaire des villes jumelées
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Thierry Cahuzac, « G.A.S.C.O.N. Lanas », (consulté le 2 mars 2019) : « Culture et Loisirs En Tursan ».
- « Assos-Culture-Loisirs-Sports - Geaune - Site officiel de la commune », sur Mairie de Geaune (www.geaune.fr) (consulté le 2 mars 2019).
- Jacques Gardelles - Aquitaine gothique - pp. 186-187 - Picard - Paris - 1992 - (ISBN 2-7084-0421-0)
- Jacques Gardelles - Aquitaine gothique - pp. 184-185 - Picard - Paris - 1992 - (ISBN 2-7084-0421-0)