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Gavriélla Símossi

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Gavriélla Símossi
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Domicile
Formation
Activité
Conjoint

Gavriélla Símossi (grec moderne : Γαβριέλλα Σίμωσι ; Pýrgos, - Paris, [1]) est une sculptrice grecque[2],[3]. Elle est connue pour son œuvre intitulée Les Oiseaux (grec moderne : Τα Πουλιά), une sculpture de 2 mètres de haut, qu'elle réalise en 1988 et qui est située sur la place Karaïskákis.

Gavriélla Símossi naît dans la ville de Pýrgos, en Élide, en 1926[4],[5]. Elle est le deuxième enfant de Konstantínos Símossi, ingénieur chimiste originaire de l'île d'Eubée, et d'Angelikí Champá, originaire de l'archipel des Cyclades. Elle commence l'expérimentation de la sculpture à l'âge de douze ans, en réaction à ses professeurs et à la discipline que ces derniers lui imposent[6]. En 1954, elle s'installe définitivement à Paris en compagnie de son époux, Giánnis Gaḯtis. Elle meurt le 27 mai 1999, deux mois avant une exposition rétrospective de ses œuvres au sein du Couvent des Cordeliers à Paris[7].

Elle effectue ses études à Athènes, au cours de la période entre 1945 et 1950[5], au sein de l'École des beaux-arts d'Athènes, plus précisément au sein de l'atelier de Michális Tómbros, puis, en 1955, au sein de l'École nationale des beaux-arts et de l'Académie de la Grande-Chaumière, aux côtés du sculpteur russe Ossip Zadkine (1955-1957), à Paris[2],[4]. En 1972, elle reçoit le prix du Premio Morgan's Paint à Ravenne[8], puis, en 1992, en France, le titre de chevalier des Arts et des Lettres[2],[3].

Notes et références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a b et c (el) « Σίμωσι Γαβριέλλα » [« Símossi Gavriélla »], sur nationalgallery.gr, Pinacothèque nationale d'Athènes (consulté le ).
  3. a et b (el) Tákis Mavrotás, Γιάννης Γαΐτης. Η ουσία του Απρόσωπου [« Giánnis Gaḯtis. L'essence de l'impersonnel »], Athènes, Fondation Theocharákis (ISBN 978-618-5201-16-6), p. 141
  4. a et b (el) « Το έργο «Αθηνά» της Γαβριέλλας Σίμωσι στο Αρχείο Σπητέρη » [« L'œuvre « Athéna » de Gavriélla Símossi dans les Archives Spitéris »], sur teloglion.gr, Fondation d'art « Tellóglion »,‎ (consulté le ).
  5. a et b (el) Tónis Spitéris, Τρεις αιώνες νεοελληνικής τέχνης (1660-1967) [« Trois siècles d'art grec moderne (1660-1967) »], vol. III, Athènes, Éditions Pápyros,‎ , p. 259
  6. (el) Dimosthénis Davvétas, « Γαβριέλλα Σίμωσι: Η δουλειά μου είναι οπτικές αναμνήσεις » [« Gavriélla Símossi : Mon travail porte sur les mémoires visuelles »], I Avgí,‎
  7. (el) Tákis Mavrotás, Γιάννης Γαΐτης. Η ουσία του Απρόσωπου [« Giánnis Gaḯtis. L'essence de l'impersonnel »], Athènes, Fondation Theocharákis (ISBN 978-618-5201-16-6), p. 15
  8. (el) Tónis Spitéris, Τρεις αιώνες νεοελληνικής τέχνης (1660-1967) [« Trois siècles d'art grec moderne (1660-1967) »], vol. III, Athènes, Éditions Pápyros,‎ , p. 260

Articles connexes

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Liens externes

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