Gaston Mélingue

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Gaston Mélingue
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Gaston Théodore Georges MélingueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Mère
Fratrie
Autres informations
Maître
Genre artistique

Gaston Mélingue, né le [1] à Paris où il est mort le [2] est un peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils aîné de l’acteur, sculpteur et peintre Étienne Mélingue, et de l’actrice et artiste-peintre Théodorine Thiesset, Gaston Mélingue voit le jour au 22, rue Levert à Paris. Son frère puîné Lucien-Étienne Mélingue poursuivra également une carrière de peintre. Ils ont une sœur. Leur père lui avait réservé, ainsi qu’à sa mère et à son frère, les dépendances de la maison de la rue Levert, afin qu’ils puissent avoir chacun leur atelier.

Élève de Léon Cogniet, Mélingue débute au Salon de 1861 avec le tableau de genre Les Galants Trompettes[3]. Spécialisé dans le genre de la peinture d'histoire, il fait de fréquents voyages à Caen et à Veules-les-Roses où son père avait fait construire une maison.

En , il fait cadeau à la Comédie-Française du portrait de sa mère dans le rôle de Guanhumara, à l’occasion de la reprise des Burgraves[4].

À sa mort, il laisse pour légataire universel le musée Carnavalet, cohéritier du de cujus avec l’École des beaux-arts de Paris.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

Œuvres non localisées[modifier | modifier le code]

Un dîner chez Molière, à Auteuil (Salon de 1877), gravure d'après le tableau de Mélingue.
  • Les Galants Trompettes, 1861.
  • Garde-Pêche, 1863.
  • Bacchante porté par deux faunes, 1869.
  • Amazone, 1870.
  • L’Huître et les Plaideurs, 1872.
  • Rabelais à l’hôtellerie de la lamproie à Chinon, 1873.
  • Le Juif errant, 1874.
  • Un dîner chez Molière, à Auteuil, 1877[5].
  • Mlle de Montpensier à la Bastille, 1879.

Illustrations[modifier | modifier le code]

  • « La Tour d’Auvergne : gravure de Charles Mayet et Eugène Best », Le Magasin pittoresque, éd. de Jouvet et Cie, no 13,‎ .
  • « Les Enrôlements du 22 juillet 1792 : Gravure de Trichon », La Famille, no 117,‎ , p. 8-9.
  • « Siège de Lille en 1792 », Le Petit Journal, no 99,‎ .
  • Alexandre Dumas (ill. Gaston Mélingue), Une vie d’artiste, Paris, Calmann-Lévy, , 312 p. (lire en ligne). — Ouvrage relatant la vie du père de son illustrateur.
  • Journal de l’université des annales : illustrations, Paris, , chap. 18.

Salons[modifier | modifier le code]

  • Salon des artistes français :
    • 1881 : Les Enrôlements volontaires du 22 juillet 1792 ;
    • 1882 : Le Général Daumesnil à Vincennes (1815) ;
    • 1883 : Rouget de Lisle composant la Marseillaise ;
    • 1884 : Le Droit de première nuit ;
    • 1885 : Les Racoleurs ;
    • 1887 : Molière et sa troupe ;
    • 1888 : Le Quart d’heure de Rabelais ;
    • 1889 : Hoche en 1789 ;
    • 1890 : La Cigale et la Fourmi ;
    • 1891 : Épisode du siège de Lille (1792) ;
    • 1892 : Catinat, le lendemain de la bataille de Marseille ;
    • 1893 : Les Vendeurs de chair humaine ;
    • 1894 : Jeanne d’Arc et le capitaine Baudricourt ;
    • 1896 : Jean Bart, parmi les courtisans dans les salons du château de Versailles ;
    • 1902 : Guanhumara, d’après les Burgraves de Victor Hugo.

Expositions[modifier | modifier le code]

  • Galerie Georges Petit à Paris, du 23 au .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de Paris, fichier de l’état-civil reconstitué.
  2. Archives de Paris, acte de décès no 167, vue 22/31.
  3. Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains : contenant toutes les personnes notables de la France et des pays étrangers, Paris, Hachette et Cie, , 5e éd., 1888 p. (lire en ligne), p. 1269.
  4. Henry Lyonnet, Dictionnaire des comédiens français, ceux d’hier : biographie, bibliographie, iconographie, t. 2. E-Z, Genève, Bibliothèque de la Revue universelle internationale illustrée, 717 p., 2 vol. 29 cm (lire en ligne), p. 419.
  5. « Un dîner chez Molière à Auteuil », notice de la reproduction photographique par Goupil et Cie conservée à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Journal de l’université des annales, Paris, (lire en ligne), chap. 18.
  • Jean-Claude Daufresne, Théâtre de l’Odéon : architecture, décors, musée, Sprimont, Mardage, , 297 p., 28 x 21 cm (ISBN 978-2-87009-873-8, OCLC 419903381, lire en ligne).
  • Christophe Marcheteau de Quinçay, Les Mélingue père et fils. Des vies d'artistes, Caen, Musée des Beaux-Arts de Caen, coll. « L'Œuvre en question », no 10, 2018, 56 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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