Garrulaxe à huppe blanche

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Garrulax leucolophus

Le Garrulaxe à huppe blanche (Garrulax leucolophus) est une espèce de passereaux de la famille des Leiothrichidae.

Répartition[modifier | modifier le code]

Son aire s'étend de l'Uttarakhand à travers l'Himalaya, le nord-est de l'Inde et l'Indochine.

Description[modifier | modifier le code]

Le garrulaxe à huppe blanche mesure environ 30 cm et pèse de 110 à 130 g.

Mâle et femelle ont même plumage.

En dehors des nidifications, il se déplace en bande de 12 à 40 oiseaux.

Ses cris ressemblent à de puissants éclats de rires[1].

Chant du garrulaxe à huppe blanche dans la nature, Parc national de Khao Yai, Thaïlande
Cris du garrulaxe à huppe blanche, Parc ornithologique de Walsrode, Allemagne

Habitat[modifier | modifier le code]

Il vit dans les forêts à larges feuilles permanentes, dans les boisements secondaires en cours de régénération, dans les zones de broussailles, les jungles de bambous et les terres cultivées abandonnées.

Il s'installe parfois dans les plantations et les jardins proche des zones boisées.

Nutrition[modifier | modifier le code]

Le garrulaxe à huppe blanche est insectivore.

Il se nourrit essentiellement d'insectes donc des coléoptères (familles des buprestidés, élatéridés, rutélidés, passalidés et cerambycidés).

Il mange aussi des araignées, des mollusques, des baies et des graines ; les petits lézards, le pollen et le nectar font également partie du menu.

Reproduction[modifier | modifier le code]

Le garrulaxe à huppe blanche peut se reproduire dès 2 ans.

La saison des amours va de février à septembre.

Il construit un nid qu'il place entre 2 et 6 mètres dans un arbuste ou un buisson avec des herbes grossières, des bambous, des feuilles mortes, des brindilles, des racines, de la mousse... Dans ce nid en forme de coupe sommaire, large et peu profonde la femelle dépose de 2 à 6 œufs bleu verdâtre.Les deux parents couvent à tour de rôle puis après l'éclosion au bout d'environ 14 jours, nourrissent les oisillons[2].

Galerie[modifier | modifier le code]

Évocation artistique[modifier | modifier le code]

Le compositeur Olivier Messiaen s'est inspiré de son chant dans l'une des pièces de ses oiseaux exotiques, écrites entre 1955 et 1956[3]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (fr + en) Eric Losh, Project Anoulak (trad. Camille Coudrat, ill. Eric Losh), Merveilles des Annnamites : La Vie dans les Montagnes Lao-Vietnamiennes / Wonders of the Annamites : Life in the Mountains of Laos and Vietnam, Ornans, Association Projet Anoulak, , 44 p. (ISBN 978-0-9922365-6-4), L’Écureuil à Flancs Rayés page 39
  2. Jiri Felix (trad. Jean et Renée Karel), Faune d'Asie, Gründ, , 302 p. (ISBN 2-7000-1512-6), Garrulax à tête blanche page136
  3. Notice de Oiseaux exotiques d'Olivier Messiaen sur le site de l'IRCAM

Liens externes[modifier | modifier le code]

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