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Garmisch-Partenkirchen

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Garmisch-Partenkirchen
Garmisch-Partenkirchen
Garmisch-Partenkirchen. Au second plan, les sommets de l'Alpspitze et de la Zugspitze.
Blason de Garmisch-Partenkirchen
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Land Drapeau de Bavière Bavière
District
(Regierungsbezirk)
Haute-Bavière
Arrondissement
(Landkreis)
Garmisch-Partenkirchen
Nombre de quartiers
(Ortsteile)
35
Bourgmestre
(Bürgermeister)
Thomas Schmid
Code postal 82467
Code communal
(Gemeindeschlüssel)
09 1 80 117
Indicatif téléphonique 08821
Immatriculation GAP
Démographie
Population 27 509 hab. ()
Densité 134 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 30′ 00″ nord, 11° 06′ 00″ est
Altitude 708 m
Superficie 20 566 ha = 205,66 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Voir sur la carte topographique d'Allemagne
Garmisch-Partenkirchen
Géolocalisation sur la carte : Bavière
Voir sur la carte topographique de Bavière
Garmisch-Partenkirchen
Liens
Site web www.garmisch-partenkirchen.de

Garmisch-Partenkirchen est un bourg d'Allemagne situé en Bavière près de la frontière autrichienne, relié à Munich et Innsbruck par une liaison ferroviaire et autoroutière. Parfois, simplement appelée Garmisch, il est le résultat en 1935 de la fusion de deux communes situées à la confluence des rivières Partnach et Loisach, Garmisch et Partenkirchen.

Station de sports d'hiver (alt. 708–2963 m), Garmisch-Partenkirchen accueille les IVes Jeux olympiques d'hiver en 1936. Les Jeux olympiques d'hiver de 1940 initialement prévus à Sapporo au Japon, puis finalement attribués à Garmisch-Partenkirchen sont annulés à cause de la Seconde Guerre mondiale et ne reprendront qu'en 1948, en Suisse.

Le point culminant de l'Allemagne, la Zugspitze, est sur son district, à la frontière avec l'Autriche. On y accède par un train à crémaillère, le chemin de fer de la Zugspitze.

Appartenances historiques

Drapeau de l'Empire romain Empire romain -15–395
Empire romain d'Occident 395–476
Royaume d'Odoacre 476–489
Royaume ostrogoth 489–553
Premier duché de Bavière 568–778
Royaume franc 778–800
Empire carolingien 800–843
Francie orientale 843-962
Drapeau de la Principauté épiscopale de Frisingue Principauté épiscopale de Frisingue 1294–1803
Drapeau de l'Électorat de Bavière Électorat de Bavière 1803–1806
Drapeau du Royaume de Bavière Royaume de Bavière 1806–1918
Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand 1871–1918
Drapeau de la république de Weimar République de Weimar 1918–1933
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand 1933–1945
Drapeau de l'Allemagne occupée Allemagne occupée 1945–1949
Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest 1949–1990
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1990–présent

Garmisch et Partenkirchen sont séparés pendant de nombreux siècles en conservant des identités très distinctes.

L'origine de Partenkirchen est la ville romaine de Partanum sur la route commerciale allant de Venise à Augsbourg. Sa première mention date de l'an 15. L’une des rues principales, la Ludwigsstrasse, suit l'ancienne Via Claudia Augusta[1].

Garmisch apparaît quelque 800 ans plus tard comme Germaneskau (« District allemand »), ce qui suggère que, à un moment donné, une tribu teutonique s'est installée à l'extrémité ouest de la vallée, laquelle est sous la domination de l'évêque de Freising et est administrée en son nom par le Pfleger (« régisseur ») du château de Werdenfels, situé sur une falaise au nord de Garmisch.

La découverte de l'Amérique au tournant du XVIe siècle provoque une baisse d'activité commerciale avec Venise et la Méditerranée, puis par conséquent l'effondrement du trafic terrestre avec la « Sérénissime ». Cette situation plonge la région dans un marasme économique de plusieurs siècles. L'environnement naturel n'arrange rien et rend l'activité agricole problématique : le fond de la vallée est marécageux et difficile à cultiver, tandis que les ours, les loups et les lynx sont une menace constante pour le bétail.
Enfin, la population souffre d'épidémies périodiques, comme la peste bubonique. Ainsi, les maladies et les mauvaises récoltes donnent parfois lieu à des chasses aux sorcières. La plus connue d'entre elles aboutit à des procès retentissants et des exécutions 1589-1596 qui font 63 victimes - plus de 10 % de la population à l'époque - brûlées sur le bûcher ou garrottées.

Le château de Werdenfels, où les accusés sont détenus, jugés et exécutés, est devenu un objet d'horreur superstitieux et est abandonné au XVIIe siècle. Il est en grande partie démoli dans les années 1750 et ses pierres utilisées pour construire la Neue Kirche (« Nouvelle église »), de style baroque sur la Marienplatz (achevée en 1752). Elle remplace l'ancien édifice gothique, l'Alte Kirche (« Vieille église ») qui était à l'origine un temple païen. Celle-ci est utilisée comme entrepôt, armurerie et grange à foin pendant de nombreuses années puis redevenue un lieu de culte. Certaines de ses fresques médiévales sont encore visibles.

Garmisch et Partenkirchen sont séparés jusqu'à ce que leurs maires respectifs soient contraints par Adolf Hitler à fusionner les deux villes en 1935, en prévision des Jeux olympiques d'hiver de 1936[2],[3]. Aujourd'hui, la ville entière est souvent appelée à tort Garmisch, à la grande consternation des habitants de Partenkirchen. La plupart des visiteurs remarquent l'aspect un peu plus moderne de Garmisch tandis que les rues pavées et les façades peintes de Partenkirchen offrent un aperçu des temps passés. En début de matinée et d'après-midi, par beau temps, le trafic local est arrêté pour permettre le passage des vaches laitières se rendant ou revenant des pâturages de la montagne toute proche.

Monuments et lieux touristiques

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Garmisch-Partenkirchen a été le site des Jeux olympiques d'hiver de 1936 avec pour la première fois des épreuves de ski alpin[2]. En une sorte de répétition pour les Jeux olympiques d'été de Berlin, Joseph Goebbels, ministre de la Propagande du Troisième Reich, y organise des manifestations à la gloire du sport allemand[2].

En 1940, Garmisch-Partenkirchen reçoit à nouveau l'organisation des Jeux olympiques d'hiver, initialement prévus à Sapporo au Japon, mais les Jeux sont finalement annulés du fait du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale[2].

Traditionnellement, un concours de saut à ski est organisé le Jour de l'an, dans le cadre de la Tournée des quatre tremplins (Vierschanzen-Tournee). De nombreuses compétitions de ski alpin ont lieu ici dans le cadre de la Coupe du monde sur les pistes du Kandahar.

Les Championnats du monde de ski alpin ont été organisés à Garmisch en 1978 et 2011.

Garmisch-Partenkirchen est également un lieu de vacances privilégié pour le ski, le snowboard, la randonnée. La ville possède quelques-uns des meilleurs domaines skiables (Garmisch Classic et Zugspitze) en Allemagne.

Garmisch-Partenkirchen était candidate officielle pour accueillir les Jeux olympiques d'hiver de 2018 en association avec Munich et Schönau am Königssee (près de Berchtesgaden), mais n'a pas été désignée lors du vote du .

Garmisch-Partenkirchen est également une place forte du hockey sur glace allemand, puisque le club de la ville, le SC Riessersee a été 10 fois champion d'Allemagne. Il évolue aujourd'hui en deuxième division.

Manifestations

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  • 1er janvier : deuxième étape de la Tournée des quatre tremplins
  •  : Championnat de Bavière de traineaux
  • Janvier-Février : Coupe du monde de ski alpin sur la piste mythique de l'Arlberg-Kandahar
  • Février : Bob-course sur la piste de bobsleigh olympique aux Riessersee
  • Avril : Georgimarkt Partenkirchen
  • Mai-Octobre : Musik im Park (musique au parc)
  • Juin : Zugspitz Ultratrail
  • Juin : Festival Richard Strauss
  •  : nuit blanche
  •  : mont-festival aux Wank
  • 1er septembre : Cinema aux Wank
  • Premier week-end de juillet : BMW Motorrad Days
  • Juillet-août : Festival de Garmisch et Partenkirchen
  • Août-septembre : Straßen.Kunst.Festival (festival des arts de la rue)
  •  : Martinimarkt Garmisch

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. (de) « Auf den Spuren der Römer durch Partenkirchen : Sonstige – Bayerische Voralpen » [« Sur les pas des Romains par Partenkirchen - Autres Préalpes bavaroises »], sur bergwelten.com (consulté le ).
  2. a b c d e et f Jean-François Fournel. Garmisch-Partenkirchen, berceau du ski alpin. La Croix, 15 février 2011. Lire en ligne
  3. « Garmisch-Partenkirchen », allemagnevoyage.com, consulté le 24 novembre 2021.
  4. a et b À Garmisch-Partenkirchen, Hermann Levi, le chef qui a créé “Parsifal”, enfin honoré. Diapason, 6 juillet 2021. Lire en ligne

Liens externes

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