Gare de Blois - Chambord

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Blois - Chambord
Image illustrative de l’article Gare de Blois - Chambord
Le bâtiment voyageurs.
Localisation
Pays France
Commune Blois
Adresse 70, boulevard Daniel-Dupuis
41000 Blois
Coordonnées géographiques 47° 35′ 07″ nord, 1° 19′ 25″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87574004
Site Internet La gare de Blois - Chambord, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Services Ouigo Train Classique
Interloire
TER Centre-Val de Loire
Fret SNCF
Caractéristiques
Ligne(s) Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean
Villefranche-sur-Cher à Blois
Pont-de-Braye à Blois
Blois à Saint-Aignan-sur-Cher
Voies 4 (+ voies de service)
Quais 3
Transit annuel 1 749 067 voyageurs (2022)
Altitude 100 m
Historique
Mise en service 1847
Correspondances
Bus Azalys ABCDEFG
N1N2
L22L23L28L30L31L32
S1S2S13
Autocars Rémi 41 1234568910111655ZOO

Carte

La gare de Blois - Chambord est une gare ferroviaire française de la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, située sur le territoire de la commune de Blois, à une vingtaine de kilomètres de Chambord, dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains des réseaux Ouigo Train Classique, Interloire et TER Centre-Val de Loire.

Jusqu'au , elle portait le nom de gare de Blois[1],[2].

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Établie à 100 mètres d'altitude, la gare de bifurcation de Blois est située au point kilométrique (PK) 179,810[3] de la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, entre les gares de La Chaussée-Saint-Victor et Chouzy, au PK 66,905[3] de la ligne de Pont-de-Braye à Blois partiellement déclassée et au PK 179,810 de la ligne de Villefranche-sur-Cher à Blois partiellement déclassée elle aussi.

Histoire[modifier | modifier le code]

Une première gare, appelée embarcadère, est construite à Blois en , peu de temps après l'ouverture de la ligne entre Tours et Orléans en .

L'ouverture des lignes vers Vendôme et Romorantin vont saturer l'installation. L'édifice est détruit en . La nouvelle gare orientée nord-sud est construite légèrement en aval de la ligne. Les travaux durent de à et la nouvelle gare coupe alors l'avenue de l'Embarcadère (aujourd'hui avenue du Docteur-Jean-Laigret). De nouvelles voiries (passage supérieur à la voie ferrée, avenue Gambetta) sont construites pour contourner le désormais plus imposant édifice. En plus du bâtiment, de nombreuses voies et infrastructures sont construites : rotonde, halles de marchandises[4]. Les voies sont renumérotées pour l'occasion. Les deux voies principales portent le numéro 1 dans le sens nord vers sud et 2 dans l'autre sens. Les voies à l'ouest des deux principales sont numérotées de deux en deux à partir de la voie 2 et celles à l'est sont numérotée de deux en deux à partir de la voie 1[4]. Le quartier est donc restructuré : des immeubles et des bâtiments industriels (dont l'ancienne chocolaterie Poulain) sont construits à proximité de la nouvelle gare.

En , la ligne de Paris à Bordeaux est électrifiée en 1 500 V continu. Au milieu des années , le centre de tri postal juxtaposé à la gare est détruit et laisse place à un parc de stationnement.

La passerelle surplombant les voies depuis 2015.

En , la gare est desservie par un TGV ToursRoissy[5] mais la relation est suspendue quelques mois plus tard, par manque de fréquentation avec une moyenne de 20 voyageurs quotidiens[6],[7].

Jusqu'en , elle est desservie par le train-hôtel Elipsos circulant entre Paris et Madrid.

Dans les années les dernières halles et bureaux d'époques sont rasés dans le cadre du projet d'aménagement de la gare[8].

Le est inaugurée une passerelle surplombant les voies, afin de permettre aux usagers de traverser commodément la gare[9] et d'accéder facilement aux quais destinés aux voyageurs pour les personnes à mobilité réduite et les cyclistes. Sa construction a duré de janvier à , et son coût est estimé à 6,168 millions d'euros[10].

Fréquentation[modifier | modifier le code]

De 2015 à 2022, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[11].

Année Voyageurs Variation Voyageurs et
non voyageurs
Variation
2015 1 535 135 1 918 919
2016 1 499 456 en diminution −35 679 1 874 320 en diminution −44 599
2017 1 576 606 en augmentation +77 150 1 970 757 en augmentation +96 437
2018 1 465 901 en diminution −110 705 1 832 376 en diminution −138 381
2019 1 507 917 en augmentation +42 016 1 884 896 en augmentation +96 437
2020 934 646 en diminution −573 271 1 168 307 en diminution −716 589
2021 1 232 414 en augmentation +297 768 1 540 517 en augmentation +372 210
2022 1 749 067 en augmentation +516 653 2 186 334 en augmentation +645 817

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Vue de la gare, depuis le quai central.

Accueil[modifier | modifier le code]

Gare[12] SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichets, ouvert tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport. Les passagers peuvent accéder au quai A (voie 1) par la gare, et de là prendre un passage souterrain pour aller au quai B (voies 2 et 4) ou la passerelle pour arriver aux quais B et C (voies 2, 4, 6)[13].

Desserte[modifier | modifier le code]

Blois, située entre les deux principales agglomérations de la région (Orléans et Tours), est essentiellement desservie par des trains qui relient ces deux villes, certains continuant au-delà.

L'offre se décompose en trains régionaux du réseau TER Centre-Val de Loire, comprenant des missions omnibus ou quasiment omnibus vers Orléans et Tours, des missions semi-directes entre Orléans et Tours ou entre Paris-Austerlitz et Tours, et de l'Interloire entre Orléans et Nantes ou Le Croisic. À cela s'ajoute le service Ouigo Train Classique, reliant Paris-Austerlitz à Nantes[12].

Intermodalité[modifier | modifier le code]

Un bus Heuliez GX 337 électrique, sur la ligne B du réseau Azalys, devant la gare.

Un parc pour les vélos et un parc de stationnement sont aménagés aux abords du site[12].

La gare ferroviaire est desservie par (via un arrêt ou la gare routière) :

  • le réseau de bus Azalys, avec des lignes urbaines (A, B, C, D, E, F et G, ainsi que les navettes N1 et N2), des lignes périurbaines (L22, L23, L28, L30, L31 et L32), des lignes scolaires (S1, S2 et S13), des lignes de transport à la demande (Resago : zones 1 à 4), les services du matin et du soir, mais également la navette Châteaux[14] ;
  • le réseau interurbain Rémi 41 (lignes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 8, 9, 10, 11, 16 et 55, ainsi que la navette du ZooParc de Beauval)[15].

Service des marchandises[modifier | modifier le code]

Cette gare est ouverte au service du fret[16] (train massif uniquement).

Projet[modifier | modifier le code]

En 2024[réf. souhaitée], la suite du projet de rénovation du quartier gare, qui avait commencé avec la destruction des vieux bâtiments et la construction de la passerelle, se poursuit avec l'édification d'un nouveau parking, du réaménagement de la place devant la gare, de la construction de nouveaux locaux pour SNCF Réseau, l'INSA Centre-Val de Loire et de nouveaux logements[17]. Le but de la municipalité est de redynamiser la ville en améliorant ses accès.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. fanDAGYLUS, « CLAD de BLOIS: SOMBRES PERSPECTIVES 2014 pour les USAGERS », sur collectifgaresvaldeloire.fr, (consulté le ).
  2. Pierre Delage, « Vous le dites dans la NR », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le ).
  3. a et b Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, édité par La Vie du Rail en août 2011, (ISBN 978-2-918758-34-1), volume 1, page 196.
  4. a et b « Rotonde de Blois » Accès libre.
  5. [PDF] « Le TGV 10 ans après », villiers-sur-loir.com, 02/11/2001. Consulté le 12 octobre 2012.
  6. Jean-Louis Boissonneau, « Le TGV en gare de Blois ce n'est pas pour demain », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le ).
  7. TGV Orléans-Roissy : la communauté d’agglomération jette l’éponge, la gazette des communes 09/07/2002. Consulté le 12 octobre 2012.
  8. « Nouveau quartier Gare : pensé pour y vivre », sur Ville de Blois (consulté le ).
  9. « Gare de Blois - Chambord : Vue de la gare depuis l'intérieur de la passerelle », sur Google Street View, (consulté le ).
  10. Adrien Planchon, « Inauguration de la passerelle : retour sur un feuilleton de 5 ans », sur La Nouvelle République.fr, (consulté le ).
  11. « Fréquentation en gares : Blois - Chambord », sur SNCF Open Data, traitement du [cf. l'onglet des informations] (consulté le ).
  12. a b et c Informations pratiques sur la gare de Blois, sur ter.sncf.com, consulté le 10 août 2014.
  13. « OpenStreetMap », sur OpenStreetMap (consulté le ).
  14. « Horaires et trajets », sur bus.azalys.agglopolys.fr (consulté le ) ; cf. les différentes rubriques dans les encadrés à gauche de la page.
  15. « Horaires car Rémi », sur remi-centrevaldeloire.fr (consulté le ) ; cf. le réseau Rémi 41 dans la liste déroulante, ainsi que la rubrique « Tourisme » en haut de la page.
  16. Site Fret SNCF : la gare de Blois.
  17. « Blois : quels seront les grands chantiers de l'année 2020 ? » Accès libre, sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Origine Arrêt précédent Train Consultez la documentation du modèle Arrêt suivant Destination
Nantes Saint-Pierre-des-Corps Ouigo Train Classique Les Aubrais Paris-Austerlitz
Le Croisic
ou Nantes
Amboise
ou Onzain - Chaumont-sur-Loire
Interloire Mer Orléans
Tours Onzain - Chaumont-sur-Loire TER Centre-Val de Loire Mer
ou Les Aubrais
Paris-Austerlitz
Tours Onzain - Chaumont-sur-Loire TER Centre-Val de Loire Mer Orléans
Tours Onzain - Chaumont-sur-Loire
ou Chouzy
TER Centre-Val de Loire Terminus Terminus
Terminus Terminus TER Centre-Val de Loire La Chaussée-Saint-Victor
ou Mer
Orléans