Gare de Bagneaux-sur-Loing

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Bagneaux-sur-Loing
Image illustrative de l’article Gare de Bagneaux-sur-Loing
Un accès de la halte SNCF.
Localisation
Pays France
Commune Bagneaux-sur-Loing
Adresse 6, rue de la Gare
77167 Bagneaux-sur-Loing
Coordonnées géographiques 48° 13′ 51″ nord, 2° 42′ 11″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87684191
Site Internet La gare de Bagneaux-sur-Loing, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Service TransilienLigne R du Transilien
Caractéristiques
Ligne(s) Moret-Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache
Voies 2
Quais 2 latéraux
Transit annuel 28 521 voyageurs (2021)
Zone 5 (tarification Île-de-France)
Altitude 63 m
Historique
Mise en service
Correspondances
Vallée du Loing - Nemours Vallée du Loing - Nemours1

Carte

La gare de Bagneaux-sur-Loing est une halte ferroviaire française de la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache, située sur le territoire de la commune de Bagneaux-sur-Loing, dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Mise en service en 1916 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), c'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par les trains de la ligne R du Transilien.

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Établie à 63 m d'altitude, la gare de Bagneaux-sur-Loing est située au point kilométrique (PK) 90,658 de la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache, entre les gares de Nemours - Saint-Pierre et de Souppes - Château-Landon[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

La Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) met en service la section de Moret à Montargis de sa ligne du Bourbonnais le . Après la station de Bourron, la ligne passe par Nemours, dont la station ne sera ouverte qu'en 1862, puis elle longe le canal du Loing, passe par Bagneaux, où il n'existe pas d'arrêt, avant de desservir Souppes[2].

Station PLM (1916-1937)[modifier | modifier le code]

À la fin de l'année 1910, le conseil municipal de Bagneaux demande au conseil général de Seine-et-Marne une subvention dans le but d'obtenir l'ouverture d'une gare par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM)[3]. La commune obtient l'accord de la Compagnie du PLM, à la condition qu'elle fournisse les 433 m2 nécessaires, avec abandon de propriété, et qu'elle verse une subvention de 26 000 francs. La commune ayant déjà la charge d'un crédit sur vingt ans, pour la construction de deux ponts, la municipalité adresse une requête au conseil général pour qu'il prenne en charge la subvention. Le conseil général débat de cette demande lors de sa séance du [a]. La jurisprudence du conseil étant de n'avoir jamais contribué pour l'établissement d'une gare sur une ligne d'intérêt général, il refuse tout en conseillant à la municipalité d'utiliser la loi du qui autorise la commune à utiliser des surtaxes temporaires pour permettre le remboursement de l'emprunt[5].

La gare peu après son ouverture.

Le , un décret autorise la commune à emprunter 23 000 fr pour verser une subvention à la Compagnie PLM pour le projet de création d'une station, qui sera dénommée « Bagneaux-sur-Loing », au passage à niveau n°12 de la ligne. La Compagnie est autorisée à percevoir des surtaxes, sur une période maximum de trente ans, à partir de la date de mise en service de la station[6]. Le la station est homologuée, « application à dater du jour de l'ouverture à l'exploitation, au service des voyageurs, bagages, chiens et articles de messagerie »[7].

Lors de sa séance du , le conseil général a connaissance, par la lecture du rapport de l'ingénieur en chef du contrôle de la voie et des bâtiments que, dans les travaux neufs et terminés, il y a l'établissement et l'ouverture d'une station à Bagneaux-sur-Loing[8]. La gare dispose du bâtiment du garde-barrière du passage à niveau no 12, agrandi d'une aile ; il est complété par un abri sur le quai opposé (voir images ci-dessous).

Le , la commune est autorisée à contracter un emprunt de 5 500 fr pour installer l'électricité dans la station et la compagnie est autorisée à percevoir des taxes locales au profit de la commune pour le remboursement de l'emprunt[9].

Gare SNCF (depuis 1938)[modifier | modifier le code]

Le bâtiment voyageurs et l'abri de quais sont détruits avant le début des années 2000. Ils sont remplacés par deux abris de quais.

Fréquentation[modifier | modifier le code]

De 2015 à 2021, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[10].

Année 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Voyageurs 439 600 223 786 114 246 57 849 29 663 13 759 28 521

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

La gare ne possède pas de bâtiment voyageurs. Aucun service commercial n'est assuré, mais un automate permet aux voyageurs d'acheter leurs billets. Il n'existe pas de passage souterrain sous les voies. Le passage d'un quai à l'autre s'effectue par la traversée directe des voies en empruntant le passage à niveau situé au nord de la gare.

Desserte[modifier | modifier le code]

Bagneaux-sur-Loing est desservie par les trains de la ligne R du Transilien (réseau Paris Sud-Est) circulant entre Paris-Gare-de-Lyon et Montargis, au rythme d'un par heure et par sens, toute la journée, tous les jours.

Intermodalité[modifier | modifier le code]

La gare est desservie par la ligne 1 du réseau de bus Vallée du Loing - Nemours.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Lors de cette même séance du , le conseil général émet un avis favorable à la demande de la commune de Bagneaux de compléter son nom en « Bagneaux-sur-Loing » du fait d'erreurs, par similitude de noms, notamment dans la transmission du courrier[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, vol. 2 : lignes 601 à 990, Paris, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [750/1] Moret - Cosne-S/Loire », p. 94.
  2. François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 2 : 1858-1863, Paris, Palau, , 223 p. (ISBN 2-950-94212-1, BNF 37658881), « 5.10 Moret-Montargis 14 août 1860 », p. 108-109.
  3. Conseil général, « Chemin de fer PLM : Gare à Bagneaux », [Rapports et délibérations] / Conseil général de Seine-et-Marne,‎ , p. 789 (lire en ligne, consulté le ).
  4. Conseil général, « Communes de Bagneaux, Vaires, et Varennes : addition de noms », [Rapports et délibérations] / Conseil général de Seine-et-Marne,‎ , p. 395 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Conseil général, « Chemin de fer PLM : Établissement d'une station à Bagneaux - demande de subvention », [Rapports et délibérations] / Conseil général de Seine-et-Marne,‎ , p. 395 (lire en ligne, consulté le ).
  6. État, « Ministère des travaux publics », Journal officiel de la République française,‎ , p. 27 (lire en ligne, consulté le ).
  7. État, « Homologations », Journal officiel de la République française,‎ , p. 4961 (lire en ligne, consulté le ).
  8. Conseil général, « Réseau de Lyon : rapport de l'ingénieur en chef », [Rapports et délibérations] / Conseil général de Seine-et-Marne,‎ , p. 395 (lire en ligne, consulté le ).
  9. État, « Ministère des travaux publics : emprunts communaux et surtaxes locales temporaires », Journal officiel de la république française [Rapports et délibérations] / Conseil général de Seine-et-Marne,‎ , p. 8794 (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Fréquentation en gares : Bagneaux-sur-Loing », sur SNCF Open Data, traitement du [cf. l'onglet des informations] (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean Chaintreau, Le Chemin de fer à Montargis et dans le Gâtinais : des origines à nos jours, Le Mée-sur-Seine, Éditions Amatteis, , 301 p. (ISBN 2-86849-046-8).
  • André Rasserie, Le Bourbonnais 150 ans d'histoire, Grenoble, Presses et éditions ferroviaires, , 65 p. (ISBN 2-905447-05-2).
  • Bernard Collardey, « De Paris à Nimes La traversée du Bourbonnais et des Cévennes », Rail Passion, no Hors-Série N°27,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

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