Gare d'Albigny
Albigny | ||||
La halte vers 1900. | ||||
Localisation | ||||
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Pays | France | |||
Commune | Albigny-sur-Saône | |||
Coordonnées géographiques | 45° 51′ 37″ nord, 4° 49′ 57″ est | |||
Gestion et exploitation | ||||
Propriétaire | SNCF | |||
Code UIC | 87721258 | |||
Services | fermée | |||
Caractéristiques | ||||
Ligne(s) | Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles | |||
Voies | 4 | |||
Quais | détruits | |||
Altitude | 177 m | |||
Historique | ||||
Mise en service | ||||
Fermeture | 1981 (sans doute) | |||
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Géolocalisation sur la carte : Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : France
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La gare d'Albigny était une gare ferroviaire française de la Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, située sur le territoire de la commune d'Albigny-sur-Saône dans le département du Rhône en région Rhône-Alpes.
C'était une halte voyageurs mise en service en 1891 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Elle est fermée par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) sans doute en 1981.
Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]
La gare fermée d'Albigny est située au point kilométrique (PK) 495,287[1] de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, entre les gares d'Albigny - Neuville et de Couzon-au-Mont-d'Or.
Elle est établie à 177 mètres d'altitude.
Histoire[modifier | modifier le code]
La « halte d'Albigny » est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) qui adapte les horaires de ses trains légers pour inclure dans leurs missions ce nouvel arrêt situé au passage à niveau d'Albigny, kilomètre 492,299 de la ligne de Paris à Lyon. Cette ouverture a nécessité un subside de 2 400 francs attribué par le conseil général du Rhône, vote du , en complément de la subvention de 200 francs allouée par le Conseil municipal d'Albigny[2].
La « halte d'Albigny » figure dans la nomenclature 1911 des gares, stations et haltes, de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM)[3]. Elle porte le no 22 de la ligne de Paris à Marseille et à Vintimille (4e Section - Rhône)[4], et le no 19 de la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Lyon, par Tarare (4e section)[5]. C'est une « halte-trains-légers »[6], c'est-à-dire qu'elle n'est ouverte que pour le service des voyageurs sans bagages et des chiens avec billets, transportés exclusivement par trains légers[7].
La Société nationale des chemins de fer français (SNCF) ferme la halte dans la deuxième partie du XXe siècle, sans doute en 1981[8].
Service des voyageurs[modifier | modifier le code]
Gare fermée.
Patrimoine ferroviaire[modifier | modifier le code]
Près de l'ancien passage à niveau (supprimé) sont présents : l'ancienne maison du garde barrière et le long des voies un autre bâtiment qui peut être celui de la halte.
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Bâtiment du garde barrière (2011).
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À gauche autre bâtiment (2011).
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, volume 2, La Vie du Rail, août 2011 (ISBN 978-2-918758-44-0), p. 147.
- Site gallica.bnf.fr, « Ouverture de la halte pour trains-légers située sur le territoire de la commune d'Albigny, entre les gares de Couzon et de Neuville », dans Rapports et délibérations - Conseil général du Rhône, 1891, pp. 338-339 intégral (consulté le 28 septembre 2013).
- Site gallica.bnf.fr, Nomenclature des gares, stations et haltes du Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, 1911 : Nomenclature des gares, stations et haltes, par ordre alphabétique p. 6 intégral (consulté le 28 septembre 2013)
- Nomenclature gares PLM, 1911, Nomenclature par ordre Topographique p. 80 intégral (consulté le 28 septembre 2013)
- Nomenclature gares PLM, 1911, Nomenclature par ordre Topographique p. 108 intégral (consulté le 28 septembre 2013)
- Nomenclature gares PLM (explication des renvois), 1911, p. 5 lire (consulté le 28 septembre 2013)
- Nomenclature gares PLM (explication des renvois GV), 1911, p. 50 lire (consulté le 28 septembre 2013).
- Jean-Jack Queyranne, SNCF (lignes : Rhône), dans Assemblée nationale, questions et réponses, Journal Officiel, 12 octobre 1981 lire (consulté le 28 septembre 2013).