Gallia (réseau)

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Gallia est un réseau de Résistance créé en 1943 par le Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) et les Mouvements unis de la Résistance (MUR).

Histoire[modifier | modifier le code]

La direction de Gallia est confiée à Henri Gorce-Franklin. Eugène Claudius-Petit et Albert Kohan sont, à l'origine, les deux autres dirigeants principaux[n 1]. Si, officiellement, ce réseau résulte des services de renseignements des MUR, en pratique, les mouvements préfèrent garder leur autonomie par rapport à la France libre, et laisser leurs membres s'engager dans Gallia si bon leur semble.

En mai 1943, Henri Gorce-Franklin et Jacques Elmaleh recrutent Joseph Lambroschini, qui à la tête des forces de Résistance de Haute-Savoie, libèrent Annecy le . La même année, Louis Gentil intègre le réseau et devient l'adjoint de Henri Gorce-Franklin.

Gallia s'occupe principalement de renseignements militaires et policiers. Son importance s'accroît tout au long du second semestre 1943, et, au printemps 1944, il devient le plus important réseau du BCRA en zone Sud, comptant 2 500 agents. Son activité ne cesse pas après les débarquements en Normandie et Provence : il renseigne les Alliés sur les objectifs à bombarder pendant la retraite des armées allemandes.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Cette formulation ne correspond pas exactement à « Amicale mémoire du réseau Gallia » (consulté le ) : « Henri GORCE décide alors de constituer un réseau de renseignement à part entière. Il s’appuie sur des éléments issus de Libération-Sud, notamment Albert Kohan, ancien chef de région de ce mouvement, qui devient l’adjoint d’Henri GORCE et de Franc-Tireur, grâce à l’entregent d’Eugène Claudius-Petit. »

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bruno Leroux, « Gallia », dans François Marcot (dir.), Dictionnaire historique de la Résistance française, éd. Robert Laffont, 2006, p. 151-152.
  • Jean-Philippe Meysonnier, Le Réseau Gallia, 1943-1944, mémoire de diplôme d'études approfondies, Institut d'études politiques de Paris, 1994.
  • « Les réseaux FFL », GALLIA, sur Fondation de la France libre, p. 2 — Témoignages.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]