Galia Ackerman

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Galia Ackerman
Galia Ackerman lors d'un colloque en 2009.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (75 ans)
MoscouVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Галина АккерманVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Université Paris-I-Panthéon-Sorbonne
Faculté de philologie de l'université d'État de Moscou (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Chaire
Blog officiel

Galia Ackerman, également appelée Galina Ackerman, née le à Moscou, est une écrivaine, historienne, journaliste et traductrice littéraire franco-russe, spécialiste du monde russe et ex-soviétique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Galia Ackerman est née en 1948 dans une famille juive russe. À 21 ans, elle épouse un militant sioniste et part avec lui s'établir en Israel en 1973. En 1984, elle s'établit en France avec son second mari, le peintre Samuel Ackerman[1]. À Paris, elle s'intègre au milieu des intellectuels exilés russes, forcés de quitter l’Union soviétique et travaille avec l’écrivain Vladimir Maksimov à l'édition de la revue Kontinent.

Elle est docteur en histoire de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et chercheuse associée à l'université de Caen[2].

Travaux sur Tchernobyl[modifier | modifier le code]

En 1998, Galia Ackerman a traduit en français La Supplication de Svetlana Alexievich, un documentaire sur la catastrophe de Tchernobyl. Pendant qu'elle travaillait à la traduction, elle s'est rendue dans la zone d'exclusion en Biélorussie, et a interviewé des personnalités locales sur la catastrophe nucléaire.

Lorsqu'elle a publié ses récits sur la "zone", le Centre de Culture Contemporaine de Barcelone (CCCB) lui a demandé en 2003 de préparer une exposition, "Hi havia una vegada Txernòbil" (Il était une fois Tchernobyl), qui a eu lieu d'avril à juillet 2006[3]. Pour cela, Ackerman a voyagé en Ukraine de 2003 à 2006, rencontré des habitants et rassemblé divers objets et a écrit son premier documentaire en 2006 sur la "Zone".

Depuis, Galia Ackerman s'est liée d'amitié avec la poétesse ukrainienne Lina Kostenko, qui se rendait elle aussi souvent dans la zone d'exclusion de Tchernobyl. Elle a donc décidé d'écrire un nouveau récit intitulé Traverser Tchernobyl pour raconter son expérience de 20 ans sur le sujet, ses pensées, et ses images mentales.

Publications[modifier | modifier le code]

Elle est traductrice de près de 100 ouvrages de fiction et d'essais (du russe en français) dont ceux de Mikhaïl Gorbatchev, Anna Politkovskaïa, Viktor Pelevine, Svetlana Alexievitch, Sergueï Medvedev, Dmitri Bykov, Alexandre Zinoviev, Sergueï Paradjanovetc.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Contrepoints, « Galia Ackerman : « Sous Poutine, un idéal passéiste » », sur Contrepoints, (consulté le )
  2. « Ma traversée de Tchernobyl | Maison de la Recherche en Sciences Humaines », sur www.unicaen.fr (consulté le )
  3. (en) « Once upon a time Chernobyl | Exhibitions », sur CCCB (consulté le )
  4. Le Roman du Juif universel est publié en ukrainien en 2013.
  5. FEMEN est publié en anglais par Polity Press en 2014, ainsi qu'en espagnol et en coréen. L'édition russe est prévue.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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