Gabrielle Weidner

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Gabrielle Weidner
Naissance
Bruxelles (Belgique)
Décès (à 30 ans)
Koenigsberg (Allemagne)
Nationalité Néerlandaise

Gabrielle Weidner, née le à Bruxelles (Belgique) et morte le à Koenigsberg, un camp annexe de Ravensbrück[1], est une résistante néerlandaise se battant pour la Résistance française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gabrielle, née le , est la seconde des quatre enfants d'un pasteur de l'Église adventiste du septième jour, après Johan Hendrik, né en 1912, et la sœur aînée de John Weidner.

Son père est nommé professeur de grec et de latin au Séminaire adventiste de Collonges-sous-Salève, tout près de la frontière suisse et de Genève. Elle partit ensuite faire ses études au collège de Londres.

Après 1933, Gabrielle devient secrétaire au siège parisien de l'Union franco-belge des Adventistes du Septième Jour. Ses voyages d'étudiante en Europe de l'Ouest et sa connaissance des langues étrangères l'aident dans son travail.

Le , deux jours après l'invasion allemande de la Pologne, la France déclara la guerre à l'Allemagne.Alors que les forces allemandes envahissent la France en , Gabrielle se réfugie dans le sud. Après l'armistice, Gabrielle retourne à Paris et reprend son travail.

Le samedi , la Gestapo arrête Gabrielle Weidner au cours de l'office du matin. Avec 140 membres du réseau Dutch-Paris. Gabrielle fut dénoncée par l'un des membres du réseau soumis à la torture. Le , Gabrielle est transférée de la Prison de Fresnes, près de Paris, vers le camp de Ravensbrück, en Allemagne. Le , Gabrielle meurt de malnutrition à Koenigsberg, un camp annexe de Ravensbrück, quelques jours après avoir été libérée par les troupes soviétiques.

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

Le , Gabrielle Weidner reçu à titre posthume la Croix de la Résistance pour ses efforts pendant la guerre. Sur le cimetière honorifique néerlandais à Orry-la-Ville (nord de Paris), son nom est enregistré sur une plaque dédiée aux résistants néerlandais.

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Guyotat, Suzanne, « La libération du camp de concentration de Königsberg en Neumark; dit Petit Königsberg; par un témoin », Matériaux pour l'histoire de notre temps, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 2, no 1,‎ , p. 7–13 (DOI 10.3406/mat.1985.403890, lire en ligne Accès libre, consulté le ).