Gaston Waringhien

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Gaston Waringhien
Fonction
Président de l'Académie d'espéranto
-
J. R. G. Isbrücker (d)
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Gaston Joseph WaringhienVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Arieh ben Guni, Georges E. Maŭra, Georgo Peterido Peneter, A. Nurak, Georgo E. Maŭra, A. PapadiamantopoulosVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Arthur Waringhien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Élise Sophie Waringhien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Andrée Delebarre-Waringhien (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinction
Œuvres principales

Gaston Joseph Waringhien, né le à Lille et mort le à Paris 13e, est un professeur à l’université de Tours, puis au lycée Lakanal à Sceaux. Il a contribué à plusieurs ouvrages dont Le français élémentaire dans le cadre de la commission ministérielle Gougenheim et le Grand Larousse encyclopédique[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Gaston Waringhien nait le à Lille, en France, d’Arthur Waringhien, enseignant d’allemand, et Élise Sophie Waringhien, née Descamps[2]. La famille loge au 8 Place Philippe-Lebon[3].

À la fin de la Première Guerre mondiale, Gaston Waringhien contracte la grippe espagnole[3]. En 1920, il est licencié de littérature, puis, en 1921, un diplôme d’études supérieurs d’histoire des religions[2],[3]. Le , il se marie avec Andrée Marie Léontine Delebarre, agrégée de lettres et enseignante de français et latin[2],[3]. En 1923, âgé de 22 ans, il est agrégé de grammaire[2],[3].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Espéranto[modifier | modifier le code]

Il est surtout connu comme linguiste et lexicographe espérantophone français, rédacteur du Plena Vortaro (1930) et rédacteur en chef du Plena Ilustrita Vortaro (1970), dictionnaires de référence de l'espéranto, du Grand Dictionnaire Espéranto-Français (1957) et de Plena Analiza Gramatiko (1935, 1938, 1981 avec Kálmán Kalocsay). Parmi ses œuvres on compte des poèmes en espéranto, des essais et des traités linguistiques.

Fin de vie[modifier | modifier le code]

Gaston Waringhien meurt le dans son domicile à Paris[2]. La cérémonie se déroule à Nanterre le , avec des membres de la famille, ainsi que John C. Wells, président de l’association universelle d’espéranto, et Louis-Christophe Zaleski-Zamenhof[4]. Il est inhumé à Aigné dans la Sarthe, aux côtés de son épouse, décédée en 1977[2],[4].

La quasi-totalité de sa correspondance avec Kálmán Kalocsay, soit 303 lettres (665 pages), est déposée au bureau central de l’association universelle d’espéranto, alors située à Rotterdam[4]. Sa correspondance avec Raymond Fiquet (eo) sur la Nica Literatura Revuo est conservée par Reinhard Haupenthal[4]. Sa bibliothèque et ses archives espérantistes sont conservées au centre espérantiste La Kvinpetalo, à Bouresse, dans la Vienne, en France[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

En espéranto[modifier | modifier le code]

  • Parnasa Gvidlibro (avec Kálmán Kalocsay, 1932)
  • Dekdu Poetoj, (poèmes, comme Georges E. Maura, dans un ouvrage collectif, 1934)
  • Facilaj esperantaj legaĵoj (redacteur, 1935)
  • Plena (Analiza) Gramatiko (avec Kálmán Kalocsay, 1935, 1938, 1981)
  • Duonvoĉe (poèmes, comme Georges E. Maura, 1939 et 1963)
  • Leteroj de L.L.Zamenhof (redacteur, 1948)
  • Poemoj de Omar Kajam (traduction, 1953)
  • Eseoj I: Beletro (essais, 1956)
  • La floroj de l' malbono (Les fleurs du mal de Charles Baudelaire, cotraducteur et rédacteur, 1957)
  • Lingvo kaj vivo (essais, 1969)
  • Kantoj kaj romancoj (traducteur avec Kálmán Kalocsay, 1969)
  • Plena Ilustrita Vortaro (1970)
  • Ni kaj ĝi (essais, 1972)
  • La ĥimeroj (traductions, 1976)
  • La trofeoj (tradukoj, 1977)
  • Tra la parko de la franca poezio: La renesanca periodo / La klasika periodo (traductions, 1977/1980)
  • 1887 kaj la sekvo (essais, 1980)
  • Kaj la ceter' - nur literaturo (essais, 1983)

En français[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]