Gérard Audran

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Gérard Audran
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Girard AudranVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Famille
Père
Fratrie
Conjoint
Hélène Licherie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Autres informations
Membre de
Maîtres

Gérard Audran (ou Girard), né à Lyon le et mort à Paris le (à 62 ans), est un graveur et dessinateur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Médaillon de bronze à l'effigie de Gérard Audran, réalisé par Charles Textor

Né à Lyon en 1640, Gérard Audran est le descendant d'une dynastie de graveurs.

Il se forme pendant plusieurs années à l'art du dessin en étudiant d'abord avec son père Claude Audran I, professeur de gravure à l'Académie de Lyon et avec son oncle Charles Audran.

Charles Le Brun, dont il reste l'ami ensuite, fut aussi son professeur (1660-1664).

Audran part ensuite se perfectionner à Rome de 1665 à 1668 où il travaille dans l'atelier de Carlo Maratta[1]. Rappelé par Jean-Baptiste Colbert, il se fixe à Paris et est nommé graveur et pensionnaire du roi[2]. Il est nommé pensionnaire à l'Académie royale de peinture en 1674 avant d'obtenir le titre de Conseiller de l'Académie royale de peinture et de sculpture le [2],. Il est l'un des principaux graveurs d'interprétation du règne de Louis XIV.

Il fut inhumé dans l'église Saint-Benoît-le-Bétourné de Paris dont, à sa démolition en 1831, les ossements furent transférés aux catacombes[3].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Il grava, entre autres tableaux :

  • les Batailles d'Alexandre de Le Brun ;
  • l'Enlèvement de la Vérité ;
  • plusieurs autres œuvres de Nicolas Poussin ;
  • le Martyre de Saint-Laurent d'Eustache Lesueur.
  • Rosaire admirable c.1680 - d'après Domenichino dit Zampieri 1581-1641

Il publia aussi un recueil de 30 planches Les proportions du corps humain, mesurées sur les plus belles figures de l'Antiquité qui parut en 1683, avant une nouvelle publication en 1785, en 1801 et une dernière en 1855.

Il collabore au Recueil des Meilleurs Desseins de Raymond La Fage, regroupant 103 pièces dont cinquante-sept traductions de dessins de Raymond Lafage en gravures, auquel cinq autres graveurs contribuent : Gérard Edelinck, Franz Ertinger, Charles Simonneau, Cornelis Vermeulen, Claude Auguste Berey, Paris, Chez Jean van der Bruggen, 1689.

Élèves[modifier | modifier le code]

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Les Audran », sur Encyclopédie Universalis (consulté le ).
  2. a et b Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t. 1, Ch. Delagrave, 1876, p. 172
  3. « Église Saint Benoît de Paris (disparue) », sur tombes-sepultures.com (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gérard Audran, Les proportions du corps humain : mesurées sur les plus belles figures de l'Antiquité, 1683.
  • « Audran (Gérard ou Girard) », Bénézit, t. ABF. - DBF., 1976 et 1999.
  • Roger-Armand Weigert, Estampes, Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIe siècle, 1939, t. I (Alix - Boudeau), p. 124-149.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :