Frère sommeil

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Frère sommeil

Titre original Schlafes Bruder
Réalisation Joseph Vilsmaier
Scénario Robert Schneider
Acteurs principaux

André Eisermann
Dana Vávrová
Ben Becker
Michael Mendl

Sociétés de production Senator Film Produktion
Pays de production Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre Drame
Durée 127 minutes
Sortie 1995

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Frère sommeil (titre original : Schlafes Bruder) est un film allemand réalisé par Joseph Vilsmaier, sorti en 1995.

Synopsis[modifier | modifier le code]

C'est l'histoire de Elias Alder, un enfant vivant à Eschberg, un hameau de montagne, exceptionnellement sensible à la musique (et à tous les sons de la nature) à laquelle il se consacre corps et âme sans jamais avoir appris le solfège. Il répare et améliore l'orgue de l'église de son village, aidé par Peter, son seul ami qui en est amoureux. Elias est aussi aimé d'Elsbeth, une fille promise à un autre garçon, mais il ne répond pas à ses avances. Jaloux, un soir de Noël, Peter incendie le village et tous sauf Elias, ses parents et Peter fuient à Feldberg, la ville proche.

Un jour, un inspecteur des orgues vient dans le hameau et découvre l'orgue et les qualités d'Elias. Il l'emmène à Feldberg pour le faire jouer dans la cathédrale où il étonne par une improvisation sur un choral de J.-S. Bach. Il retourne avec Peter à Eschberg où il meurt d'une intoxication due à l'ingestion de belladone qu'il se prépare pour ne plus dormir (dans le film on le voit écraser sur une pierre une amanite tue-mouches).

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Les mots « Schlafes Bruder » sont la fin du titre d'un choral de Jean-Sébastien Bach « Komm, o Tod, du Schlafes Bruder » (« Viens à moi, Mort, toi la sœur du sommeil ») extrait de la cantate « Ich will den Kreuzstab gerne tragen » (« Je porterai volontiers la Croix »).
  • Pour comprendre le sens véritable, il faut penser qu'en allemand, la mort est du genre masculin (der Tod). Pour bien le traduire il faudrait donc dire « mort, frère du sommeil ».
  • Le film est adapté du roman de l'auteur autrichien Robert Schneider, fresque de la vie dans un village reculé où deux noms de famille dominent, et où la consanguinité fait des ravages.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]