Frontispice de l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers

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Frontispice de l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers
Gravure de la dernière édition (1772) de l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers par Benoît Louis Prévost d'après une esquisse originale de Charles-Nicolas Cochin exécutée en 1764.
Dimensions (H × L)
33,7 × 21,9 cm
Localisation

Le Frontispice de l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers est un frontispice de style allégorisant de l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers éditée de à sous la direction de Denis Diderot et, partiellement, de Jean Le Rond d'Alembert a été dessiné en 1764 par Charles-Nicolas Cochin et gravé par Bonaventure-Louis Prévost.

Ce frontispice symbolise l'importance accordée à la transmission de la connaissance et à l'éducation dans la société des Lumières car il représente les valeurs fondamentales de ce mouvement intellectuel. Par sa composition générale, cette image illustre et résume, en un instantané, l’esprit de système qui préside au projet encyclopédique, cette dernière prônant la connaissance en mouvement plutôt que la croyance passive.

Origine[modifier | modifier le code]

Ces figures féminine des arts trouve leur inspiration dans les allégories féminines des muses de la mythologie grecque. Les muses Mélété, Aédé et Mnémé sont les muses béotiennes dites originales, et Calliope, Clio, Erato, Euterpe, Melpomène, Polymnie, Terpsichore, Thalie et Uranie sont les neuf Muses olympiennes qui présidaient aux arts libéraux.

Les muses sont facilement identifiables dans l'art par leurs différents attributs mais de l'âge présocratique à l'âge classique, ceux-ci ont évolué. Il faut comprendre que les muses se rapportent à des activités de l’esprit. Mnémé la muse de la Mémoire / Histoire. Mélété, la muse de la Méditation et de l'Exercice intellectuel, la Raison / Philosophie. Aédé la muse du Chant devient l'Imagination / Poésie. L'association entre les trois Muses peut se comprendre en termes de transmission de connaissance. Il y a la voix (Aédé), un effort de compréhension (Mélété) et une mémorisation rendue possible (Mnémé). Pour connaitre, il faut qu'un savoir soit exprimé (chanté par un aède), qu'une personne fasse l'effort de le recevoir intellectuellement suffisamment pour qu'il pénètre sa mémoire.

Une planche de Diderot dessinant le Système figuré des connaissances humaines réunit l’ensemble des arts, des sciences et des métiers dans un même « arbre », et les répartit dans une position hiérarchique selon trois facultés de l’« Entendement » : la « Mémoire », la « Raison », et l’« Imagination », dernière faculté dont dépendent l’ensemble des beaux-arts et permettant d’examiner la « filiation » de nos connaissances, pour en exposer « l’ordre et l’enchaînement ». Les trois branches principales des connaissances dans l'arbre sont : "Mémoire" / Histoire, "Raison" / Philosophie et "Imagination" / Poésie. Sous forme d’allégories féminines, les Arts et les Sciences composent ici un ensemble cohérent, au sein duquel se dessinent clairement des filiations, et donc une classification ; de sorte que le frontispice semble bien donner corps à la définition de l’ordre encyclopédique selon Diderot :

« le mérite de l'ordre encyclopédique, ou de la chaîne par laquelle on peut descendre sans interruption des premiers principes d'une Science ou d'un Art jusqu'à ses conséquences les plus éloignées, & remonter de ses conséquences les plus éloignées jusqu'à ses premiers principes ; passer imperceptiblement de cette Science ou de cet Art à un autre ; &, s'il est permis de s'exprimer ainsi, faire sans s'égarer le tour du Monde Littéraire[3] »

Exposé au Salon de 1765, l’estampe a été envoyée gratuitement en 1772 aux 4.000 souscripteurs pour être insérée dans leurs premier tome de la première édition de la fameuse Encyclopédie paru 21 ans plus tôt en 1751[4]. Elle donne à voir, dans une vision synthétique et philosophique du monde, les Arts et les Sciences ainsi que les facultés humaines (Mémoire, Imagination, Raison) et la recherche de la Vérité appuyée sur l’Instruction. L'eau-forte est datée de 1769 et la planche est achevée en 1772.

Dans une lettre datée du à Desfriches, Cochin écrit : « Il y aura dans cette suite deux frontispices allégoriques qui pourront faire tableau agréable. Je vous les conserveray, c'est à dire les contrépreuves redessinées qui ordinairement valent mieux que les premiers, surtout en ce qu'ils sont plus corrects[5]. »

Cochin réservait aux éditeurs le dessin préparatoire à la gravure et prenait soin d'en tirer une contre-épreuve qu'il retravaillait souvent afin de la vendre à des collectionneurs. Une sanguine sur fond de contre-épreuve de sanguine, signée et datée 'C.N. Cochin (...) 1764' dans le bas (en contre-épreuve), sur son montage du XVIIIe siècle et sans cadre s'est vendu 42 688  en 2013[6].

Description par Denis Diderot[modifier | modifier le code]

Denis Diderot évoque la dépendance étroite entre l'architecture, la sculpture et la peinture ainsi : « c'est l'architecture qui à donné naissance à la peinture et à la sculpture, c'est en revanche à ces deux arts que l'architecture doit sa grande perfection. » et décrit le dessin de Cochin de la façon suivante[7] : « C'est un morceau très ingénieusement composé. On voit en haut la Vérité entre la Raison et l'Imagination: la Raison qui cherche à lui arracher son voile, l'Imagination qui se prépare à l'embellir. Au-dessous de ce groupe, une foule de philosophes spéculatifs; plus bas la troupe des artistes. Les philosophes ont les yeux attachés sur la Vérité; la Métaphysique orgueilleuse chercher moins à la voir qu' à la deviner; la Théologie lui tourne le dos et attend sa lumière d'en haut. Il y a certainement dans cette composition une grande variété de caractères et d'expressions, mais les plans n'avancent ne reculent pas assez; le plus élevé devrait se perdre dans l'enfoncement; le suivant venir un peu sur le devant, le troisième y être tout à fait. Si la gravure réussit à corriger ce défaut, le morceau sera parfait. »

Étude de l'œuvre[modifier | modifier le code]

Sous un Temple d'Architecture Ionique, Sanctuaire de la Vérité, on voit l'allégorie de la Vérité en une femme nue, enveloppée d’un drap transparent, sorte de linceul qui rayonne d'une lumière qui disperse des nuages ténébreux[8]. Ce personnage central vers lequel tous les regards semblent converger, met en valeur le haut du dessin, donc la lumière. L'œuvre accorde autant d'importance à la lumière car elle débarrasse la Vérité du voile des superstitions, du mensonge et chasse les nuages de l'ignorance éclairant ainsi le monde. À droite de la Vérité, la Raison[a] qui lève ce voile et retire un mors qui la bâillonnait[b]. Plus bas, la Philosophie[c] tente elle d'arracher se voile en tirant dessus.

La Vérité est au sommet de la pyramide dans une sorte de hiérarchie. À ses pieds, la Théologie[d] agenouillée reçoit une lumière d'en-haut par l'oculus de la coupole[e]. En suivant la chaîne des figures, on trouve du même côté la Mémoire[f], l'Histoire Ancienne[g] et l'Histoire Moderne[h] qui écrit les fastes sur le Temps[i] qui lui sert d'appui. Au-dessous sont groupées la Géométrie[j], l'Astronomie[k] et la Physique[l]. Les figures au-dessous de ce groupe, montrent l'Optique[m], la Botanique[n], la Chimie[o] et l'Agriculture[p]. En bas sont plusieurs Arts et Professions qui émanent des Sciences.

À gauche de la Vérité, on voit l'Imagination[q] qui se dispose à l'embellir d'une guirlande de roses et d'églantines. Placé sous l'égide de l’Imagination, l’ensemble des disciplines du 6e art, les arts de la scène et du 5e art, la littérature, qui regroupe la poésie : la pastorale[r], la Tragédie[s], le Lyrisme[t], la Satire[u] et la Comédie[v]. Ensuite viennent les autres Arts d'Imitation, la Musique[w] (4e art), la Peinture[x] (3e art), la Sculpture[y] (2e art) et l'Architecture[z],[9] (1er art).

En bas, des hommes incarnant des philosophes spéculatifs, portent une coupe en offrande. Alors que la philosophie a continué d'argumenter par des raisonnements spéculatifs, tout en s'éloignant des vérités révélées et en rejetant souvent la métaphysique[10], les autres sciences ont de leur côté refusé la méthode spéculative, pour lui préférer soit le raisonnement déductif, soit la méthode expérimentale. Le fait de s'interroger sur les conséquences d'une hypothèse comme si elle était vraie, sans nécessairement la considérer au départ comme telle est nécessaire à la réconciliation entre la foi et la raison[11].

Le frontispice de l'Encyclopédie est marqué par des tensions et des contradictions internes. Les personnages allégoriques représentent des idéaux nobles, mais ils sont placés dans un contexte qui évoque la domination et l'oppression. La Vérité est représentée comme une figure imposante qui domine les personnages masculins autour d'elle, ce qui peut être interprété comme une réflexion sur la place des femmes dans la société de l'époque. Malgré ces contradictions, le frontispice de l'Encyclopédie a été un symbole important de la lutte pour la liberté de pensée et d'expression durant le siècle des Lumières. En présentant une vision optimiste du progrès humain, il a inspiré de nombreux penseurs et a contribué à la diffusion des idéaux des Lumières à travers l'Europe. En somme, le frontispice de l'Encyclopédie est une image complexe qui symbolise les idéaux de la période des Lumières tout en reflétant les tensions et les contradictions de cette époque. C'est un témoignage important de l'histoire intellectuelle et culturelle de l'Europe, et une source d'inspiration pour ceux qui continuent à défendre les valeurs de la liberté et de l'égalité aujourd'hui.

Critiques[modifier | modifier le code]

Le polémiste et critique d'art Élie-Catherine Fréron oubliera ses attaques contre l'encyclopédie pour son ami Cochin déclarant : « Je ferai court sur la Gravure, écrit-il, les morceaux qu’on voit exposés vous étant presque tous connus. Cependant je ne puis passer sous silence plusieurs dessins de M. Cochin qui font honneur à son génie ; il s’est surpassé dans le dessin du Frontispice pour le Dictionnaire Encyclopédique ; la composition est riche, ingénieuse et remplie d’agréments ; la chaine, soit des groupes, soit des lumières, est adroitement liée ; il a d’ailleurs beaucoup de grâces, & en général les têtes sont très agréables[12]. »

Pour Christian Michel le frontispice de Cochin se définit comme « l'adaptation allégorique du Système figuré des connaissances humaines » de l'Encyclopédie, dont « il aide à voir l'unité des articles qu'elle contient »[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La Raison est souveraine car coiffée d’une couronne.
  2. Le bâillon montre que dans le monde réel, une loi, une règle ou un ordre empêche de parler d'un sujet comme pour l'ordre du bâillon.
  3. Le symbole de la flamme est souvent utilisé dans les allégories de la philosophie pour représenter l'étincelle de l'entendement qui allume l'esprit et éclaire la compréhension. Cette l'illumination ouvre l'esprit critique et humain qui cherche à comprendre le monde et à s'élever au-dessus de sa nature matérielle. Elle peut également symboliser la connaissance qui illumine l'ignorance, ou la passion qui anime la recherche de la vérité. C'est la lumière intérieure qui guide la quête de la vérité et de la sagesse et permet la transformation de la conscience.
  4. La Théologie pose sa main gauche sur une Bible et lève sa main droite ouverte.
  5. Le fait que la théologie soit classée sous «Philosophie» est remarquable. L'historien Robert Darnton a soutenu que cette catégorisation de la religion comme étant soumise à la raison humaine, et non une source de connaissance en soi (révélation), était un facteur important dans la controverse entourant l'œuvre.
  6. La Mémoire a le front ceint d’un diadème.
  7. L'Histoire Ancienne avec ses tresses gauloises tient d'une main une petite statue de moine et de l'autre un sphinx rappelant le mythe de l'Énigme du Sphinx de l'homme qui marche sur deux pieds à l'âge adulte et une figure de « liminarité », contribuant à effectuer la transition entre les anciennes pratiques religieuses, représentées par la mort du Sphinx et la montée de la nouvelle religion chrétienne.
  8. L'Histoire Moderne écrit à la plume, cet instrument d'écriture est un sujet suffisamment important pour que l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert lui consacre une planche entière organisée par le maître d'écriture Charles Paillasson.
  9. À cause de l'intime lien entre le Temps, la Vieillesse et la Mort, le Temps est associé à la Mort dont la faux est l'outil symbolique tenu par l'allégorie.
  10. la Géométrie tient une feuille où l'on voit la démonstration par les aires des triangles semblables du théorème de Pythagore.
  11. L'Astronomie tient une sphère armillaire et est auréolé d'étoiles.
  12. La Physique est en train de faire une expérience sur l'air avec un bocal en verre.
  13. L’Optique tient un miroir et un microscope.
  14. La Botanique tient une Cactée en pot.
  15. La Chimie fait une expérience avec une fiole jaugée.
  16. L'Agriculture tient une faucille, outil de cultivateur, utilisé pour moissonner les végétaux.
  17. L'Imagination est couronnée d’une flamme et ailé. Le symbole de la flamme est souvent utilisé dans les allégories pour représenter l'illumination, la créativité, la passion et l'inspiration, représentant la force qui anime l'artiste ou le poète. Elle peut également représenter le feu intérieur de l'imagination, qui nourrit la création et apporte une nouvelle perspective sur le monde. La flamme symbolise aussi l'étincelle qui allume la pensée créative brûlant dans l'esprit de l'artiste, ou la passion qui anime le rêveur. Elle peut également représenter la lumière intérieure qui guide le chemin de l'exploration imaginative. Le symbole de l'aile lui peut représenter l'indépendance de l'esprit, la capacité de l'imagination à s'élever au-dessus des limites de la réalité matérielle, à transcender la vie quotidienne pour atteindre des vérités plus profondes et des niveaux plus élevés de compréhension voir de s'envoler vers des domaines plus élevés de la conscience. Elle peut également symboliser la liberté et la capacité de l'imagination à voler librement pour explorer des mondes imaginaires en s'envolant vers de nouveaux horizons ou à explorer les mondes intérieurs de la pensée et de la créativité. Cela suggère que l'imagination est une force dynamique et puissante qui peut nous emmener au-delà de nos limites et nous inspirer à atteindre de nouveaux sommets. L'aile sur la tête de l'allégorie de l'imagination peut donc représenter sa capacité à transcender la réalité matérielle, son pouvoir de nous inspirer à explorer de nouveaux horizons, et sa liberté de voyager là où elle le souhaite et de créer sans aucune restriction.
  18. La Pastorale tient une flûte de pan dans une main et un pédum dans l'autre et porte une couronne de feuilles dans les cheveux.
  19. La Tragédie est couronnée de ciguë et tient une coupe de poison dans une main et un poignard dans l'autre.
  20. Le Lyrisme tient dans une main la Trompette de la renommée et dans l'autre une lyre et porte dans les cheveux en plus d'un diadème, une couronne de laurier qui est utilisée pour symboliser la gloire de la poésie et récompenser les grands poètes au Moyen Âge, on parle alors de « laurier poétique ». Son importance est aussi vestimentaire ayant un bandeau autour de la taille et un col avec des dessins , elle adopte aussi une position plus haute et centrée dans son groupe artistique. Elle a pris la couronne triomphale de laurier de Clio .
  21. La Satire a sa pique.
  22. La Comédie tient dans une main un masque et dans l'autre une marotte. Elle porte une couronne de lierre dans les cheveux.
  23. La Musique tient une harpe.
  24. La Peinture tient ses pinceaux.
  25. La Sculpture sculpte une tête en ronde-bosse avec ses outils, un marteau et un burin.
  26. L’Architecture tient ses instruments, compas, équerre et règle.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Irène Aghion, Claire Barbillon, François Lissarrague, Héros et dieux de l'Antiquité. Guide iconographique, Paris, Flammarion, 1994, pp. 195-196.
  2. Pierre Commelin, Mythologie grecque et romaine, Paris, Pocket, , 515 p. (ISBN 2-266-06168-2), p. 90-92.
  3. « Prospectus - ARTFL Encyclopédie », sur uchicago.edu (consulté le ).
  4. Valérie Susset, « décrypt’ art. Le Frontispice de l’Encyclopédie », L'Est républicain,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  5. Charles-Nicolas Cochin et le livre illustré au XVIIIe siècle, Genève, ed. Librairie Droz, 1987, p. 132.
  6. « Tableaux et dessins anciens et du 19e siècle », sur artcurial.com (consulté le ).
  7. « Frontispiece - ARTFL Encyclopédie », sur uchicago.edu (consulté le ).
  8. Alain DELAUNAY, « LUMIÈRE & TÉNÈBRES », sur universalis.fr (consulté le ).
  9. https://www.jstor.org/stable/40372425
  10. Henri de Lubac, Le Drame de l'humanisme athée
  11. Encyclique Fides et ratio, n° 83, sur le site du Vatican
  12. https://books.openedition.org/pur/35369?lang=fr
  13. https://www.cairn.info/revue-le-philosophoire-2020-2-page-117.htm

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Louis-Philippe May, « Note sur les origines maçonniques de l’Encyclopédie », Revue de Synthèse, t. XVII, no 2, juin 1939, p. 181-190.
  • (en) Georges May, « Observations on an Allegory : the Frontispiece of the Encyclopédie », Diderot Studies, no 16, 1973, p. 159-174.
  • (en) Walter E. Rex, « A propos of the Figure of Music in the Frontispiece of the Encyclopédie : Theories of Musical Imitation in D’Alembert, Rousseau and Diderot », Reports of the XIIth Congress Berkeley 1977 of the International Musicological Society, Cassel, Bärenreiter, 1981, p. 214-225. Repris en 1987 sous le titre « On the Figure of Music in the Frontispiece of Diderot’s Encyclopédie », dans Walter E. Rex, The Attraction of the Contrary. Essays on the Literature of the French Enlightenment, Cambridge, Cambridge University Press, 1987, p. 108-135.
  • (en) Dianah Leigh Jackson, « Bodies of Enlightenment in Diderot’s Encyclopédie », Paroles gelées. UCAL French Studies, no 16/1, 1988, p. 42-72. [Analyse du frontispice dont plusieurs détails sont reproduits.]
  • (de) Alexander Perrig, « Das Frontispiz der Encyclopédie oder die hohe Kunst der Verblümung », Idea. Werke. Theorien. Dokumente. Jahrbuch der Hamburger Kunsthalle, vol. 9, 1990, p. 67-92.
  • Annie Becq et André Magnan, , « Sur le frontispice de l’Encyclopédie », dans Annie Becq (dir.), L’Encyclopédisme. Actes du colloque de Caen, 12-16 janvier 1987, Paris, Aux Amateurs de Livres, Klincksieck, 1991, p. 363-370.
  • Philip Stewart, « Sur le frontispice (français) de Chambers », Gazette des beaux-arts, janvier 1994, p. 31-40.
  • (en) Mary Sheriff, « Decorating Knowledge : the Ornamental Book, the Philosophic Image and the Naked Truth », Art history, no 28, 2, 2005, p. 151-173.
  • Marie-Pauline Martin, « Décrire le système des arts, du Discours préliminaire (1750) au frontispice de l’Encyclopédie (1764) : une simple traduction du texte par l’image ? », Nouvelles de l’Estampe, no 233-234, décembre 2010-janvier 2011, p. 6-17.