Frontière entre la Syrie et la Turquie

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Frontière entre la Syrie et la Turquie
Caractéristiques
Délimite Drapeau de la Syrie Syrie
Drapeau de la Turquie Turquie
Longueur totale 822 km
Historique
Création 1923-1939

La frontière entre la Syrie et la Turquie est la frontière terrestre et maritime séparant deux pays du Proche-Orient : la Syrie et la Turquie.

Tracé

Elle débute à l'est au tripoint formé avec les frontières Irako-syrienne et turco-irakienne qui se trouve à la confluence du Tigre et du Hezil Çayı, région dénommée Bec de canard (37° 06′ 00″ N, 42° 21′ 09″ E). Elle suit ensuite le cours du Tigre en remontant vers le nord en aval due la ville de Cizre.
Puis change de direction en allant vers l'ouest, passant à proximité par les villes turques de Nusaybin[1], Ceylanpınar, Akçakale, Kargamış, jusqu'à la rivière Karasu qui, en aval du Barrage de Tahtaköprü, lui sert de frontière sur quelques kilomètres en direction du sud.
Contournant la plaine de l'Amuq et la région autour de la ville de Reyhanlı qu'elles laissent profit de la Turquie, elle oblique de nouveau vers l'ouest en direction de l'Oronte qui lui sert de démarcation sur quelques kilomètres au abord de sa source. Puis sur 30 km, elle prend une direction sud-ouest, avant d'obliquer une dernière fois vers l'ouest et la mer Méditerranée qu'elle atteint au niveau du village côtier syrien d'Al Samra.

Mines

La frontière a été minée par la Turquie, appartenant à l’OTAN, à partir de 1954, la Syrie s’étant alliée au camp soviétique. Le minage de la frontière facilitait également le contrôle de la contrebande et la lutte contre les indépendantistes kurdes du PKK. Au total, près de 615 000 mines jalonnent la frontière, stérilisant environ 200 000 ha de terre[1].

Selon le traité d'Ottawa dont la Turquie est signataire, ces mines doivent être retirées avant 2014. Les modalités de déminage (armée turque, OTAN, entreprises privées) sont en cours de discussion au Parlement turc[1].

Notes et références

  1. a b et c Guillaume Perrier, « À la frontière turco-syrienne, on rêve de vergers et non plus de champs de mines », Le Monde, 1er juillet 2009, p 6

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