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French-American Foundation-France

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French-American Foundation-France
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Association déclaréeVoir et modifier les données sur Wikidata
Domaine d'activité
Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Organisation
Fondateurs
Olivier Chevrillon, André Gadaud (d), Jean-Louis Gergorin, Stanley Hoffmann, Serge Hurtig (d), Pierre Jouven (d), Thierry de Montbrial, Pierre Tabatoni, Nicholas Wahl, Pierre de Gunzburg (d), Alain Chevalier, James G. Lowenstein (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Président
Alain Papiasse (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Chiffre d'affaires
1,5 M$ (), 1,1 M$ (), 1,2 M$ (), 1,4 M$ (), 766 818 $ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Identifiants
RNA
SIREN
IRS
OpenCorporates

La French-American Foundation-France est une organisation qui se consacre à renforcer les liens entre la France et les États-Unis.

Fondée en 1976, elle se donne pour objectif d'encourager un dialogue actif entre les deux pays. L'une de ses activités principales est l'organisation de séminaires pour des jeunes dirigeants (Young Leaders) français et américains issus de la politique, de la finance ou de la presse « à fort potentiel de leadership et appelés à jouer un rôle important dans leur pays et dans les relations franco-américaines. » Ces séminaires sont un des instruments du soft power américain.

En 1975, plusieurs personnalités politiques, universitaires et économiques décidèrent de créer un environnement d'échanges et de débats afin d’approfondir la relation entre la France et les États-Unis, et ce notamment dans une situation marquée par une certaine animosité dans les relations franco-américaines (avec le choc pétrolier, la trop grande importance du dollar et des désaccords géopolitiques[1]). La naissance de la French-American Foundation fut officialisée en 1976 à Washington par les présidents Valéry Giscard d’Estaing et Gerald Ford[2], lors des célébrations du bicentenaire de la déclaration d’indépendance américaine. Ses fondateurs sont officiellement Alain Chevalier, Olivier Chevrillon, Philippe Dennery, Jean-Louis Gergorin, Pierre de Gunzburg, Serge Hurtig, Pierre Jouven, James G. Lowenstein, David McGovern, Thierry de Montbrial, Pierre Tabatoni et Nicholas Wahl[3].

Le premier programme d’envergure, le programme Young Leaders, voit le jour cinq ans plus tard, en 1981.

D’autres programmes suivirent ensuite, avec la création des Jeunes Espoirs[réf. nécessaire], le forum Cyber Security and the Law, l'adaptation en France du Translation Prize, et, dès 2011, la création d'un rendez-vous mensuel, le French-American Breakfast qui réunit une centaine de personnes autour d'un invité d'honneur venant partager sa vision des relations entre la France et les États-Unis.

France China Foundation

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En 2012 est créée la France China Foundation (FCF), institution franco-chinoise suivant le même modèle : son comité stratégique est composé en 2017 de personnalités influentes comme Jean-Paul Agon, Jacques Attali, Laurent Fabius ou encore, Olivier Véran, Jean-Jacques Annaud[4]. L'Opinion la présente alors comme étant « familière de l’Élysée »[4]. En 2015, 4 jeunes des Franco British Connections[5], avec le soutien des ambassades, lancent aussi une promotion annuelle de Franco British Young Leaders [6] opéré depuis 2017 par le Conseil franco-britannique[7] ; en 2019 relance d'un programme Young Leaders pour la French-African Foundation[8].

Young Leaders

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Plus de 400 dirigeants issus du monde de la haute fonction publique, de l’entreprise, des médias, de l’armée et de la recherche ont bénéficié du programme Young Leaders depuis sa mise en place en 1981[9].

Processus de sélection

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Tous les ans, un jury en France et aux États-Unis sélectionne vingt Français et Américains à partir d'une liste de plusieurs centaines de noms de personnes entre 30 et 40 ans[1] vouées à occuper une position de premier plan dans leur domaine, et appelées à jouer un rôle important dans la relation entre les deux pays. Les candidats retenus doivent déjà avoir d'importantes réalisations professionnelles à leur actif, faire preuve de volontarisme et d'investissement dans les activités de l'association ainsi qu'avoir développé une réflexion personnelle et avisée sur les grands problèmes contemporains.[réf. nécessaire] Les élus participent ensuite à deux séminaires de cinq jours chacun, répartis sur deux années consécutives — alternativement en France et aux États-Unis — afin d’échanger des réflexions sur des thèmes d’intérêt commun et de tisser des liens forts et durables.

Young Leaders français

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Côté français, on trouve parmi ceux-ci (date d'admission entre parenthèses)[10] :

Côté américain[1] :

Prix Washburne

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Créé en 2012, le prix Washburne pour l'égalité des chances est remis à la résidence de l'ambassadeur des États-Unis en France. Une médaille à l’effigie d'Elihu B. Washburne est remise au(x) lauréat(s).

Présidence

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Notes et références

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  1. a b et c Élisabeth Chevalet, « Jean-Luc Allavena, président de la French-American Foundation : De Bill Clinton à Emmanuel Macron, la fondation repère les leaders du futur », Paris Match, semaine du 10 au 16 décembre 2015, pp. 60-61.
  2. Anne Fulda, « La French-American Foundation, un pont entre deux rives », Le Figaro, samedi 2 / dimanche 3 décembre 2017, page 17.
  3. « Statuts officiels - Advancing Dialogue Between French & American Leaders », sur French-American Foundation - France (consulté le ).
  4. a et b Jean-Jérôme Bertolus, « Jeunes leaders d’En Marche! et Young Leaders », sur L'Opinion.fr, (consulté le ).
  5. « Jean-Denis Combrexelle », sur oliviercadic.com (consulté le )
  6. (en) Conseil Franco Britannique, « Franco British Young Leaders. Brochure 2017 », sur Institut Curie, (consulté en ).
  7. Voir sur diplomatie.gouv.fr.
  8. Maryline Baumard, « La French-African Foundation choisit 30 jeunes leaders pour « construire des ponts » », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  9. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r Anne Fulda, « La French-American Foundation, un pont entre deux rives` », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  10. Source : Annuaire des Young Leaders.
  11. Guénola Pellen, « Influencer : 3 questions à Marina Chiche », France-Amérique (en),‎ , p. 20 (ISSN 1155-7931, BNF 34442346).
  12. Voir sur whoswho.fr.
  13. Voir sur luttedeclasse.org.

Articles connexes

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Liens externes

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