François Sicard

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François Sicard
François Sicard, vers 1906, Album Mariani.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activité
Conjoint
Lilli Scheikevitch (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Pierre Sicard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions
Prix de Rome ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Liste détaillée
Prix de Rome ()
Pensionnaire de la Villa Médicis (d) (-)
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()
Officier de la Légion d'honneur‎ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Le Bon Samaritain (d), George Sand (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

François Sicard né à Tours le et mort à Paris le [1] est un sculpteur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

François-Léon Sicard suit les cours de l’École des beaux-arts de Tours et obtient une bourse municipale pour étudier à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Lauréat du prix de Rome en 1891 pour son haut-relief sur le thème d’Apollon chantant au milieu des bergers, il est pensionnaire de la villa Médicis à Rome de 1892 à 1895, où il se lie d'amitié avec Adolphe Déchenaud qui réalise son portrait.

Il est élu membre de l’Institut de France en 1924 et président de l’Académie des beaux-arts en 1930. Professeur aux Beaux-Arts de Paris, il est chef d’atelier de sculpture pour les élèves femmes de 1926 à 1934.

Il est le sculpteur attitré de Georges Clemenceau, dont il fait le buste, la statue de groupe de Sainte-Hermine, et qui lui commande la Minerve en pierre blonde d'Égypte qui surplombe sa tombe et celle de son père au Colombier de Mouchamps ; enfin, en 1929, il réalise son masque mortuaire.

Il est inhumé à Tours au cimetière de La Salle.

Distinctions[modifier | modifier le code]

François Sicard est nommé chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur par décret du et promu officier, du même ordre, par décret du [2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Élèves[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de Paris, acte no 1343, vue 3 / 20.
  2. « Le dossier de Légion d'honneur », sur La base de données Léonore des archives nationales (consulté le ).
  3. « Apollon chante au milieu des bergers » sur catzarts.beauxartsparis.fr.
  4. « Agar » sur musee-orsay.fr.
  5. « Genève, monument de la Réformation : maquette de la partie centrale du projet "Jubilé" (no 27, 3ème prix ex-aequo au concours) » sur bge-geneve.ch.
  6. Notice sur la maquette du monument sur le site europeana.eu.
  7. Durant l'occupation, cette œuvre (déposée au musée des Beaux-arts de Tours) fut cachée derrière une boiserie, puis dans une remise derrière des fagots, afin d'éviter sa fonte. Source : texte d'Horace Henrion, conservateur du musée, publié dans une plaquette parue à l'occasion de l'inauguration de la statue le .
  8. memorial14-18.paris.fr.
  9. memorial14-18.paris.fr.
  10. « Informations, actes officiels », Le Bulletin de l'Art, no 781, septembre-.
  11. Explications des ouvrages de peinture, sculpture des artistes vivants : exposition au Grand Palais, , p. 200.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]