France (bateau à aubes)
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| France | |
 Le France sur le lac d’Annecy vers 1910. | |
| Type | Bateau-salon |
|---|---|
| Fonction | transport |
| Histoire | |
| Chantier naval | Escher Wyss, Zürich  SuisseChantiers de la Puya, Annecy  France
|
| Design | Bateau à roues à aubes |
| Commandé | 1907 |
| Quille posée | |
| Lancement | |
| Mise en service | |
| Statut | Coulé dans la nuit du 12 au |
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur | 47,25 m |
| Maître-bau | 12 m |
| Tirant d'eau | 1,6 m |
| Tonnage | 50 t |
| Propulsion | Machine à vapeur |
| Puissance | 350 ch |
| Vitesse | 14 nœuds (23 km/h) |
| Profondeur | 42 mètres |
| Caractéristiques commerciales | |
| Pont | 2 |
| Capacité | 700 personnes |
| Carrière | |
| Armateur | Compagnie des bateaux à vapeur sur le lac d’Annecy (1909-1964) Jean Bruel (1964-1971) |
| Pavillon |  France
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| Port d'attache | Annecy |
| Indicatif | LY 496 F |
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Le France est un bateau à roues à aubes à vapeur du lac d'Annecy. C'est le dernier bateau à aubes à vapeur assemblé en France.
Histoire[modifier | modifier le code]
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Le France a été construit à Zurich par la société Escher Wyss. Transporté en pièces détachées, il est assemblé aux chantiers de la Puya à Annecy. Sa mise à l'eau sur le lac d'Annecy a lieu le [1].
Le France traverse régulièrement le lac de 1909 jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, période pendant laquelle il sert de bateau prison. Il reprend ensuite le service actif jusqu'en 1962, année où il est retiré du service. En 1965 il fait pour la dernière fois le tour du lac[1].
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Naufrage[modifier | modifier le code]
Dans la nuit du 12 au , le navire sombre au large de la plage des Marquisats, où il est ancré depuis 1965. Deux théories s’affrontent : la première, qui y voit une origine accidentelle et qui est aussi la plus vraisemblable, consiste dans le fait qu’une plaque de glace se serait formée avec l’eau stagnante dans la cale du navire et, sous l’effet du vent et des vagues, aurait fait bélier contre la coque jusqu’à ouvrir une voie d’eau, entrainant l’enfoncement puis le naufrage du France[2].
La seconde théorie évoque un sabotage volontaire. Elle est renforcée dans l’esprit de quelques personnes par le naufrage, le mois précédent, du petit bateau utilisé par le propriétaire du France pour se rendre à bord. Toutefois, rien ne permet de confirmer cette hypothèse et la gendarmerie d’Annecy a classé le dossier concernant le naufrage du navire sans suite[2].
Épave[modifier | modifier le code]
Le France repose à 42 mètres de profondeur dans la baie d’Albigny, au fond du lac d'Annecy. Cassée en deux à l’arrière et enfoncée de quelques mètres dans la vase, l’épave est toutefois relativement bien conservée.
La plongée sur l’épave est réservée aux plongeurs aguerris, pouvant justifier au minimum d’un niveau 3 en lac. Ce niveau est justifié par la très faible visibilité, la température, oscillant entre 5 et 8 °C, et la profondeur.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Maxime Petit, « Annecy : cinq choses à savoir sur le France, un bateau mythique », sur L'Essor Savoyard, (consulté le )
- Stéphane Santini, Il était une fois... le France : La traversée du siècle sur le lac d’Annecy, France, Éditions Le Dauphiné libéré, (ISBN 978-2-8110-0095-0).
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Philippe Courtois, « Le France », sur annecy.vapeurs.free.fr, (consulté le ).
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Stéphane Santini, Il était une fois... le France : La traversée du siècle sur le lac d’Annecy, France, Éditions Le Dauphiné libéré, (ISBN 978-2-8110-0095-0).
