François Verdier (peintre)

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François-Alexandre Verdier
Jean Ranc, François Verdier (1703),
Versailles, château de Versailles.
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Distinctions
Pensionnaire de la Villa Médicis (d) (-)
Premier prix de Rome en peinture ( et )Voir et modifier les données sur Wikidata

François-Alexandre Verdier né à Paris vers 1651 et mort dans la même ville le est un peintre, dessinateur et graveur français

Il fut élève et assistant de Charles Le Brun.

Biographie[modifier | modifier le code]

La France couronnée de lauriers par Louis XIV (années 1690), gravure, Washington, National Gallery of Art.

Parmi les trois principaux élèves de Charles Le Brun, François Verdier est considéré par les critiques de son temps comme le meilleur, après Charles de La Fosse.

Verdier séjourne à Rome à la villa Médicis de 1668 à 1671[1]. Par deux fois, en 1668 et en 1671, il est lauréat d'un premier prix de Rome (dessin) pour deux œuvres intitulées Première conquête de la Franche-Comté en 1668 et pour Le Roi donnant la paix à l'Europe en 1671[2].

On le retrouve auprès de Claude Audran II, François Bonnemer et Gabriel Revel avec lesquels il participe aux décors du navire de Louis XIV, le Soleil-Royal.

Grâce à Le Brun, il est reçu à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1678. Nommé professeur en 1684, il expose au Salon à partir de 1704.

En , il épouse la nièce de Le Brun, Antoinette Butay et reçoit en dot une maison rue du Bac[3].

À partir de 1688, le roi lui passe commande de peintures de chevalet pour décorer le Grand Trianon.

Le graveur Nicolas-Henri Tardieu reproduisit quelques-uns de ses dessins[4].

Nombre de ses dessins et peintures sont conservés à Paris au musée du Louvre. Son trait est celui d'un dessinateur graveur qui remplit les ombres et laisse les blancs propres : une puissance en émane venue de Le Brun mais dans l'esprit d'un graveur que n'était pas son maître. Ses peintures, encore mal connues, sont souvent étonnante par leurs couleurs. Verdier est sans doute un grand artiste à la recherche de la perfection dans le trait, tant dans ses dessins que dans ses gravures et ses peintures[réf. nécessaire].

Récompenses[modifier | modifier le code]

  • Prix de Rome : 1er prix de dessin en 1668.
  • Prix de Rome : 1er prix de dessin en 1671.

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

  • Orléans, musée des Beaux-Arts:
    • La Fuite en Égypte, 1691-1699, huile sur toile, 62 x 51 cm[5]
    • Jacob et la robe ensanglantée de Joseph, huile sur bois, 23 x 29 cm, musée des Beaux-Arts d’Orléans (disparu durant la Seconde Guerre mondiale)[6].
    • Saint Paul convertissant Longin, Aceste et Mégiste ?, vers 1700, pierre noire, sanguine et rehauts de blanc sur papier vergé, 14,2 x 21 cm[7].                                                                                                                                    
    • Enlèvement de Proserpine, pierre noire et lavis d’encre grise sur papier bleu, 27,4 x 40,1 cm[8].                                                                                                                                    

Estampes[modifier | modifier le code]

  • Histoire des actions extraord[inai]res de Samson en quarante feuilles tirées de l’Écriture Sainte au chapitre treizième des Juges. Inventé par François Verdier peintre ordinaire du Roy, à Paris chez Benoist Audran et chez Charles Simonneau, suite de gravures, 1698.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Pensionnaires à la villa Médicis », sur www.villamedici.it.
  2. « Archives de l'art français (1851) », sur gallica.bnf.fr.
  3. « La fortune de Charles Le Brun » par Antoine Schnapper, Revue de l'Art, 1996, Volume 114, pp. 17-22 (en ligne sur persee.fr).
  4. Base Joconde.
  5. Corentin Dury, Musées d'Orléans, Peintures françaises et italiennes, XVe – XVIIe siècles, Orléans, Musée des Beaux-Arts, , n°172
  6. Corentin Dury, Musées d'Orléans, Peintures françaises et italiennes, XVe – XVIIe siècles, Orléans, Musée des Beaux-Arts, , n°423
  7. Dominique Brême et Mehdi Korchane, Dessins français du musée des Beaux-Arts d’Orléans. Le Trait et l’Ombre, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 9 788836 651320), n°19
  8. Dominique Brême et Mehdi Korchane, Dessins français du musée des Beaux-Arts d’Orléans. Le Trait et l’Ombre, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 9 788836 651320), n°20

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Marie Gault de Saint Germain, Les trois siècles de la peinture en France…, Paris, Belin, 1808, p. 112. — Sa date de naissance y est erronée.
  • François Courboin, Catalogue sommaire des gravures et lithographies composant la Réserve, Bibliothèque nationale, Département des Estampes, 1900-1901.

Liens externes[modifier | modifier le code]