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François Vérove

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Le Grêlé

François Vérove
Tueur en série
Violeur en série
Image illustrative de l’article François Vérove
François Vérove en 1983, photographie issue de sa carte de gendarme.
Information
Naissance
Gravelines (France)
Décès (à 59 ans)
Le Grau-du-Roi (France)
Cause du décès Suicide par barbituriques
Nationalité Française
Profession Conseiller municipal de Prades-le-Lez (2019-2020)
Policier (1988-2019)
Gendarme (1983-1988)
Garde républicain (1983-1988)
Surnom Le Grêlé
Le tueur au visage grêlé
Actions criminelles Meurtres, viols, enlèvements, pédocriminalité
Affaires Affaire Cécile Bloch
Affaire Ingrid G.
Affaire Politi-Müller
Affaire Karine Leroy (potentiellement)
Victimes 17
Période 7 avril 1986-9 juin 1994
Pays Drapeau de la France France
Régions Île-de-France, Seine-et-Marne, Essonne
Ville Paris (13e, 14e, 19e arrondissements, Le Marais), Mitry-Mory, Saclay, Meaux

François Vérove, dit le « tueur au visage grêlé » ou plus simplement « le Grêlé », né le à Gravelines (Nord) et mort par suicide le au Grau-du-Roi (Gard), est un violeur et tueur en série français, ancien gendarme d'abord puis policier.

Actif durant les années 1980 et 1990 en région parisienne, il effectue son service national en tant que gendarme appelé en 1982 puis intègre ensuite entre 1983 et 1988 la Gendarmerie nationale comme cavalier au sein de la Garde républicaine. Après avoir démissionné de la Gendarmerie, il passe le concours de gardien de la paix et est affecté, après sa formation, notamment à la préfecture de police de Paris. Membre actif du syndicat Alliance Police nationale (affilié à la CFE-CGC), il est muté au début des années 2000 à Port-Saint-Louis-du-Rhône dans les Bouches-du-Rhône, puis à Montpellier dans l'Hérault. Victime en 2011 d'un grave accident de moto dont il garde des séquelles, il ne réintégrera jamais un poste actif au sein de la police. Il devient alors conseiller municipal de Prades-le-Lez, où il vit avec sa famille. Officiellement retraité en 2019, il s'installe à La Grande-Motte.

François Vérove échappe aux autorités pendant près de trente-cinq ans, bien que les enquêteurs disposent rapidement dès la fin des années 1980 de son groupe sanguin, de plusieurs portraits-robots et de descriptions précises de sa physionomie. À partir de 1996 est déterminé son profil génétique. Le tueur est surnommé le « Grêlé » par la police et les médias en raison d'une peau marquée par des cicatrices de boutons selon des témoins, stigmates qui s'atténuent au fil des années.

Le « Grêlé » possède un profil criminel atypique qui intrigue longtemps la police judiciaire. D'abord tueur et violeur d'enfants, avec le meurtre de Cécile Bloch en 1986, il tue ensuite deux adultes dans le 4e arrondissement de Paris en 1987 (affaire Politi-Müller), puis disparaît pendant plusieurs années. La police établit plus tard son implication dans un enlèvement et viol d'enfant survenu en 1994 à Mitry-Mory, en Seine-et-Marne, avant de perdre définitivement sa trace. À plusieurs reprises au cours de son parcours criminel, il présente une carte de police à ses victimes afin de tromper leur vigilance.

Ce n'est qu'en 2021 que la police judiciaire, sur ordonnance prise par la juge d'instruction alors compétente sur cette affaire (Natalie Turquey), décide d'interroger près de sept cent cinquante gendarmes ayant opéré en région parisienne au moment des faits et remonte à François Vérove. Comprenant qu'il est sur le point d'être démasqué, celui-ci disparaît et se suicide le au Grau-du-Roi dans le Gard, après avoir confessé ses crimes dans une lettre.

Il naît le à Gravelines [1]. Enfant unique, il perd sa mère à l'âge de dix ans[2]. Il déménage avec son père pour Marcq-en-Barœul, ville jouxtant Lille et cohabite avec la nouvelle épouse de son père ainsi que ses deux filles nées d'une précédente union[3]. François Vérove subit une éducation stricte imposée par son père, ancien de la Marine marchande. Il développe à l'adolescence une passion pour la moto, qui le pousse plus tard à faire son service dans la gendarmerie puis à s'y engager.

Dès cet âge, il est décrit par certains témoins comme un adolescent mélancolique qui évoque même des pensées suicidaires, proposant à une de ses amies de se suicider ensemble. Plus tard, pour les quinze ans de l'une de ses demi-sœurs, il les emmène dans un club échangiste[4].

Dans sa jeunesse, il se passionne pour les films d'horreur, notamment Cannibal Holocaust de Ruggero Deodato[5] et écoute Jean-Pax Méfret[2], chanteur nostalgique de l'Algérie française, notamment son titre Le Vieux Soldat[6].

Il se marie le dans le Nord[7]. Le mariage est célébré à la mairie de Bousbecque où son épouse Stéphanie, étudiante en psychologie, vit encore chez ses parents[8][source insuffisante].

Formation et carrière

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En 1983, il entre dans la gendarmerie nationale et intègre l'escadron motocycliste de la Garde républicaine. Son parcours est chaotique : d'abord apprécié de sa hiérarchie, il enchaîne ensuite les arrêts maladie et se montre de plus en plus incapable de réaliser les tâches qui lui sont confiées. Il quitte la gendarmerie en 1988 pour une raison encore obscure et passe ensuite le concours de recrutement, pour devenir policier. Il intègre alors la préfecture de police de Paris. En parallèle, il devient père de deux enfants, nés en 1988 et 1991.

De 1994 à 1999, il travaille comme policier motocycliste dans les Hauts-de-Seine où il est délégué syndical, évolue entre Asnières-sur-Seine et Châtenay-Malabry, après une formation décrite par son collègue Franck Jourde « à la Top Gun »[9]. Parfois surnommé « Fernandel »[10], il loge à cette époque à Longperrier (Seine-et-Marne) dans une maison qu'il a fait construire (ceci explique que l'on retrouve sa trace dans le département, notamment à Mitry-Mory). Denis Jacob, fondateur du syndicat Alternative Police (affilié à la C.F.D.T.) et ancien membre du syndicat Alliance Police nationale (affilié à la CFE/CGC), responsable du département des Hauts-de-Seine entre 1995 et 1999, a côtoyé pendant quatre ans François Vérove. Celui-ci était en effet délégué pour les motards de la police nationale à la même époque[11]. Il le décrit comme « un monsieur tout le monde », d'une « gentillesse absolue », toujours « prêt à servir » et à se rendre disponible pour leur activité syndicale. Néanmoins, il le dépeint aussi comme un individu capable de « s'énerver facilement ». Dépressif, sous traitement médicamenteux, François Vérove aurait connu à cette époque d'importantes souffrances psychologiques et se serait arrêté de nombreux mois en maladie[12]. Denis Jacob fêtait tous les ans le nouvel an avec François Vérove au Paradis latin.

Il intègre ensuite la brigade motocycliste urbaine de la police (formation motocycliste départementale) dans les Bouches-du-Rhône[13]. Il finit sa carrière comme chef de la brigade des mineurs[14],[15],[16],[17],[18] de Montpellier.

En 2011, il est victime d'un accident de moto qui lui cause des séquelles définitives à la jambe[réf. nécessaire].

Il prend finalement une retraite anticipée. Il se présente aux élections municipales de 2014, sur la commune de Prades-le-Lez, sur la liste du maire sortant Jean-Marc Lussert. Il n'est alors pas élu mais devient finalement conseiller municipal en , à la suite de la démission de plusieurs conseillers et occupe la fonction jusqu'en [19],[20],[21],[22].

En , il participe au jeu télévisé Tout le monde veut prendre sa place, animé par Nagui sur France 2. Il y est candidat sous son vrai prénom, venant de la Grande-Motte et se présente comme un ancien gendarme de la Garde républicaine[23],[24].

Parcours criminel

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Crimes attestés par l'ADN

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Agression dans le 13e arrondissement et meurtre de Cécile Bloch

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Le parcours criminel connu du tueur commence le dans le 13e arrondissement de Paris. Une fillette de huit ans qui se rend à l'école croise sa route dans l'ascenseur de son immeuble. Vérove l'entraîne de force au sous-sol où il la viole, avant de l'étrangler avec une cordelette. Croyant probablement l'avoir tuée, l'agresseur prend la fuite. La victime survit cependant à l'agression et donne l'alerte.

Photo couleur de la façade d'un immeuble de dix étages (fond de l'image), vue d'une rue (premier plan) bordée par des bâtiments d'habitations de quatre à cinq étages.
Façade d'un immeuble de la cité Fontainebleau au 116, rue Petit, vue de la rue Eugène-Jumin, lieu du viol et assassinat de Cécile Bloch.

Le prédateur récidive, dans le 19e arrondissement, moins d'un mois plus tard le , au 116, rue Petit. Cécile Bloch, onze ans, est agressée dans son ascenseur alors qu'elle se rend au collège. Vérove l'emmène dans un local situé au 3e sous-sol de la résidence et la tue après l'avoir violée. Vers h, Cécile est retrouvée poignardée, étranglée, la colonne vertébrale brisée. Son corps est enroulé dans un morceau de moquette. Il s'agit du premier meurtre officiellement attribué à celui que la presse va surnommer le « tueur au visage grêlé ». Les témoins qui l'avaient croisé dans l'ascenseur le matin du meurtre, dont le demi-frère et les parents de la victime, dressent en effet le portrait d'un jeune homme avec un visage à la peau irrégulière[25],[26].

Affaire Politi-Müller

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Cette affaire, qui débute le dans le quartier du Marais à Paris, constitue un cas à part dans le parcours criminel de François Vérove. Les victimes ne sont plus des enfants mais deux adultes, retrouvés morts dans un appartement de la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie dans des conditions particulièrement sordides. Gilles Politi, technicien aérien de trente-huit ans, gît nu dans une position singulière : allongé sur le ventre, il a les jambes et les bras attachés dans le dos. Il a été étranglé selon une technique baptisée le « garrot espagnol », habituellement maîtrisée par les militaires. Irmgard Müller, jeune fille au pair allemande de vingt ans employée par la famille Politi, est accrochée par les bras aux montants d'un lit superposé, ses cordes vocales tranchées à l'arme blanche. Les deux victimes ont subi des brûlures de cigarette[27],[28].

Rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie au niveau de la rue des Guillemites (à droite), lieu du double homicide.

L'enquête démontre que l'assassin connaissait la jeune Allemande, avec qui il avait entretenu une relation. Un nom retrouvé dans le carnet de contacts d' Irmgard Müller, « Élie Lauringe », n'existe en effet pas à l'état civil, ce qui suggère aux enquêteurs qu'il pourrait s'agir d'un pseudonyme utilisé par le tueur. Les témoins relatent par ailleurs que la veille du meurtre, un jeune homme athlétique d'une vingtaine d'années était rentré dans l'appartement de la jeune fille situé rue de Sévigné. Le lendemain matin, juste avant l'heure présumée du crime, le même individu avait été vu négociant à l'interphone avec Irmgard Müller avant de se faire ouvrir à la porte[26]. L'autopsie révèle en outre que, dans les heures précédant sa mort, Irmgard Müller avait eu un rapport sexuel consenti avec un homme dont le sperme était resté sur un tampon.

À l'époque, la police judiciaire ne dispose pas des empreintes ADN et ne soupçonne pas que le meurtrier du Marais puisse également être le prédateur recherché pour le meurtre de Cécile Bloch. Ce n'est qu'en 2001, quatorze ans après les faits, qu'une analyse génétique révèle que le sperme retrouvé sur le corps d'Irmgard est celui du « tueur au visage grêlé » recherché depuis 1986. La même empreinte ADN est présente sur les mégots de cigarette retrouvés à proximité des corps, ce qui confirme que François Vérove est bien l'amant d'Irmgard Müller ainsi que son assassin et celui de son employeur[13].

Agression et viol dans le 14e arrondissement (1987)

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Le , la police judiciaire retrouve la trace de François Vérove dans le 14e arrondissement de Paris. Aux alentours de midi, une collégienne de quatorze ans qui rentre chez elle est abordée par un jeune homme se prétendant policier qui l'interpelle sous le prétexte de mener une enquête. Une fois dans son appartement, il lui passe les menottes et la viole, mais lui laisse la vie sauve. Il abandonne finalement sa victime après avoir cambriolé l'appartement. À l'époque, les enquêteurs soupçonnent déjà le Grêlé d'être l'auteur de cette agression, mais ce n'est qu'en 1996 que sa responsabilité est démontrée par l'ADN.

Il s'agit de la dernière agression connue de François Vérove avant une période d'inactivité criminelle de presque sept ans.

Enlèvement et viol d'Ingrid G. initié à Mitry-Mory (1994)

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Le , le policier frappe à nouveau à Mitry-Mory, en Seine-et-Marne. Une fillette de onze ans se déplaçant à vélo le long de la ligne à grande vitesse est abordée par un homme qui se dit policier et lui ordonne de monter dans sa voiture sous prétexte de l'emmener au commissariat. La victime obtempère et subit alors un enlèvement. Vérove roule pendant plus d'une heure, trajet durant lequel il discute avec la fillette. Parvenu à Saclay(Essonne), il emmène sa victime dans une ferme abandonnée. Il l'attache et la viole pendant plusieurs heures, avant de s'enfuir sans l'avoir tuée. Il laisse derrière lui des traces ADN qui permettront de relier cette affaire aux autres crimes du tueur à la peau grêlée.

Mort et identification

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L'enquête de la brigade criminelle de la Direction de la Police Judiciaire de la Préfecture de Police, reprise ensuite au sein de cette brigade par l'unité d'analyse criminelle et des affaires classées, s'était orientée vers un criminel issu des forces de l'ordre en activité à l'époque des faits à cause de plusieurs éléments qui s'accumulaient pourtant depuis des décennies : utilisation à plusieurs reprises d'une carte professionnelle de policier ou de gendarme sur laquelle figurait la mention « sous-officier » (utilisation lors de laquelle il avait même donné son véritable prénom lors d'une fête dans les années 1980), d'un talkie-walkie, de menottes professionnelles, maîtrise du jargon policier (corroboré par plusieurs témoins), soupçon de connaissance précise des procédures et manières d'opérer des enquêteurs par sa capacité à échapper à une enquête très serrée[13].

Dans l'affaire du double meurtre du Marais en 1987 (affaire Politi-Müller), il avait probablement donné à Irmgard Müller une fausse identité, Élie Lauringe, avec une fausse adresse dans le 13e arrondissement de Paris qui correspondait à un ancien local de la police. En outre, la dernière affaire imputée au « Grêlé » avait eu lieu à Saclay près d'un centre d'entraînement de la gendarmerie.

La commune du Grau-du-Roi dans le département du Gard où s'est suicidé François Vérove le .

En 2021, la nouvelle juge d'instruction sur ce dossier depuis , Nathalie Turquey, avait demandé la convocation de 750 gendarmes présents en Île-de-France à l'époque des faits dont François Vérove[13]. Il se suicide avec un mélange d'alcool et de barbituriques antidouleur[29] dans un appartement loué pour quelques jours au Grau-du-Roi dans le Gard, le , après une convocation reçue par téléphone le [30],[31]. Cet appel, passé par une policière de la direction territoriale de la police judiciaire (DTPJ) de Montpellier, lui adressait une convocation pour le , pour être auditionné dans le cadre d’une vieille affaire criminelle des années 1980, à l’époque où il exerçait à Paris, sans lui donner de précision autre qu’à l’issue de l’interrogatoire son ADN serait prélevé[32],[31].

Dans une lettre laissée dans l'appartement, il reconnaît « être un grand criminel qui a commis des faits impardonnables jusqu'à la fin des années 1990 ». Cette lettre est adressée à sa femme, à laquelle il confie : « tu avais décelé des choses chez moi quand j’étais plus jeune. […] J’ai fait du mal à des gens, j’ai tué des innocents. Je pense à vous [sa compagne et ses enfants], et aux familles des victimes ». Il ne donne le nom d'aucune de ses victimes et ne détaille pas les circonstances de ses exactions. Il affirme avoir agi sous le coup de « pulsions », les expliquant par une enfance difficile ; il affirme que celles-ci auraient été apaisées par son mariage et la naissance de ses enfants et qu'il se serait alors « pris en main » et n'aurait « rien fait depuis 1997 »[30], laissant ouverte la possibilité de l'existence d'autres crimes que ceux connus par la police, qui ne lui attribue des actes criminels avec certitude que jusqu'en 1994[33]. Dans la nuit du au , le parquet de Paris annonce qu'une « comparaison ADN [a] établi ce jour une correspondance entre le profil génétique retrouvé sur plusieurs scènes de crime et celui de l'homme décédé »[13].

Autres affaires

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Après son identification, en , François Vérove est suspecté d'être l'auteur d'autres agressions et crimes. Spécialisée dans les plus vieilles affaires non élucidées, la criminologue Corinne Herrmann (avocate ayant prêté serment à Paris le 16 juin 2010) avance l'hypothèse que le « Grêlé » pourrait potentiellement être impliqué dans les meurtres de :

  • Sophie Narme[26], vingt-trois ans, stagiaire au sein d'une agence immobilière et tuée dans un appartement qu'elle faisait visiter dans le 19e arrondissement de Paris, le . Il fut un temps suspecté, mais en 2022, un autre suspect est mis en examen pour le viol et le meurtre de Sophie Narme[34];
  • Karine Leroy, dix-neuf ans, disparue à Meaux (Seine-et-Marne) le , dont le corps fut retrouvé dans une forêt de la région un mois plus tard[35],[13].

En , deux ouvrages, consacrés aux crimes de François Vérove, sont publiés afin d'envisager la possibilité qu'il ait pu faire davantage de victimes. Brendan Kemmet et Stéphane Sellami, deux journalistes d'investigation, sortent La Traque du Grêlé. La journaliste Patricia Tourancheau, qui se penche également sur le cas de François Vérove, publie un ouvrage intitulé Le Grêlé : le tueur était un flic. C'est dans ce contexte que les enquêteurs de l'affaire du « Grêlé » travaillent sur 31 victimes imputables à Vérove, dont 9 meurtres[36]. Annie Peaudau, inspecteur à la Brigade des mineurs de Paris, enquête sur des agressions de mineurs et impute dès 1987 au même agresseur 10 agressions de jeunes filles (viols et tentatives de viol)[37].

Notes et références

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  1. Insee, « Extrait de l'acte de décès de François Vérove », sur MatchID.
  2. a et b Timothée Boutry, « «Ma chérie, je vais t’expliquer» : nos révélations sur les derniers jours du «Grêlé» et sa lettre d’adieu », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Marine Kijek et Clarisse Martin, « "Des petits indices qu'on n'a pas trop voulu voir": le fils d'une amie d'enfance du "Grêlé" témoigne », sur BFM TV, (consulté le ).
  4. Denis Courtine, « L’enquête sur le Grêlé à travers le regard des policiers et de la juge d’instruction », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Affaire du "Grêlé" : « François Vérove a-t-il rejoué les scènes d'un film d'horreur ? » », sur L'Alsace, .
  6. « Affaire Le Grêlé. "Mytho", "dépressif", "nostalgique de l’Algérie française": qui était vraiment François Vérove? », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Aziz Zemouri, « L’épouse et les enfants du « Grêlé » entendus par la brigade criminelle », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « François Vérove : Son parcours de vie », sur Ensemble, retrouvons le grêlé !, (consulté le ).
  9. Nicolas Delesalle, « Exclusif: Quand "le Grêlé" était un flic », Paris Match,‎ (lire en ligne).
  10. Yanick Philipponnat, « "Le Grêlé" : enquête sur ses deux vies, tueur en série et brigadier surnommé "Fernandel" », Midi Libre,‎ (lire en ligne Accès payant).
  11. « Affaire du "Grêlé" : "Personne n'a pu croire un seul instant qu'il pouvait être l'individu recherché", confie un ancien collègue policier », sur France Info, (consulté le ).
  12. Justine Chevalier, « "Un monsieur tout le monde": un ex-collègue du "Grêlé" témoigne », sur BFM TV, (consulté le ).
  13. a b c d e et f Antoine Albertini, « Le « Grêlé » identifié grâce à l’ADN : il correspond à celui d’un ancien policier et gendarme qui s’est suicidé dans le Gard », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  14. « «Le Grêlé» : ce que l’on sait de François V., l'ex-gendarme identifié comme étant le tueur en série », sur CNEWS, (consulté le ).
  15. Audrey Le Guellec, « Affaire du "Grêlé" : ce que l'on sait de cet ex-gendarme et tueur en série, recherché pendant 35 ans », sur LCI, (consulté le ).
  16. Denis Courtine, Jean-Michel Décugis et Jérémie Pham-Lê, « Affaire du «Grêlé» : dans son village d’adoption, l’ex-gendarme était le parfait samaritain », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. Robin Serradeil, « Suicide du "Grêlé" : ce que l'on sait sur François Vérove, ancien gendarme et tueur en série recherché depuis 35 ans », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. Clarisse Martin, « "Le Grêlé": ce que l'on sait de François Vérove, identifié comme le tueur en série recherché depuis 1986 », sur BFM TV, (consulté le ).
  19. Jean-Marc Aubert, « Montpellier. Crimes : Le Grêlé trahi par son ADN était un motard de la police », sur Actu.fr, (consulté le ).
  20. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  21. Jean-Marc Lussert (dir.), Délibération du conseil municipal, Prades-le-Lez, Impact Imprimerie (Saint-Martin-de-Londres), coll. « Prades-le-Lez Mag » (no 29), , 20 p., 21 × 29,7 cm (présentation en ligne, lire en ligne), p. 14.
  22. Agence France-Presse (AFP), « Affaire "le Grêlé" : à Prades-le-Lez, le tueur François Verove a laissé le souvenir d'un homme "avenant" », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. Jean Arca, « "Le Grêlé" : quand le tueur en série François Vérove était candidat d'un jeu de Nagui », Marianne,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. Enzo Guerini, « Affaire du « Grêlé » : le tueur en série avait participé à l’émission « Tout le monde veut prendre sa place » avec Nagui », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. Patricia Tourancheau, « Le Grêlé, affaire non classée », Les Jours,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. a b et c Patricia Tourancheau, « Le Grêlé », sur Sybel, (consulté le ).
  27. Denis Courtine, Jean-Michel Décugis, Vincent Gautronneau, Jérémie Pham-Lê et Christian Goutorbe, « Affaire du « Grêlé » : 35 ans après, le criminel a enfin un nom et un visage », Le Parisien,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  28. Jean-Michel Décugis, Vincent Gautronneau et Jérémie Pham-Lê, « Affaire du « Grêlé » : l’ex-gendarme qui s’est suicidé est bien le tueur en série », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. Aziz Zemouri, « Le « Grêlé » s’est suicidé en absorbant des médicaments antidouleur », Le Point,‎ (lire en ligne).
  30. a et b Sophie Mercier et Daniel de Barros, « Témoignage : à La Grande-Motte, stupéfaction des voisins de François Vérove, le tueur en série dit le Grêlé », sur France 3 Occitanie, (consulté le ).
  31. a et b Yanick Philipponnat, « Le "Grêlé" vivait dans l'Hérault : ce tueur et violeur habité de pulsions a-t-il pu sévir en Occitanie ? », Midi Libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. « L’affaire du « Grêlé » enfin élucidée ! », Le Nouveau Détective,‎ (lire en ligne Accès payant).
  33. T. Malandrin, X. Boucher, S. Humblot, S. Mourava, Y. Taoufik et L. Renault, « "Nous sommes convaincus qu'il y a d'autres histoires" : combien de victimes du "Grêlé" ? », sur TF1, (consulté le ).
  34. Jean-Alphonse Richard, « Meurtre Sophie Narme : une énigme de 32 ans bientôt résolue ? », sur RTL, (consulté le ).
  35. Jean-Marc Ducos, « Meurtre de Karine Leroy : pas de preuves génétiques formelles contre le Grêlé », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. Denis Courtine, « L’enquête sur le Grêlé à travers le regard des policiers et de la juge d’instruction », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. « Insoupçonnable, l'affaire du Grêlé », sur www.france.tv (consulté le )

Bibliographie

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  • Brendan Kemmet et Stéphane Sellami, La Traque du Grêlé : au cœur du plus vieux cold case de la police parisienne, Paris, R. Laffont, , 223 p. (ISBN 978-2-221-26071-5)
  • Patricia Tourancheau, Le Grêlé : le tueur était un flic, Paris, Éditions du Seuil, , 192 p. (ISBN 978-2-02-150714-0)

Documentaires télévisés

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Articles connexes

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Liens externes

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