François Quentin de La Vienne
Premier valet de chambre | |
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Naissance | |
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Décès | |
Activité |
Valet |
Fratrie |
Jean Quentin (d) |
Enfant | |
Parentèle |
Bonaventure Quentin de Richebourg (d) (oncle) Benoît Binet (cousin germain) |
Date de baptême |
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François Quentin, marquis de Champcenetz, seigneur de Richebourg et de La Vienne, né le à La Celle-Saint-Avant et mort à Paris, est l'un des premiers valets de chambre de Louis XIV.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines familiales
[modifier | modifier le code]François Quentin est peut-être né le à La Celle-Saint-Avant, et baptisé le lendemain en l'église Saint-Avant. Il est le fils de René Quentin, seigneur de La Ménardière et de Richebourg, et d'Antoinette Binet[1] (parente de Benoît Binet), originaire des environs de La Haye-Descartes en Touraine[2]. Sa famille est originaire de Touraine. Il a un frère cadet, Jean Quentin (1637-1717), baron de Champlost[3].
Carrière
[modifier | modifier le code]Il ouvre une boutique de barbier à Paris dans les années 1660. Il fournit notamment le jeune Louis XIV en confortatifs, pour améliorer ses relations avec ses maîtresses[4]. Cette proximité avec le roi lui permet d'acheter la charge de premier barbier le . C'est lui qui rase et peigne les cheveux du roi et par la suite, il ajuste ses perruques, que son frère Jean confectionne.
En 1674, il devient valet de chambre ordinaire du roi. Lorsque le comte de Chamarande se sépare de sa charge de premier valet de chambre du roi, François Quentin l'acquiert le avec l'appui de Madame de Montespan. Louis XIV l'anoblit par lettres patentes du .
Il devient propriétaire de la seigneurie de La Vienne en 1685 et est dès lors connu comme « La Vienne ». La même année, il achète à Louis III Caillebot de La Salle plusieurs seigneuries en Brie. Il obtient alors que Champcenetz, avec plusieurs autres terres, soient érigées en marquisat par lettres patentes du . Bénéficiant des honneurs de la Cour à partir du , il est également conseiller du roi.
Le , il entre en possession de la seigneurie de Richebourg par le biais du retrait lignager d'Urbain Louis Lefevre de Caumartin et Marie Jeanne Quentin de Richebourg sa femme. Le , il obtient la survivance de sa charge de premier valet de chambre pour son fils Louis Quentin[5].
Il meurt le , dans son appartement du Louvre. Il a 79 ans. Il est inhumé en l'église Saint-Martin de Champcenest.
Mariage et descendance
[modifier | modifier le code]Le , il épouse Claude Thierry, femme de chambre de la reine Marie-Thérèse d'Autriche, en l'église Saint-Julien de Versailles. Ils ont deux filles :
- Marie-Angélique, religieuse des Filles Sainte-Marie ;
- Jeanne-Catherine (1675-1742), mariée en 1697 avec Pierre René de Brisay, marquis de Denonville, colonel d'infanterie, lieutenant général du gouvernement de l'Orléanais, dont postérité.
Veuf en 1678, le , il épouse en secondes noces Élisabeth Orceau, fille d'Alexandre Orceau, marchand bourgeois de Tours, maître des courriers à Paris et intéressé dans les postes générales de France, conseiller-secrétaire du roi, et d'Elisabeth de Faverolles, en l'église Saint-Eustache de Paris. Ils ont deux enfants :
- Françoise-Agnès († 1724), mariée en 1715 avec François Orceau, baron de Fontette, conseiller du roi en ses conseils, trésorier général des Galères, intéressé dans la ferme des postes, dont postérité (notamment François-Jean Orceau de Fontette) ;
- Élisabeth (1684-1747), mariée en 1706 avec Guillaume Le Brun, marquis de Dinteville, colonel de la Cornette Blanche de France, dont postérité ;
- Marie Angélique, religieuse chez les Filles de Saint-Anastase
- Louis (1689-1760), marié en 1712 avec Louise Trévillon, dont postérité.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- « François Quentin de La Vienne », sur Geneanet, (consulté le ).
- « FRAN_IR_042122 - Salle des inventaires virtuelle », sur www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
- DOSSIERS BLEUS ; mémoires, notes et documents généalogiques, classés par ordre alphabétique de noms de personnes, au Cabinet des titres, dans le cours du XVIIIe siècle. Quengo-Quesnel (Du). (lire en ligne), L'ascendance des Quentin au delà de René et Antoinette Binet est douteuse. Elle fait l'objet de deux jugements antinomiques des généalogistes royaux en 1700 et 1788.
- Mathieu da Vinha, Au service du roi : Les métiers à la cour de Versailles, Paris, Tallandier, (lire en ligne)
- Mathieu da Vinha et Raphaël Masson, Versailles : Histoire, dictionnaire et anthologie, Robert Lafont, (lire en ligne).