François Cabeau

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François Cabeau
François Cabeau
Portrait du colonel d'artillerie Cabeau en uniforme, avec sa croix d'officier de la Légion d’honneur

Surnom
Cabau
Naissance
Flaçey (Jura)
Décès (à 64 ans)
Malay-le-Petit
Origine Drapeau de la France France
Arme Artillerie
Grade Colonel
Années de service 17741810
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes

François Cabeau ( - Flaçey - Malay-le-Petit) était un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son épouse, Antoinette (1769-1846)

Né le 8 juin 1756 à Flacey-en-Bresse, dans le département de Saône-et-Loire, François Cabeau est le fils de Gabriel Cabeau, bourgeois de cette commune et d’Antoinette Petitjean[1].

Officier sous l’Ancien Régime, devenu directeur successif de plusieurs parcs d’artillerie et baron d’Empire en 1809, il décède le 21 septembre 1820 à Malay-le-Petit, dans le département de l’Yonne, à la survivance de son épouse[2].

Son fils, le baron Marie Sévola Cabot, né en 1793 à Cambrai[3], dirige l’établissement thermal de La Preste à Prats-de-Mollo, dont la famille de son épouse est propriétaire depuis 1818[4]. Il est par ailleurs l’arrière-grand-oncle de Gisèle de Pallarès, première épouse du sculpteur Jean Osouf.

Carrière[modifier | modifier le code]

Canonnier dans le régiment d'artillerie d'Auxonne (6e) le , François Cabeau devint sergent le , sergent-major le , lieutenant-adjudant-major le , et capitaine en second le . Il prit part à l'expédition de Genève en 1782, à celle de Hollande en 1787, et servit en 1792 et 1793 aux armées de la Moselle et du Nord.

Il se trouva au combat de Sainte-Menehould, à la bataille de Jemmapes, à l'affaire de Liège et à la défense de Cambrai, et se signala dans une sortie de cette place le .

Passé à l'armée de l'Ouest en l'an II, il obtint le 4 pluviôse le brevet de capitaine-commandant. Embarqué à Brest dans le mois de brumaire an III pour la Guadeloupe, il assista au combat naval livré en vue de cette colonie, y fut fait prisonnier, et ne sortit des prisons d'Angleterre que le 1er thermidor an V.

Le gouvernement lui confia l'année suivante le commandement du parc d'artillerie établi dans la 17e division militaire (Paris). Employé depuis à Douai au parc d'artillerie de faite droite de l'armée d'Angleterre, il fit partie de l'armée du Rhin le 30 frimaire an VIII, et fut présent au passage de ce fleuve près de Schaffhouse, à ceux du Danube et du Lech, aux batailles d'Engen, de Mœskirch, de Memmingen et d'Höchstädt. Chef de bataillon le 4 messidor an VIII, it se trouva en l'an IX à l'affaire de Füssen, au passage de l'Inn et aux combats de Waltz, près de Salzbourg, et passa le 12 thermidor an IX dans le 5e régiment d'artillerie à pied, qui faisait partie de la garnison de Metz.

Affecté en l'an XII au commandement de l'artillerie de la 2e division du camp de Saint-Omer (armée des côtes de l'Océan), il reçut le 25 prairial la décoration de membre de la Légion d'honneur. Il fit la campagne d'Autriche de l'an XIV, et celle de 1806 en Prusse. Nommé colonel le 24 novembre de cette dernière année, et officier de la Légion d'honneur le , il combattit encore en Allemagne en 1809.

Provisoirement chargé à son retour en France de la direction d'artillerie à Bois-le-Duc, il y reçut le l'avis de sa mise à la retraite.

Décorations[modifier | modifier le code]

Armoiries[modifier | modifier le code]

Figure Blasonnement
Armes du baron Cabau et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Gand)).

Écartelé, au premier d'azur au coq contourné, la tête à dextre d'argent, crêté et barbé de gueules, becqué et membré d'or ; au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième de gueules à la bombe d'or d'or enflammée d'argent ; au quatrième d'azur au lévrier arrêté d'or.[5]

Livrées : bleu, rouge, jaune, blanc[5].

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 5, Bureau de l'administration, , 2e éd. (lire en ligne) ;

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives Nationales, base Léonore, dossier Légion d’Honneur de François Cabeau, en lien.
  2. Archives départementales de l’Yonne,  Malay-le-Petit, acte du 21 septembre 1820 : décès de François Cabeau, colonel, 64 ans, sur la déclaration de son épouse, 50 ans, bourgeoise, demeurant ensemble à Malay.
  3. Archives départementales du Nord, Cambrai, naissances 1793-1794, vue 196/456, acte du 12 brumaire de l’an II : naissance le 10 brumaire, 13 octobre 1793, de Marie Sévola Cabot, fils de François Cabot, capitaine au 6e régiment d'artillerie, en garnison à Cambrai.
  4. Jean Ribes, Els Banys de la Presta (Historique des « Bains de La Preste »), Terra Nostra n°30, Prades, 1978, p.31.
  5. a et b PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]