François-Xavier Hamelin

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François-Xavier Hamelin
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Pendaison des patriotes, Montreal 1839, Lieutenant Hamelin est l'un parmi eux

François-Xavier Hamelin, né le à Saint-Philippe et mort exécuté le à Montréal, est un patriote franco-canadien[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Monument des Patriotes, nommant François-Xavier Hamelin, devant la Prison du Pied-du-Courant dans Ville-Marie, sur l'Avenue de Lorimier

François-Xavier Hamelin était le fils de René Hamelin et Marie-Louise Vachereau, de la famille des seigneurs des Grondines, qui ont quitté leur seigneurie vers la fin des années 1790 à la suite de la Guerre de la Conquête[2].

Sa grand-mère était Marie-Thérèse Riel, dit l'Irlande, première cousine germaine de Louis Riel, fondateur du Manitoba[3],[4].

François-Xavier était un cultivateur de Saint-Philippe, à l'époque un territoire de la Seigneurie de La Prairie-de-la-Magdeleine, et comprenait les territoires de Candiac, Saint-Mathieu et Saint-Philippe-de-la-Prairie[5].

Surnommé le Petit Hamelin[6], il est l'une des personnalités importantes de la Rébellion des Patriotes de 1837-1838 comme lieutenant de la compagnie du capitaine Joseph Robert.

Capturé, il est condamné à mort le 10 janvier 1839 pour avoir pris part à l'attaque de la maison Walker, le 3 novembre 1838, attaque durant laquelle Aaron Walker est tué par une balle perdue[7]. Bien que sa famille était des Loyalistes, il fut tout de même jugé coupable[8].

Il est pendu à la prison du Pied-du-Courant à Montréal, le 18 janvier 1839[9], avec Pierre-Théophile Decoigne, Joseph-Jacques Robert, Ambroise Sanguinet et Charles Sanguinet[10].

Le patriote François Chevalier de Lorimier, membre de la noblesse canadienne-française, sera pendu durant la prochaine séance d'exécutions, et donnera son nom à l'Avenue de Lorimier, lieu du monument des patriotes devant la Prison du Pied-du-Courant[11].

Le nom de François-Xavier Hamelin y est inscrit, et le monument se situe près du Pont Jacques-Cartier et de la Brasserie Molson aux limites du Vieux-Montréal[11].

Jules Verne le mentionne dans le chapitre XIV de la deuxième partie de son roman Famille-Sans-Nom[12].

Hommage[modifier | modifier le code]

  • Une avenue de Montréal est nommée en son honneur en 1922.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Aegidius Fauteux, Patriotes de 1837-1838, 1950, p. 263
  2. Claude-Henri Grignon, À propos des héros de 1837, 1838 et 1839, Patriotes Saint-Eustache, p. 26.
  3. Première cousine, quatre générations décalées. Le grand-père de Marie-Thérèse étant Jean-Baptise Riel, dit L'Irlande, né en 1670, mort en 1753.
  4. Claude-Henri Grignon, À propos des héros de 1837, 1838 et 1839, Patriotes Saint-Eustache, p. 26
  5. Municipalité de Saint-Philippe, Règlement de plan d'urbanisme, no 400, mars 2012, p. 9.
  6. [PDF] L'Incident de La Tortue, conférence de Stéphane Tremblay, 42 pages.
  7. Robert Rumilly, Papineau et son temps: 1838-1871, 1977, p. 101
  8. À propos des héros de 1837, 1838 et 1839, Patriotes Saint-Eustache, p. 25.
  9. François Xavier Prieur, Notes d'un condamné politique de 1838, 1884, p. 81
  10. Copies des sentences de mort prononcées contre Joseph Robert, Ambroise Sanguinet, Charles Sanguinet, Pascal Pinsonnault, François-Xavier Hamelin, Théophile Robert et Jacques Longtin
  11. a et b Images du patriote : objets commémoratifs, intentions variables, p. 155-234
  12. Alexandre Tarrieu, Dictionnaire des personnes citées par Jules Verne, vol. 2 : F-M, éditions Paganel, 2021, p. 104