Fraisse-Cabardès

Fraisse-Cabardès | |||||
![]() | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Aude | ||||
Arrondissement | Carcassonne | ||||
Canton | Montréal | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Montagne noire | ||||
Maire Mandat |
Guy Jalabert 2014-2020 |
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Code postal | 11600 | ||||
Code commune | 11156 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Fraxinois | ||||
Population municipale |
103 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 19′ 33″ nord, 2° 16′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 237 m Max. 470 m |
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Superficie | 7,13 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie Géolocalisation sur la carte : Aude Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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Fraisse-Cabardès (lat. fraxinus : frêne) est une commune française située dans le département de l'Aude, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Fraxinois.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Fraïsse-Cabardès, traversée par la route de Carcassonne au Lampy, est situé sur un mamelon de la Montagne Noire en Cabardès, dans l'aire urbaine de Carcassonne.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La rivière du Trapel coule à ses pieds.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de Fraisse vient de l'occitan fraisse (frêne) prononcé « fraïssé », lui-même venant du latin fraxinum.
D'après l'abbé Sabarthès[2], on trouve mention de Fraxinum fiscum en 870, puis Castrum de Fracxino en 1330. Trente ans plus tard, De Fraxino puis en 1532 Fraissac et enfin en 1781 Fraisse.
Histoire[modifier | modifier le code]
Fraïssé-Cabardès était une des résidences d'été des évêques de Carcassonne.
L'origine de Fraïssé-Cabardès remonte au VIIIe siècle. Il fut donné au IXe siècle par Charles-le-Chauve à Oliba, comte de Carcassonne. Les successeurs d'Oliba le concédèrent à leurs nouveaux évêques de Carcassonne, qui en retinrent la seigneurie jusqu'à la Révolution de 1789.
En 1547, une série d'étranges morts ont eu lieu dont la cause fut attribuée à une bête diabolique. La dernière victime fut un sourd-muet fut tué en tentant de crier à l'aide dans le langage des signes. Cette histoire est encore racontée aux enfants de nos jours.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | D'or, à deux barres de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[4]. En 2016, la commune comptait 103 habitants[Note 1], en diminution de 7,21 % par rapport à 2011 (Aude : +2,24 %, France hors Mayotte : +2,44 %). |
Économie[modifier | modifier le code]
Vin[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- 'L'église paroissiale est dédiée à saint Martin ; sur le pilier de la nef, qui touche aux fonts baptismaux, est gravée la date 1545, année de construction de l'église du XVe siècle dans ses parties anciennes. Cette date a été mal lue par certains qui ont vu 1515. On remarque l'abside, en cul-de-four, de construction récente, XVIIIe ou XIXe siècle ; avec la voûte en plâtre. La nef a trois travées voûtée probablement avec des liteaux recouverts de plâtre, serait de la même époque que l'abside. Les chapelles, deux de chaque côté, ont aussi de fausses voûtes. La porte d'entrée au midi est récente. Le clocher ancien, est formé d'une tour carrée massive, parcée d'ouvertures ogivales géminées et ornées aux quatre coins du sommet de jolies gargouilles à têtes d'animaux. La chapelle de fonts baptismaux se trouve au-dessous. Sa voûte en pierre avec clef de ronde et saillante est soutenue par des ogives également en pierre, qui pénètre dans les arcs formerets. La cuve baptismale en pierre, de l'époque romane, provient d'un édifice antérieur.
- Le château a été construit par Pierre de la Chapelle Taillefer, vers l'an 1290. Il existait encore, en partie, à la Révolution, bien qu'il ait souffert d'un incendie. Il restait à l'époque une haute tour et une terrasse environnée de grand ormes ; le château s'étendait sur une superficie de 40 m sur 22 m. Il est actuellement entièrement détruit. Il existe au musée de Carcassonne, un médaillon sculpté en pierre portant les armes de Christophe et de Vitalis de Lestang, oncle et neveu, successivement évêques de Carcassonne de 1603 à 1653. Ce médaillon provient du château seigneurial de Fraïssé. Sur la route de Brousses, au tournant en quittant le village, on voit un mur bien appareillé ; gros appareil qui est peut-être un dernier vestige des fortifications qui entouraient le village.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Mgr Jean Cadilhac, évêque de Nimes, Uzès et Alès.
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- « Fraisse-Cabardès », dans Alphonse MAHUL, Cartulaire et Archives des Communes de l'ancien diocèse et de l'arrondissement administratif de Carcassonne , chez V. Didron, Paris, 1863, volume 4, p. 447-459 (lire en ligne)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Fraisse-Cabardès sur le site de l'Institut géographique national
- Fraisse-Cabardès sur le site de l'Insee
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Dictionnaire topographique de l'Aude édition 1912, d'après l'abbé Sabarthès curé de Leucate
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.