Frédéric-Gabriel-Marie-François de Marguerye

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Frédéric-Gabriel-Marie-François de Marguerye
Image illustrative de l’article Frédéric-Gabriel-Marie-François de Marguerye
Biographie
Naissance
Sainte-Marguerite-des-Loges (France)
Ordination sacerdotale
Décès (à 73 ans)
6e arrondissement de Paris
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Dernier titre ou fonction Évêque d'Autun
Évêque d'Autun
Évêque de Saint-Flour
Autres fonctions
Fonction religieuse
Évêque

« Honneur passe richesse »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Frédéric-Gabriel-Marie-François de Marguerye, né le à Sainte-Marguerite-des-Loges, mort le à Paris, est un évêque catholique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Gabriel-Laurent de Marguerye, chevau-léger de la garde du corps du roi, puis lieutenant de cavalerie, chevalier de Saint-Louis[1], et de Marie-Catherine-Adélaïde de Bonnet, son épouse.

Il fut ordonné prêtre à la fin de sa théologie au grand séminaire de Bayeux le . Enseignant au collège Stanislas de Paris, puis aumônier du collège royal de Besançon de à , chanoine et vicaire général de Soissons, de à , il est nommé évêque de Saint-Flour le

Évêque d'Autun le , il est autorisé par un bref apostolique du à prendre le titre d'évêque d'Autun, Chalon, et Mâcon. Il joint à ce titre celui de prélat assistant au trône pontifical.

Au mois de , il rend visite à Eugène de Mazenod (-), évêque de Marseille (-), pour lui demander quelques missionnaires. Sa demande fut acceptée, et en , une communauté d'Oblats de Marie-Immaculée fut installée dans un immeuble près de l'église paroissiale Saint-Jean dont Marguerye leur confia la cure[2] Ils prêchèrent avec succès 18 missions et Marguerye remercia le fondateur de l'ordre. À la fin du mois de , Mazenod rendit visite à Marguerye dans sa ville d'Autun, et fut fait pour l'occasion chanoine d'honneur du chapitre. La même année, au début de novembre, Marguerye, vint apporter un bras de saint Lazare comme relique et fit une retraite chez les Oblats à Notre-Dame de la Garde

En , après le décès de Mazenod, et l'attitude du clergé marseillais envers les Oblats, Marguerye offre à ces derniers le pensionnat que les Dames du Sacré-Cœur venaient de fermer à Autun. L'évêque y vint souvent les visiter et y présida même les examens[3].

Atteint par la limite d'âge, il donne sa démission en et se retire à Paris, chez les lazaristes, où il meurt le . Son oraison funèbre fut prononcé par l'abbé Lelong.

Armoiries[modifier | modifier le code]

D'azur à trois marguerites de pré au naturel posées 2 et 1

Grand sceau ovale
aux armes susdites, dans un cartouche accompagné des attributs ordinaires, du pallium, de l'étoile de la Légion d'honneur. En haut la devise et en légende FREDERICUS GABRIEL MARIA FRANCISCUS DE MARGUERYE EPISCOPUS ÆDUENSIS
Petit sceau
même arrangement: légende Évêché d'Autun.

Devise[modifier | modifier le code]

« Honneur passe richesse »

Distinctions[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Moulier, Frédéric de Marguerye, un évêque archéologue dans le Cantal (1837-1852), Cantal Patrimoine 2008, 192.p., ill.coul, et n et b. Préface de Mgr Bruno Grua, et de Jean-Eric Lung, ancien directeur des Archives départementales du Cantal.

Iconographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. À sa mort, il était chevalier depuis 59 ans et doyen de l'ordre (Harold de Fontenay, Essai sur les sceaux et armoiries des évêques d'Autun, Angers, 1867, p. 470-471.)
  2. Yvon Beaudoin, o.m.I. Oblate Communications, dictionnaire historique
  3. Archives générales des Oblats; Journal correspondance de Mgr de Mazenod
  4. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  5. Bénézit