Frédéric-Émile Jeannin

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Frédéric-Émile Jeannin
Portrait photo de 1898.
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Frédéric-Émile Jeannin (1859-1925) est un graveur aquafortiste, illustrateur et militaire français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Frédéric-Émile Jeannin est né le à Paris dans l'ancien 1er arrondissement au 217 rue Saint-Honoré, de Jean-Émile Jeannin et Claudine-Célestine Véran[1].

Il effectue son service militaire de 1880 à 1882[1].

Il entre ensuite à l'École supérieure des arts décoratifs et a comme professeurs de gravure Eugène-André Champollion et Émile Boilvin.

Jeannin pratique essentiellement l'eau-forte d'interprétation, de peintres comme Joshua Reynolds, Constant Troyon, Nikolaos Gysis ou Pascal Dagnan-Bouveret.

Membre de la Société des artistes français, il expose en section gravures pratiquement à tous les salons de celle-ci à partir de 1886. Il remporte une mention honorable en 1887, une médaille de troisième classe en 1895[2], et une mention honorable durant l'exposition universelle de 1900. À l'étranger, il expose à Chicago en 1893, et à Bruxelles en 1897, ce qui lui vaut une audience internationale.

Illustrateur, en 1895, pour George Barrie & Son (Philadelphie), il grave d'après Jacques Wagrez des eaux-fortes pour Les Cent Contes drolatiques de Balzac. En 1897, il grave avec Ricardo de Los-Rios toutes les eaux-fortes d'après Gaston Bussière pour les vingt-deux tomes de l'édition complète de La Comédie humaine de Balzac, éditée cette fois à Londres par Leonard Smithers. Il collabore entre autres à l'Almanach des spectacles (1905-1913 ?) dirigé par Albert Soubies, prenant le relais d'Adolphe Lalauze (décédé en 1906). Pour l'imprimerie Lemercier (Paris), il reproduit des lithographies d'Achille Devéria.

En , il rejoint l'Armée française et part combattre au front sous le grade de lieutenant, puis capitaine en 1915, commandant la 71e compagnie territoriale d'infanterie. Blessé en 1916, il est nommé en 1919 chevalier de la Légion d'honneur[1]. Il existe des dessins de Jeannin de cette période de combats[3].

Il meurt le à Paris.

Son atelier se trouvait en 1898 au 7 rue de Lille.

Conservation[modifier | modifier le code]

Le Canal de Hollande, eau-forte d'après Félix Ziem, avant 1898.

La Chalcographie du Louvre possède plusieurs estampes signées Jeannin[4], ainsi que le musée du Petit-Palais[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Bulletin officiel de naissance, In: « Cote LH/1362/62 », base Léonore, ministère français de la Culture
  2. Jules Martin, Nos peintres et nos sculpteurs, Paris, Flammarion, 1898, p. 103.
  3. Circuit des artistes combattants, Exposition « 1917 », Centre Pompidou Metz / Bibliothèque de documentation internationale contemporaine / Musée Histoire du Conseil général de la Meuse, 25 mai au 25 septembre 2012.
  4. Le Retour à la ferme d'après Troyon, musée du Louvre.
  5. Notice du catalogue en ligne, Paris-Musées Collections.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]