Fossiles CI1

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Le terme "fossiles CI1" fait référence à la prétendue preuve de la présence de microfossiles dans 5 chondrites carbonées CI1 : Alais, Orgueil, Ivuna, Tonk et Revelstoke. Cette découverte a été publiée en mars 2011 dans la revue qualifiée de science marginale Journal of Cosmology par un ingénieur du nom de Richard B. Hoover. Toutefois, la NASA s'est démarquée de la position de Hoover en remettant en question son expertise et celle des référées du journal[1].

Résultats[modifier | modifier le code]

L'équipe d'Hoover a utilisé les techniques de microscopie électronique à balayage environnemental et de microscopie électronique à balayage pour analyser la surface des échantillons provenant des météorites citées. Hoover produit également des micrographies sur lesquelles il croit distinguer des formes de cyanobactéries. En comparant ces résultats avec des données issues de l'étude de fossiles terrestres, il en déduit que ces microfossiles ne proviennent pas de la Terre et ont donc une origine extraterrestre[2].

Ces révélations ont tout d'abord été proposées à la revue "International Journal of Astrobiology" qui rejeta le papier. Elles ont finalement été publiées dans un journal dont la qualité n'est pas reconnue avant d'être discréditées[3].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Kerry Sheridan, « NASA shoots down alien fossil claims », ABC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Richard B. Hoover, « Fossils of Cyanobacteria in CI1 Carbonaceous Meteorites: Implications to Life on Comets, Europa, and Enceladus », Journal of Cosmology, vol. 13,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. L. Battison, « Microbes on a Moonbeam: Disentangling the Meteorite Microbe Claims », Science in Pen and Ink, sur Science in Pen and Ink, (consulté le )