Fosse no 3 des mines de Ligny-lès-Aire

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Fosse no 3 des mines de Ligny-lès-Aire
La fosse no 3.
La fosse no 3.
Puits n° 3
Coordonnées 50,556703, 2,357589[BRGM 1]
Début du fonçage
Mise en service
Profondeur 483 mètres
Arrêt 1950
Remblaiement ou serrement 1950
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Commune Auchy-au-Bois
Caractéristiques
Compagnie Compagnie des mines de Ligny-lès-Aire
Groupe Groupe d'Auchel
Ressources Houille
Concession Auchy-au-Bois
Protection Patrimoine mondial Patrimoine mondial (2012)[note 1]

Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
(Voir situation sur carte : Pas-de-Calais)
Fosse no 3 des mines de Ligny-lès-Aire
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fosse no 3 des mines de Ligny-lès-Aire

La fosse no 3 de la Compagnie des mines de Ligny-lès-Aire est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Auchy-au-Bois. Le fonçage de ce puits débute le et l'extraction commence en . Pendant les travaux, une ancienne fosse de la Compagnie des mines d'Auchy-au-Bois est reprise après plus d'un quart de siècle d'abandon et devient le puits d'aérage no 3 bis.

La Compagnie des mines de Ligny-lès-Aire est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Auchel. La production étant trop faible, la fosse est fermée en 1950, en même temps que la fosse no 2 - 2 bis, et le puits comblé.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits no 3. Il subsiste un seul bâtiment de la fosse. Le terril conique no 34 a été inscrit le sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

La fosse[modifier | modifier le code]

Fonçage[modifier | modifier le code]

Alors que la Compagnie des mines de Ligny-lès-Aire possède déjà les fosses nos 1 - 1 bis et 2 - 2 bis en activité, elle décide d'ouvrir à Auchy-au-Bois une nouvelle fosse[A 1] à 4 785 mètres au sud-est de la première et à 3 260 mètres de la seconde, de sorte à former un alignement entre ces trois fosses[note 2]. Le fonçage commence le et est continué jusqu'à la profondeur de 483 mètres[A 1]. Le puits est cuvelé en béton armé[A 1].

En parallèle, l'ancienne fosse no 2 des mines d'Auchy-au-Bois, située dans la même commune et abandonnée depuis 1900, est remise en service à partir de 1927, et devient la fosse no 3 bis des mines de Ligny-lès-Aire[A 1]. Elle est située à 1 055 mètres à l'est du puits no 3[note 2],[BRGM 2].

Il est également à signaler que la fosse no 3 a été entreprise à 210 mètres à l'est[note 2] de l'avaleresse ouverte par la Société de l'Éclaireur du Pas-de-Calais[BRGM 3] en 1861 et abandonnée l'année suivante à la profondeur de 47,50 mètres, étant donné que les terrains qu'elle était destinée exploiter ont été concédés à la Compagnie des mines d'Auchy-au-Bois par le décret d'extension de la concession en date du [SA 1].

Exploitation[modifier | modifier le code]

La fosse no 3 commence à produire en , tandis que la fosse no 3 bis assure l'aérage[A 1], moins d'un an après l'abandon de la fosse no 1 - 1 bis, située à Enquin-les-Mines[A 2], et arrêtée en 1928[1].

La Compagnie des mines de Ligny-lès-Aire est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Auchel[B 1]. La production étant jugée trop faible, la fosse no 3 est fermée en 1950, en même temps que la fosse no 2 - 2 bis, et les puits sont remblayés[B 1].

Reconversion[modifier | modifier le code]

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits no 3. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[2]. Les seuls vestiges du carreau de fosse sont le bâtiment comprenant la machine d'extraction et la salle des pendus[3]. Une entreprise occupe le site.

Le terril[modifier | modifier le code]

Le terril 3 de Ligny.
50° 33′ 23″ N, 2° 21′ 24″ E

Le terril no 34, 3 de Ligny, situé à Ligny-lès-Aire et Auchy-au-Bois, est le terril conique de la fosse no 3, productive de 1929 à 1950[4],[5]. Il fait partie des 353 éléments répartis sur 109 sites qui ont été inscrits le sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Il constitue le site no 106[6].

La cité[modifier | modifier le code]

Les deux maisons.

Deux maisons ont été bâties après la Nationalisation près du carreau de fosse.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes
  1. L'inscription sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco concerne le terril no 34.
  2. a b et c Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
  1. a b c d et e Dubois et Minot 1991, p. 168
  2. Dubois et Minot 1991, p. 165
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,
Références à Alfred Soubeiran, Études des gîtes minéraux de la France : Bassin houiller du Pas-de-Calais, sous-arrondissement minéralogique de Béthune, Imprimerie nationale, Paris,
  1. Soubeiran 1898, p. 334

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 165, 168. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Alfred Soubeiran, Études des gîtes minéraux de la France : Bassin houiller du Pas-de-Calais, sous-arrondissement minéralogique de Béthune, Imprimerie nationale, Paris, , 399 p., p. 334. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article