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Foggy Dew (ballade irlandaise)

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Foggy Dew
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Version instrumentale par Dancing Willow
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Foggy Dew (ou The Foggy Dew) est le nom d'une ballade irlandaise, qui fait partie des grands standards de la chanson et de la culture irlandaise.

Première version

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Cette version des paroles est tirée de la deuxième édition du The Home and Community Songbook publié en 1931.

Paroles en anglais Traduction
Première strophe

Oh, a wan cloud was drawn o'er the dim weeping dawn

As to Shannon's side I return'd at last,

And the heart in my breast for the girl I lov'd best

Was beating, ah, beating, how loud and fast!

While the doubts and the fears of the long aching years

Seem'd mingling their voices with the moaning flood:

Till full in my path, like a wild water wraith,

My true love's shadow lamenting stood.

Oh, un nuage clair a été attiré au-dessus de la faible aube qui pleure

Quant au côté de Shannon, je reviens enfin,

Et le coeur dans ma poitrine pour la fille que j’aime le mieux

Battait, ah, battait, combien fort et rapide!

Alors que les doutes et les craintes des longues années douloureuses

On dirait que leurs voix se mêlent au flot gémissant :

Jusqu’à ce qu’il soit plein sur mon chemin, comme un spectre d’eau sauvage,

L’ombre de mon véritable amour se lamentait.

Seconde strophe

But the sudden sun kiss'd the cold, cruel mist

Into dancing show'rs of diamond dew,

And the dark flowing stream laugh'd back to his beam,

And the lark soared aloft in the blue;

While no phantom of night but a form of delight

Ran with arms outspread to her darling boy,

And the girl I love best on my wild throbbing breast

Hid her thousand treasures with cry of joy.

Mais le soleil soudain embrassa la brume froide et cruelle

Dans des spectacles dansants de rosée de diamant,

Et le flot sombre et coulant rirait à son faisceau,

Et l’alouette s’envola dans le bleu ;

Bien qu’il n’y ait pas de fantôme de la nuit mais une forme de plaisir

Courait les bras étendus vers son fils chéri,

Et la fille que j’aime le plus sur ma poitrine palpitante sauvage

Cachait ses mille trésors avec un cri de joie.

Deuxième version : insurrection de Pâques 1916

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Une autre chanson appelée Foggy Dew a été écrite en 1919 par le chanoine Charles O'Neill, de la paroisse de Kilcoo et plus tard du comté de Newcastle dans le Comté de Down[1]. La musique provient d'un air traditionnel arrangé par Carl Hardebeck[2].

Cette chanson fait la chronique de l'Insurrection de Pâques 1916, et encourage les Irlandais à lutter pour la cause de l'Irlande, plutôt que pour celle des Anglais, comme tant de jeunes hommes le faisaient durant la Première Guerre mondiale.

Paroles en anglais Traduction en français
Première strophe

As down the glen one Easter morn to a city fair rode I

There armed lines of marching men in squadrons passed me by

No pipe did hum nor battle drum did sound its loud tattoo

But the Angelus Bell o'er the Liffey's swell rang out through the foggy dew

Un matin de Pâques au pied de la vallée encaissée, Tandis que je me rendais vers Dublin,

Là, des lignes armées d'hommes qui marchaient en escadron me dépassèrent.

Aucune voix ne fredonnait, aucun tambour de guerre ne résonnait

Mais la cloche de l'Angelus carillonnait crescendo au-dessus de la Liffey jusque dans la rosée brumeuse.

Seconde strophe

Right proudly high over Dublin Town they hung out the flag of war

Twas better to die 'neath an Irish sky than at Suvla (en) or Sud-El-Bar (en)

And from the plains of Royal Meath strong men came hurrying through

While Britannia's Huns [or "hounds"], with their long range guns sailed in through the foggy dew

Avançant fièrement dans la ville de Dublin, ils arborèrent le drapeau de guerre avec dignité.

C'était mieux de mourir sous le ciel irlandais qu'à Sulva ou Sud el Bar.

Et depuis les plaines de Royal Meath des hommes forts arrivèrent désordonnés ;

Tandis que les Huns britanniques tiraient avec leurs armes longues portée à travers la rosée brumeuse.

Troisième strophe

Twas England bade our wild geese go, that "small nations might be free";

Their lonely graves are by Suvla's waves or the fringe of the great North Sea.

Oh, had they died by Pearse's side or fought with Cathal Brugha[3],[4]

Their graves we'd keep where the Fenians sleep, 'neath the shroud of the foggy dew.

L’Angleterre a ordonné à nos oies sauvages de partir, que "les petites nations puissent être libres";

Leurs tombes solitaires sont par les vagues de Suvla ou la bordure de la grande mer du Nord.

Oh, s’ils étaient morts aux côtés de Pearse ou s’étaient battus avec Cathal Brugha,

Nous garderions leurs tombes là où dorment les Féniens, sous le linceul de la rosée brumeuse.

Quatrième strophe

Oh the night fell black, and the rifles' crack made perfidious Albion reel

In the leaden rain, seven tongues of flame did shine o'er the lines of steel

By each shining blade a prayer was said, that to Ireland her sons be true

But when morning broke, still the war flag shook out its folds in the foggy dew

Oh la nuit est tombée noire, et la fissure des fusils a rendu perfide Albion bobine

Sous la pluie de plomb, sept langues de flamme brillaient sur les lignes d’acier

Par chaque lame brillante une prière a été dite, qu’à l’Irlande ses fils soient vrais

Mais quand le matin se leva, le drapeau de guerre trembla encore dans la rosée brumeuse

Cinquième strophe

Oh the bravest fell, and the Requiem bell rang mournfully and clear

For those who died that Eastertide in the spring time of the year

And the world did gaze, in deep amaze, at those fearless men, but few,

Who bore the fight that freedom's light might shine through the foggy dew

Les plus courageux tombèrent, et la cloche du requiem sonna lugubre et cristalline

Pour ceux qui sont morts en cette journée de Pâques dans le renouveau de l'année.

Pendant que le monde contemplaient avec stupéfaction cette poignée d'hommes si braves

Qui percèrent le combat afin que la lumière de la liberté puisse à nouveau briller à travers la rosée brumeuse.

Sixième strophe

As back through the glen I rode again and my heart with grief was sore

For I parted then with valiant men whom I never shall see more

But to and fro in my dreams I go and I kneel and pray for you,

For slavery fled, O glorious dead, when you fell in the foggy dew.

Et je voyageai à nouveau dans la vallée encaissée et mon cœur se remplit de chagrin

Pour ensuite se fendre avec la pensée que jamais je ne reverrai ces vaillants hommes.

Mais je vais et je viens dans mes rêves Et je m'agenouille et prie pour vous

pour la disparition de l'esclavage Oh morts glorieux quand vous êtes tombés au champ d'honneur dans la rosée brumeuse.[réf. souhaitée]

Interprétations

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La chanson (aussi parfois connu sous le nom de Down the Glen, En bas de la vallée) a été interprétée et enregistrée par la plupart des groupes de musique irlandais, y compris The Clancy Brothers and Tommy Makem, The Dubliners, The Chieftains[5], Shane MacGowan, et les Wolfe Tones. Sinéad O'Connor l'a chantée dans une version très mélancolique sur l'album collectif des Chieftains, The Long Black Veil (1995).

Une autre version célèbre de Foggy Dew a été enregistrée dans le best-seller d'Alan Stivell, l'album live À l'Olympia (1972), et reprise en 1993 dans l'album Again (avec les chœurs de Shane MacGowan).

Gilles Servat interprète une autre version dans 2 albums, L'albatros fou[6] avec le groupe de musique celtique Triskell et Sur les quais de Dublin (1996) en duo avec Ronnie Drew.

La chanson Livin' in America par le groupe de rock celtique les Black 47 est jouée et chantée sur l'air de Foggy Dew.

Nicole Rieu en a arrangé l'air et le chante sur un texte signé Simon Monceau (« je n'suis qu'une goutte, une goutte d'eau… »).

Le spectacle du Puy du Fou Le secret de la lance utilise la mélodie de Foggy Dew lors de la bataille contre les Anglais.[réf. souhaitée]

Notes et références

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  1. O'Boyle, Cathal (1973). Songs of the County Down. Skerries, Co. Dublin: Gilbert Dalton. (ISBN 0862330122).
  2. Harte, Frank (1978). Songs of Dublin. Skerries, Co. Dublin: Gilbert Dalton. (ISBN 0-946005-51-6).
  3. Charles William St. John Burgess, ou Cathal Brugha était un révolutionnaire durant la Guerre d'indépendance irlandaise.
  4. Une version mentionne « Valera vrai », un autre leader en 1916, plus tard Taoiseach de l'Irlande.
  5. « Lutter pour son indépendance, l'ire de l'Irlande : épisode 4/4 du podcast Histoire de l'Irlande, en vert et contre tout », sur France Culture (consulté le )
  6. « Paroles de Gilles Servat - The Foggy Dew, traduction de chanson | Écoutez Gilles Servat - The Foggy Dew en ligne », sur flowlez.com (consulté le )

Bibliographie

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Liens externes

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