Florin Aftalion

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Florin Aftalion (né à Bucarest en 1937) est un économiste français.

Biographie

Réfugié politique en France en 1949, il a une formation d'ingénieur École nationale supérieure du pétrole et des moteurs (ENSPM). Il devient par la suite docteur en sciences physiques de la Faculté des sciences de Paris. Il obtient en 1972 un MBA à l'université Northwestern puis en 1975 un doctorat (Ph.D.) en finance, dans la même université.

Il a dirigé la collection « Libre échange » aux Presses universitaires de France[1].

Il est professeur de finance à l’ESSEC, et a enseigné l’économie et la finance à l'université de New York, à l'université Northwestern et à l'université de Tel-Aviv.

Il a été membre de la Société du Mont Pèlerin et du conseil scientifique de l'ALEPS[2].

Prises de position

Il a été un cadre du Parti socialiste unifié[3].

Évoluant en direction des Nouveaux économistes, il s'en éloigne après avoir apporté son soutien à l'École de Chicago[4]. Il appartient à compter de 1981 au Comité des intellectuels pour l'Europe des libertés[5] ; à l'hiver de la même, il cosigne dans Éléments une tribune intitulée « Pour une alternative au socialisme »[6].

En , il participe au Forum des idées de l'opposition, organisé par le Club de l'horloge et Magazine Hebdo[7].

En 1988, il fait partie du comité de soutien à la candidature présidentielle de Raymond Barre[8].

En 1992, il s'engage contre le traité de Maastricht et signe un appel pour une Europe moins bureaucratique[réf. nécessaire].

Dans une tribune du Monde datée du 28 février 1997, il dénonce le préjugé de la réduction du temps de travail pour diminuer le chômage, mesure-phare du projet du Parti socialiste, qu'il compare aux remèdes prônés par le Front national[9].

Il a été hostile à l'instauration de l'euro. Cependant, quelques années plus tard, étant donné la dette accumulée par la France en euros, la sortie de la monnaie unique lui a paru impossible.[réf. nécessaire]

Ouvrages

Prix

  • Prix du livre libéral 2013 (avec Philippe François)[12].

Notes et références

  1. http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS1039_19841005/OBS1039_19841005_044.pdf.
  2. CV de Florin Aftalion sur le site de l'Essec [PDF].
  3. Brookes 2012, p. 110.
  4. Kevin Brookes (dir. Emmanuel Taïeb), Diffusion et transformation du néo-libéralisme en France des années 1960 aux années 1980 : l'Association pour la liberté économique et le progrès social et les « Nouveaux Économistes » (mémoire de master 2 en science politique), Grenoble, Institut d'études politiques de Grenoble, (lire en ligne), p. 111.
  5. http://est-et-ouest.fr/revue/HL059_articles/059_065.pdf.
  6. Philippe Lamy (sous la dir. de Claude Dargent), Le Club de l'horloge (1974-2002) : évolution et mutation d'un laboratoire idéologique (thèse de doctorat en sociologie), Paris, université Paris-VIII, , 701 p. (SUDOC 197696295, lire en ligne), p. 370.
  7. « Quand l'extrême droite se met en culture (suite) », sur reflexes.samizdat.net, .
  8. https://www.cairn.info/revue-mouvements-2004-5-page-17.html.
  9. « le partage du travail constitue une proposition politiquement dangereuse car elle fait le lit de l'extrême droite. En effet, une fois que l'opinion l'aura admise, il ne restera plus qu'à choisir entre ses deux formes. Et, lorsque les mesures moralement acceptables de réduction du temps de travail se seront révélées inopérantes, il sera facile au Front national de convaincre une majorité d'électeurs, déjà préparée à l'idée de partage, que la façon efficace de l'effectuer consiste à expulser les émigrés », in Le Monde, 28 février 1997.
  10. encensé par Alfred Sauvy dans Le Monde daté du 16 juin 1987
  11. Jean-G. Padioleau, L'économique retrouvée : vieilles critiques et nouvelles analyses. sous la direction de J.-J. Rosa et F. Aftalion, sur persee.fr, Revue française de sociologie, 1978, Volume 19, Issue 3 - p.468
  12. http://www.libres.org/nouvelle-lettre/doc_download/474-nouvelle-lettre-1199-du-27-mai-2014.html.

Liens externes