Florence Provendier

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Florence Provendier
Illustration.
Florence Provendier en novembre 2018.
Fonctions
Députée française

(3 ans, 7 mois et 4 jours)
Élection (suppléante)
Circonscription 10e des Hauts-de-Seine
Législature XVe (Cinquième République)
Groupe politique LREM
Prédécesseur Gabriel Attal
Successeur Gabriel Attal
Biographie
Date de naissance (58 ans)
Lieu de naissance Saint-Denis (France)
Nationalité Française
Parti politique LREM
Diplômée de ESSEC

Florence Provendier, née le à Saint-Denis, est une femme politique française.

Elle devient députée de la dixième circonscription des Hauts-de-Seine le en remplacement de Gabriel Attal, nommé au gouvernement.

Biographie[modifier | modifier le code]

Études et carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Elle est diplômée d’un MBA en management de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) en 1988.

Elle commence sa carrière professionnelle dans une société de conseil aux entreprises, qu'elle poursuit au sein de groupes comme Sodexo et KFC à des fonctions de directrice du développement, du marketing et de la communication, et impulse les démarches RSE dans deux entreprises[1].

En 2012, elle s'engage professionnellement dans une association de solidarité internationale[2]. Pendant 6 ans elle est directrice générale de l'ONG « Un Enfant Par La Main »[3]. Cette association, membre du réseau international ChildFund Alliance, œuvre pour les droits de l'enfant à travers le monde.

En 2018, tout en conservant ses activités associatives et humanitaires, elle commence une activité de conseil en stratégie de communication et est ainsi amenée à travailler avec des associations ou des écoles comme l'ESSEC[4].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Florence Provendier est mère de deux enfants.

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Elle rejoint le mouvement En marche ! en 2016 pour la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron.

Suppléante de Gabriel Attal lors des élections législatives de 2017 dans la dixième circonscription des Hauts-de-Seine[5], elle devient députée le à la suite de la nomination de celui-ci en qualité de secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer[6].

Elle fait partie du groupe d’études droits de l’enfant et protection de la jeunesse et a déposé une proposition de résolution, adoptée à l’unanimité en 2020, relative à la prise en compte des droits de l’enfant dans les travaux de l’Assemblée nationale[7]. Lors de l’examen du projet de loi relatif à la protection des enfants, elle a notamment fait adopter un amendement afin d'interdire tout placement en structure non spécialisée pour les enfants en situation de handicap[8].

Commissaire aux Affaires culturelles et à l'Éducation, Florence Provendier a été co-rapporteure de la mission flash sur les quotas de chansons francophones à la radio[9].

Détail des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « CV de Florence Provendier » [PDF], sur gabrielattal.fr, .
  2. « J'ai divisé mon salaire en deux, mais un projet qui fait sens n'a pas de prix », sur Le Journal des femmes, (consulté le ).
  3. « Florence Provendier, CEO, Un Enfant par la Main », sur childfunalliance.org (consulté le ).
  4. « Florence Provendier nouvelle directrice de la communication et du marketing de l'ESSEC Business School », La Revue des Sciences de Gestion,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Législatives 2017 : qu’est-ce qui fait courir les suppléants ? », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Gabriel Attal au gouvernement, Florence Provendier devient députée des Hauts-de-Seine », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Proposition de résolution relative à la prise en compte des droits de l'enfant dans les travaux de l'Assemblée nationale », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  8. 20 minutes avec AFP, « Placement des enfants : L’Assemblée unanime pour ne pas séparer les fratries », 20 minutes,‎ (lire en ligne)
  9. « De nouvelles pistes pour aménager les quotas de chansons francophones », sur www.20minutes.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]