Florence Nater

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Florence Nater
Illustration.
Fonctions
Conseillère d'État du canton de Neuchâtel
Département de l'emploi et de la cohésion sociale
En fonction depuis le
Élection 9 mai 2021
Prédécesseur Monika Maire-Hefti
Députée au Grand Conseil du canton de Neuchâtel
–
Présidente du Parti socialiste du canton de Neuchâtel
–
Conseillère communale de Bevaix
–
Biographie
Date de naissance (55 ans)
Lieu de naissance La Chaux-de-Fonds
Nationalité Suisse
Parti politique PSS
Diplômée de Haute École de travail social et de la santé
Profession Assistante sociale
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Florence Nater, née le à La Chaux-de-Fonds (originaire de Chézard-Saint-Martin et d'Erlen), est une personnalité politique neuchâteloise, membre du Parti socialiste suisse. Elle est conseillère d'État neuchâteloise depuis le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Florence Nater naît le à la Chaux-de-Fonds. Elle est originaire d'une autre commune neuchâteloise, Chézard-Saint-Martin, et d'Erlen, en Thurgovie[1]. Elle a un frère et une sœur aînés, Thierry et Patricia. Son père est ouvrier dans l'industrie horlogère et sa mère, Suzanne, née Calame, est vendeuse puis mère au foyer[2],[3].

Elle grandit à Saint-Imier. Son père décède après quelques années de maladie en 1982, alors qu'elle n'a que 13 ans, forçant sa mère à reprendre un travail[3]. Après un diplôme de l'École de commerce en 1988, elle travaille quelques années dans le secteur du tourisme puis obtient en 1994 un diplôme d'assistante sociale à l'École d'études sociales et pédagogiques de Lausanne (prédécesseur de la Haute École de travail social et de la santé)[3],[4].

Elle travaille plusieurs années comme assistante sociale dans la Broye fribourgeoise, puis, à partir de pour rapprocher son lieu de travail de son lieu de vie, à l’Association neuchâteloise d’accueil et d’action psychiatrique, où elle devient coordinatrice responsable à partir de 2006[3],[5]. En , elle reprend la direction de l’organisation faîtière romande des associations d’action en santé psychique[6],[7],[8]. Elle y assure en particulier la responsabilité opérationnelle de la campagne de promotion de la santé mentale articulée autour de la plateforme santépsy.ch[9],[10].

Elle est notamment engagée depuis 2009 au sein de Forum Handicap Neuchâtel, dont elle assure la présidence depuis 2010[11],[12].

Elle préside la Fondation ch pour la collaboration confédérale depuis [13].

Elle est célibataire, en couple avec le médecin généraliste Albin Tzaut[14], avec qui elle a deux filles[2],[15],[4], nées en 2001 et 2004[3]. L'aînée, Zoé, est également engagée en politique au Parti socialiste et siège au législatif de La Grande Béroche[16],[15].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Selon ses propres dires, la non-élection de Lilian Uchtenhagen au Conseil fédéral en 1983 et les failles du système de sécurité sociale qu'elle constate dans son travail d'assistante sociale sont à l'origine de son engagement politique[3].

Membre du Parti socialiste depuis 2001, elle entre en 2003 au Conseil général (législatif) de Corcelles-Cormondrèche en cours de législature. Réélue en 2004, elle y siège jusqu’en 2005, date à laquelle elle déménage dans la commune de Bevaix[3].

Après s'être consacrée quelques années à son activité professionnelle et à ses deux enfants[3], elle est candidate au Conseil national et au Conseil des États en 2011[17],[18]. Elle réalise deux bons scores, mais n'est pas élue[19]. La même année, elle entre en cours de législature au Conseil général de Bevaix. Réélue en 2012, elle est élue au Conseil communal (exécutif) de Bevaix en juin 2012[20], où elle prend la tête des travaux publics et services industriels. Elle est élue présidente du Conseil communal en 2014[21]. Réélue en 2016, elle reprend le dicastère des travaux publics et de la forêt[22]. Elle œuvre au processus de fusion, acceptée en novembre 2016, des communes de Bevaix, Saint-Aubin-Sauges, Gorgier, Montalchez, Fresens et Vaumarcus, qui forment la nouvelle commune de La Grand Béroche le [23]. Elle siège à l’exécutif bevaisan jusqu’au 31 décembre 2017, puis au législatif de la nouvelle commune jusqu'au [4].

Elle est élue députée au Grand Conseil neuchâtelois en 2013 et réélue en avril 2017. Elle siège dans la commission des finances, la commission de la santé (dont elle assure la présidence depuis l’été 2019) et la commission des prestations sociales, ainsi que dans les commissions temporaires Réforme SPEJ et Gestion des déchets urbains et sites pollués[4].

En juin 2017, elle reprend la présidence du Parti socialiste neuchâtelois, fonction qu’elle assume jusqu’en janvier 2021[24].

Conseil d'État[modifier | modifier le code]

En novembre 2020, elle se porte candidate au Conseil d’État pour les élections cantonales du 18 avril 2021[25]. Elle est élue avec le troisième meilleur résultat sur les cinq élus[26],[27],[28],[29],[30]. En fonction depuis le [31], elle dirige le nouveau Département de l'emploi et de la cohésion sociale[32].


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ République et canton de Neuchâtel, « Commission Santé - Membres de la commission », sur ne.ch (consulté le ).
  2. ↑ a et b « Avis mortuaire. Suzanne Nater-Calame », L'Express,‎ , p. 31 (lire en ligne)
  3. ↑ a b c d e f g et h « Florence Nater - Mon parcours », sur florence-nater.psn.ch (consulté le ).
  4. ↑ a b c et d « Curriculum Vitae Florence Nater », sur florence-nater.psn.ch (consulté le ).
  5. ↑ « histoire du Anaap », sur association-anaap.blogspot.com/p/histoire.html.
  6. ↑ « site du Coraasp », sur coraasp.ch.
  7. ↑ Lisa Dubin, « La «Mad Pride», un défilé pour mettre en lumière les troubles psychiques », le Temps,‎ (lire en ligne)
  8. ↑ Radio Télévision Suisse Forum, « La pandémie de coronavirus pourrait avoir de lourdes conséquences sur la santé mentale de la population »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur RTS.CH, .
  9. ↑ « site web du santepsy.ch », sur santepsy.ch.
  10. ↑ Florence Nater, « «Guerre des psys»: complémentarité et diversité, plutôt que rivalité! », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  11. ↑ « site du Forum Handicap Neuchâtel », sur forum-handicap-ne.ch.
  12. ↑ « qui sommes nous », sur forum-handicap-ne.ch/qui-sommes-nous/.
  13. ↑ Alexandre Steiner, « L'inclusion comme credo », Le Temps - Spécial Forum des 100, (consulté le ), p. 14.
  14. ↑ « Les médecins de la Grande Béroche ont déjà fusionné - Canal Alpha », sur canalalpha.ch, (consulté le ).
  15. ↑ a et b Doreen Ensle & Thierry Grünig, « Politicienne, une vocation de famille... ou presque », Canal Alpha - TV,‎ (lire en ligne)
  16. ↑ « PS La Grande Béroche », sur grande-beroche.psn.ch (consulté le ).
  17. ↑ Raphaël Tschoumy, « Crystel Graf et Florence Nater, deux élues que rien ne prédestinait à travailler ensemble », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  18. ↑ Radio Télévision Neuchâtel, « Élections fédérales: Florence Nater », sur rtn.ch, (consulté le ).
  19. ↑ François Nussbaum, « Quelques montées d'adrénaline », L'express-L'Impartial,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  20. ↑ BWE, « Le Parti socialiste fait son retour au Conseil communal », Arc Info,‎ (lire en ligne)
  21. ↑ Henri Vivarelli, « Deux femmes au sommet », Littoral région,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  22. ↑ Nicolas Willemin, « Les Verts font gagner un siège à la gauche », Arc Info,‎ (lire en ligne)
  23. ↑ Serge Jubin, « Nouvelle fusion aboutie: à Neuchâtel, La Grande-Béroche marie six communes », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  24. ↑ CWI, « Florence Nater à la tête du PSN », RTN,‎ (lire en ligne)
  25. ↑ « La présidente du Parti socialiste neuchâtelois candidate au Conseil d’État », Arcinfo,‎ (lire en ligne)
  26. ↑ « Deuxième tour de l'élection au Conseil d'État à Neuchâtel: débat sur l’emploi - Radio »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Play RTS (consulté le ).
  27. ↑ Swiss Info, « Conseil d'État: 21 candidats, dont neuf femmes, se présentent », sur swissinfo.ch, .
  28. ↑ le Matin, « Élections générales dans trois cantons romands en 2021 », le Matin,‎ (lire en ligne)
  29. ↑ Théo Jeannet, « Le Conseil d'État neuchâtelois bascule à droite. », RTS le 19h30,‎ (lire en ligne)
  30. ↑ Yan Pauchard, « Florence Nater: «Une immense joie et un peu de déception» », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  31. ↑ « Composition et organisation du Conseil d'État - République et canton de Neuchâtel », sur ne.ch (consulté le ).
  32. ↑ « Le Conseil d’État a désigné son bureau pour l’année administrative 2021-2022 - République et canton de Neuchâtel », sur ne.ch (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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