Florence Ellinwood Allen
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Juge à la cour d'appel des États-Unis pour le circuit fédéral (d) |
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Naissance | Salt Lake City (Utah) |
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Décès |
(à 82 ans) Waite Hill (Ohio) |
Sépulture |
Waite Hill Cemetery |
Autres noms |
Florence E. Allen, Florence Allen |
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inscription au National Women's Hall of Fame |
Archives conservées par |
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Florence Ellinwood Allen, née le à Salt Lake City dans l'État de l'Utah et morte le à Waite Hill dans l'État de l'Ohio est une journaliste, poète, musicienne, juriste et professeure d'université, elle est connue pour être la première femme américaine à siéger dans des tribunaux comme juge, à être élue en 1922 à la Cour suprême de l'Ohio, puis nommée à une Cour d'appel fédérale des États-Unis en 1934 et enfin à être proposée par plusieurs fois pour devenir Juge à la Cour suprême des États-Unis de 1937 à 1949, sa candidature est régulièrement refusée par les présidents Franklin Delano Roosevelt et Harry S.Truman à cause des préjugés. Elle est une des figures du féminisme social aux États-Unis.
Biographie[modifier | modifier le code]
Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]
Une famille de pionniers engagés[modifier | modifier le code]
Florence Ellinwood Allen est la troisième fille des sept enfants de Clarence Emir Allen, un avocat, membre de la Chambre des représentants, directeur minier et de Corinne Marie Tuckerman Allen, dirigeante d'un club de femmes à Salt Lake City[1],[2],[3].
La famille Tuckerman[modifier | modifier le code]
Sa famille maternelle est originaire des Pays-Bas espagnols, bannie pour ses propos violemment opposés aux lois du roi d'Espagne, et s'est réfugiée en Angleterre où elle se convertit au puritanisme, puis l'un de ses membres décide de faire le voyage avec le Mayflower pour s'installer dans la Nouvelle Angleterre. En 1839, La famille Tuckerman s'établit à Orwell dans ce qui n'est pas encore le territoire de l'Utah où elle crée une tannerie. Le grand'père maternel de Florence Ellinwood Allen, Jacob Tuckerman, est un professeur d'université, un franc-maçon et résolument anti-esclavagiste. Sa fille Corinne Marie Tuckerman fait ses études au Holyoke Female Seminary (Séminaire pour femmes de Holyoke)[note 1], puis elle est acceptée au Smith College[4] où elle fait partie des premières étudiantes. Corinne Marie Tuckerman se montre être une étudiante brillante et une bonne musicienne. C'est en sortant du Smith College qu'elle rencontre et épouse Clarence Emir Allen[5],[3],[6],[7].
La famille Allen[modifier | modifier le code]
Clarence Emir Allen descend d'une famille implantées dans la nouvelle Angleterre dont certains membres se sont illustrés comme Ira Allen et Ethan Allen héros de la guerre d’Indépendance ; son père Edwin R. Allen s'est fait connaitre par ses explorations navales et ses combats contre les amérindiens. Son frère Cyrus Allen est le fondateur de l'école dentaire de l'université de Buffalo. Finalement le père de Clarence Emir Allen devient fermier. Le jeune Clarence grandit dans la ferme paternelle puis il est accepté par la Western Reserve University (aujourd’hui devenue l'université Case Western Reserve) situé à Hudson dans l'Ohio. Durant ses études universitaire il se spécialise dans la littérature antique, ce qui lui permet de devenir professeur de latin et de grec. À la fin de l'année 1877, il épouse Corinne Marie Tuckerman. Frappé par la tuberculose, il doit quitter l'Ohio pour une région plus sèche, c'est ainsi qu'il emménage à Salt Lake City dans le territoire de l'Utah. Sa famille le rejoint et c'est ainsi que naît Florence Ellinwood Allen à Salt Lake City en 1884[8],[3],[6].
L'engagement de ses parents[modifier | modifier le code]
Corinne et Clarence Allen s'investissent dans la vie sociale, économique et politique de l'Utah. Clarence Emir Allen se retire de l'enseignement pour faire de la prospection auprès de la Old Jordan Mine dans le canyon de Bingham (connue sous le nom de Mine de Bingham Canyon), société d'exploitation minière fondée par les Mormons[9] (ou fidèles de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours). Clarence Emir Allen devient directeur de neuf mines réparties sur l’Utah et le Nevada pour le compte de l'United States Mining Company. Son management est apprécié non seulement pour avoir assuré le développement et la prospérité de l'entreprise, mais il aussi pour avoir su se faire respecter par les ouvriers en instaurant la journée de huit heures et du dimanche férié. La famille Allen ne se contente pas de croire en la justice sociale, elle la met en pratique. Clarence Emir Allen, grâce aux votes des mineurs est élu à la Chambre des représentants de l'Utah où il inscrit dans la loi de l'État la généralisation de la journée de huit heures et de la semaine de six jours[10],[11],[3],[7].
Quand en 1890, les mormons renoncent à la polygamie, la voie du processus d'intégration à l'Union en tant qu'État fédéré est ouverte. Clarence Emir Allen participe alors à la rédaction de la constitution du nouvel État, constitution qui donne le droit de vote aux femmes, faisant de l'Utah le second État à le faire. Quand l'Utah est intégré à l'Union en 1896[12] , Susan B. Anthony invite Corinne et Clarence Allen à la convention nationale de la National American Woman Suffrage Association de 1896, afin qu'ils expliquent comment ils s'y sont pris pour que le droit des femmes ait pu entrer dans la constitution de l'Utah[13].
Corinne Allen devient la secrétaire de la section du Congress of Mothers (devenu le National Congress of Parents and Teachers[14]) de l'Utah, puis elle est élue présidente d'une association philanthropique composée de femmes qui a pour but de financer un foyer pour jeunes travailleuses à Salt Lake City. Elle est une des membres fondatrices de l'association des Filles de la Révolution américaine. Corinne Allen participe également à la construction et l'ouverture d'une bibliothèque publique et gratuite à Salt Lake City, très active au sein du club littéraire féminin local, elle devient présidente de la Fédération générale des clubs de femmes et enfin elle est une des fondatrices de la National Playground Association (« Association nationale des aires de jeux »)[15],[11],[3],[6].
Continuer l'esprit pionnier de ses parents[modifier | modifier le code]
La première d'une série de premières[modifier | modifier le code]
La seule école qui existe est tenue par les Mormons, les parents de Florence Ellinwood Allen, comme d'autres qui ne sont pas Mormons préfèrent éduquer leurs à la maison. Clarence Emir Allen s'occupe de l’enseignement de ses enfants, quand il rentre du travail. Florence Ellinwood Allen s'avère être une enfant précoce dès l'âge de quatre ans elle est capable de réciter l'alphabet grecque. Son père l'endort en lui narrant les épopées grecques. Dès l'âge de sept ans elle apprend le latin, les écrits politiques de Cicéron deviennent l'une de ses références, comme les écrits des Grecs, qui lui donnera une haute idée de la justice, de la sagesse du bien commun, la relecture de ces anciens sera toujours pour elle une source de joie. D'autant que ses idéaux sont portés par ses parents qui lui ont transmis un sens de la responsabilité vis à vie du bien public Parallèlement elle étudie le piano et forme un trio avec ses sœurs Esther au violon et Elizabeth au violoncelle. À ses huit ans, ses parents lui offre une bicyclette et devient la première femme, enfant comme adulte, à pratiquer le vélo à Salt Lake city, c'est la première d'une série de premières[16].
La formation scolaire et universitaire[modifier | modifier le code]
En 1897, suivant l'exemple de ses parents universitaires, Florence Ellinwood Allen entre au Salt Lake Community College (en). Elle y développe son intérêt pour le latin et la musique, plus spécialement les musiques pour piano de Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Schumann. Pendant cette période, elle débat avec brillant le droit des femmes à voter. Elle quitte l’établissement en 1900, elle est admise au collège pour femmes de la Western Reserve University, situé à Cleveland dans l'Ohio. Pendant sa trosième année, elle est élue comme membre de la fraternité Phi Beta Kappa. Durant ses études universitaires, elle donne des concerts de piano à la résidence des étudiantes, plus particulièrement des morceaux de Schumann et écrit des poèmes[17].
La romancière Louisa May Alcott devient son auteure préférée. Elle écrit des articles pour Folio, le magazine littéraire de l'université et même en devient l'éditrice. Florence Ellinwood Allen s’implique également dans la troupe théâtrale de l'université où en plus d'actrice et adapte pour le théâtre l'œuvre d'un écrivain hindou de l'antiquité. Elle occupe ses temps libres à des concerts, à l'opéra, aux représentations théâtrale et se passionne pour l'actrice Mrs Patrick Campbell. Elle a pu également écouter la cantatrice Ernestine Schumann-Heink et le violoniste Fritz Kreisler, personnages dont elle ne tarit point d'éloges. En 1904, une fois diplômée, elle repart pour Salt Lake City où elle passe des moments de retrouvailles de la nature environnante et à donner des concerts de piano pour ses amis[18].
Carrière[modifier | modifier le code]
La musique ?[modifier | modifier le code]
Dans un premier temps, Florence Ellinwood Allen est tentée par une carrière pianiste. À la fin de l'année 1904, elle se rend à Berlin et commence à suivre des cours pour devenir une concertiste, et commence à donner des concerts. Parallèlement elle fait la connaissance d'Arthur M. Abell, le correspondant du magazine d'actualité musicale de New York le Musical Courier (en) ; ce dernier lui propose de travail. Pour se faire, Florence Ellinwood Allen apprend la dactylographie et la sténographie et se met à écrire des articles de critique musicale pour le Musical Courier et The German Times (de), ce dernier étant un journal à destination des Américains qui vivent en Allemagne. Au bout de deux années passées à Berlin, elle prend ses distances vis des Berlinois quelle trouve bruyants et querelleurs, de même pour les Berlinoises aux allures si peu féminines et les uns comme les autres avec des idées bien arrêtées sur la femme qui doit être confinée à la cuisine, l'église et la chambre des enfants. Elle y voit une contamination de l'esprit prussien. Ce qui lui fera dire au lendemain de la Première guerre mondiale, qu'on ne peut rien attendre d'un peuple qui a telle conception de la femme[19].
Florence Ellinwood Allen fréquente régulièrement l' « American Club » de Berlin, elle s'y fait des amis, ils y mangent, dansent, chantent, elle y joue les derniers ragtimes au piano, elle dévore les livres de la bibliothèque, notamment les livres de la littérature britannique, française, et allemande. Lors d'un voyage à Malaga elle découvre l'opéra Aïda de Verdi, c'est une révélation, elle assiste à trois représentations, elle écrit à son sujet « c'est l'opéra le plus parfait que je n'ai jamais entendu ». et enfin en 1906 elle quitte l'Allemagne pour retourner au pays[20].
Vie privée[modifier | modifier le code]
Œuvres[modifier | modifier le code]
Recueil de poèmes[modifier | modifier le code]
- Patris (réimpr. 2018) (1re éd. 1908), 64 p. (ISBN 9780666416469, lire en ligne),
Autobiographie[modifier | modifier le code]
Essais[modifier | modifier le code]
- The Constitution of Ours, New York, Putnams, , 198 p. (OCLC 175006106),
- The Treaty as an Instrument of Legislation, New York, Macmillan, , 114 p. (OCLC 958710478),
Articles[modifier | modifier le code]
- « Democracy Implies Self-Control », The Journal of Education, Vol. 112, No. 2, , p. 36 (1 page) (lire en ligne
),
- « The Governmental Task », The Annals of the American Academy of Political and Social Science, Vol. 162, , p. 161-169 (9 pages) (lire en ligne
),
- « Remedies against Dishonest or Inefficient Public Servants », The Annals of the American Academy of Political and Social Science, Vol. 169, , p. 172-183 (12 pages) (lire en ligne
),
- Florence E. Allen & Frederic R. Coudert, « The Objective of International Law », Proceedings of the American Society of International Law at Its Annual Meeting (1921-1969), Vol. 28, , p. 198-205 (8 pages) (lire en ligne
),
- « The Constitution, an Instrument for Freedom », Pi Lambda Theta Journal, Vol. 17, No. 3, , p. 55-56 (3 pages) (lire en ligne
),
- « The Bridge to the Future », Vital Speeches of the Day, , p. 390-393 (4 pages) (lire en ligne
),
- « Participation of Women in Government », The Annals of the American Academy of Political and Social Science, Vol. 251, , p. 94-103 (10 pages) (lire en ligne
),
- « Human Rights and the International Court: The Need for a Juridical World Order », American Bar Association Journal, Vol. 35, No. 9, , p. 713-716, 788-789 (6 pages) (lire en ligne
),
- « Fair Trial and Free Press: No Fundamental Clash Between the Two », American Bar Association Journal, Vol. 41, No. 10, , p. 897-900 (4 pages) (lire en ligne
),
Archives[modifier | modifier le code]
Les archives de Florence Ellinwood Allen sont déposées et consultables auprès de diverses bibliothèques comme la Bibliothèque du Congrès[21], celle de la Western Reserve Historical Society (en) de Cleveland[22], la Bibliothèque Schlesinger de l'Institut Radcliffe pour les études avancées de l'université Harvard[23] et la bibliothèque Sophia Smith Collection du Smith College[24].
Prix et distinctions[modifier | modifier le code]
- 2005 : cérémonie d'admission au National Women's Hall of Fame[25],
Héritage[modifier | modifier le code]
- Création en 1924 de la bourse Judge Florence Ellinwood Allen par l'Ohio Federation of Business and Professional Women, devenue en 2010 The Allen Endowment[26].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Un séminaire féminin ou séminaire pour jeunes femmes est un établissement d'enseignement privé pour les jeunes femmes donnant un enseignement secondaire de qualité et une formation post secondaire de type propédeutique. Ces établissements étaient populaires, surtout aux États-Unis, au XIXe et au début du XXe siècle, quand les possibilités d'éducation pour les femmes étaient rares. [lire en ligne]
Références[modifier | modifier le code]
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- Jeanette E. Tuve, op. cit. (lire en ligne), p. 5
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- (en) « National Congress of Parents and Teachers | American organization | Britannica », sur www.britannica.com, (consulté le )
- Jeanette E. Tuve, op. cit. (lire en ligne), p. 7-8
- Jeanette E. Tuve, op. cit. (lire en ligne), p. 8-9
- Jeanette E. Tuve, op. cit. (lire en ligne), p. 10-11
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- Jeanette E. Tuve, op. cit. (lire en ligne), p. 15-17
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- (en-US) « Finding aid for the Florence Ellinwood Allen Papers »
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- (en-US) « Collection: Papers of Florence Ellinwood Allen, 1921-1958 | HOLLIS for »
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- (en-US) « Collection: Florence Ellinwood Allen papers | Smith College Finding Aids »
, sur Sophia Smith Collection (consulté le )
- (en-US) « Allen, Florence Ellinwood »
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- (en-US) « The Allen Endowment »
, sur The Allen Endowment (consulté le )
Bibliographie[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Notices dans des encyclopédies et manuels de référence[modifier | modifier le code]
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Essais[modifier | modifier le code]
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Articles[modifier | modifier le code]
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),
- (en-US) Michael J. Gabrail, « Hon. Florence Ellinwood Allen »
[PDF], sur The Federal Lawyer, ,
- (en-US) « Before RBG, a Cleveland judge made history; it’s time to recognize Unstoppable Florence Allen: Andrea Simakis »
, sur Cleveland.com, ,
- (en-US) Marian J. Morton, « Florence E. Allen, Cleveland's most Famous Woman almost no Clevelanders today Have Heard of »
, sur Teaching Cleveland Digital, ,
- (en-US) Amanda Powers, « Florence Ellinwood Allen: The First Woman State Supreme Court Justice »
, sur Brennan Center for Justice, ,
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :